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Changer de carrière : 10 étapes clés pour réussir

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Vous souhaitez donner un nouveau souffle à votre orientation professionnelle ? Et si changer de carrière était la clé ! Ce projet ambitieux est tout à fait réalisable dès lors qu’il est soigneusement préparé. Que vous soyez salarié en reconversion ou simplement en quête de nouveaux horizons professionnels, découvrez 10 étapes clés et nos meilleurs conseils pour vous aider à atteindre vos objectifs et réussir la transition vers votre nouvelle vie.

Prise de notes lors d'un team building

1. Faites un point sur votre motivation et les raisons qui vous poussent à changer de carrière

Vous le savez, pour être complètement épanoui dans votre vie professionnelle, il vous manque un petit quelque chose. Seulement… Quoi ? C’est ce qu’il vous faut déterminer pour changer de carrière avec succès.

Pour le savoir, un petit travail introspectif s’impose ! Faites le point sur ce qui vous fait défaut aujourd’hui dans votre quotidien (mais aussi sur ce qui vous convient) : 

  • Une routine qui vous pèse.
  • Un manque de sens dans vos missions.
  • Un manque de compétences pour pouvoir évoluer.
  • Etc.

L’idée est d’identifier ce qu’il faut que vous retrouviez dans votre nouvelle vie professionnelle pour lui donner du regain. Savoir vers quoi on va permet de décupler sa motivation pour atteindre son objectif.

2. Évaluez vos compétences utiles pour votre changement de carrière

Au cours de vos dernières expériences professionnelles, vous avez nécessairement acquis des compétences. Tant techniques (hard skills) que comportementales (soft skills).

Faites un point sur l’ensemble de vos savoirs. 

Rédigez une liste de toutes celles que vous possédez.

3. Repérez vos compétences transférables

N’omettez pas vos compétences transférables ! Ce sont tous vos savoirs acquis au cours de votre parcours professionnel qui pourraient vous servir pour changer de métier sans obligatoirement passer par les bancs de l’école. 

Pour les valider et les valoriser sur votre CV, vous pouvez vous lancer dans une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Un portail dédié France VAE simplifie vos démarches.

Bon à savoir : si vous vous sentez perdu sur le chemin de la reconversion, un bilan de compétences est l’outil idéal pour vous aider à y voir plus clair. Vous pourrez le financer avec votre CPF. Vous pouvez aussi faire appel à un coach emploi pour un accompagnement personnalisé. Cet expert vous épaulera pour débroussailler votre projet professionnel, vous donner des idées et vous proposer des métiers porteurs judicieux. 

4. Identifiez les compétences manquantes

Vous ne posséderez probablement pas immédiatement toutes les cartes en main pour atteindre votre objectif métier. Pour pouvoir défendre votre profil auprès des recruteurs, vous devez posséder les hard skills (compétences techniques) et les soft skills (compétences comportementales) les plus utiles sur le poste convoité.

Renseignez-vous pour les connaître : 

  • En parcourant les compétences demandées sur les offres d’emploi.
  • En lisant la fiche métier qui correspond à votre changement de métier.
  • En interrogeant votre réseau professionnel.

Rédigez une liste qui compile toutes les compétences attendues sur votre nouveau métier. Comparez-les avec celles que vous détenez déjà (y compris avec vos compétences transférables). 

Soulignez celles qui vous manquent. Ce sont elles que vous devez impérativement obtenir. 

5. Formez-vous à votre nouveau métier

La meilleure voie pour atteindre votre objectif est de vous former. L’offre de formation continue est importante. 

 Les formations proposées vous permettent de : 

  • Changer de carrière en accédant à des responsabilités supérieures.
  • Changer d’entreprise.
  • Faire un virage à 360° et changer de métier
  • Développer de nouvelles compétences pour améliorer votre employabilité. Par exemple, en vous formant sur l’IA (Intelligence Artificielle).

Changer de métier nécessite aussi de faire les bons choix. En procédant avec méthode, vous mènerez votre projet à terme : 

  1. Identifiez la formation la plus adaptée à votre idée de parcours professionnel
    1. En parcourant les sites internet des organismes de formation.
    2. En utilisant le moteur de recherche sur le site Mon compte formation. Plusieurs filtres très utiles vous permettront d’identifier les bonnes formations (prix, distance, intitulé…).
  2. Passez en revue certains critères
    1. La réputation de l’organisme de formation. Il doit impérativement être reconnu par l’État. 
    2. Une formation certifiée Qualiopi est gage de qualité.
    3. La nature de la certification délivrée.
    4. Le taux de réussite aux examens.
    5. Le prix.
    6. Le réseau de l’école.
    7. Le programme de formation.
    8. Le mode de formation (alternance, en initial).
    9. Le profil des enseignements. Sont-ils des experts en poste ? Quelle expérience ont-ils ?
    10. Le taux de retour à l’emploi.
    11. Les modalités d’apprentissage : en présentiel, à distance, en blended learning.
    12. Etc.
  3. Faites votre choix.

N’hésitez pas à passer un coup de téléphone directement aux organismes de formation pour en savoir plus. Un échange direct vous permettra d’en savoir plus avant de vous positionner.

Bon à savoir : Evocime est un organisme de formation reconnu. Vous souhaitez vous reconvertir ou vous perfectionner dans les secteurs RH, management, gestion de projet, ingénierie pédagogique et commerce ? Consultez les formations disponibles.

6. Financez la formation continue qui va lancer votre nouvelle vie

Votre CPF (Compte Personnel de Formation) est votre meilleur allié pour vous aider à financer votre formation professionnelle dans le cadre d’une reconversion ou de tout autre projet de changement de carrière. En tout ou partie.

Avec de bons arguments, vous pouvez aussi solliciter une contribution financière de votre entreprise

Proposez-lui un plan de formation bien ficelé et montrez-lui qu’elle y trouvera un intérêt dans votre démarche. Par exemple, des compétences pointues sur un domaine non encore exploité en interne. Montrez que la formation suivie va avoir un lien direct avec votre emploi. 

Une entreprise qui mise sur l’un de ses salariés, c’est aussi un vecteur de fidélisation important pour elle, et des salariés plus motivés que jamais à faire croître l’organisation. 

Bon à savoir : l’entretien annuel est le moment idéal pour faire part de votre objectif professionnel. Changer de métier, oui, mais dans un cadre bien précis que vous exposerez à votre manager.

7. Adaptez votre CV pour trouver les offres adaptées à votre métier cible

Savoir-faire c’est bien, mais vous devez maintenant faire-savoir ! Autrement dit, mettre à jour votre CV et votre profil sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn. Complétez-les avec les dernières compétences acquises.

Vous devez également modifier votre titre de CV pour qu’il soit cohérent avec l’ensemble de vos démarches. 

Valorisez votre parcours professionnel et vos points forts dans un court résumé de CV.

À la lecture de votre CV, le recruteur doit comprendre vers quel métier vous vous dirigez dans le cadre de votre reconversion professionnelle.

8. Postulez à des offres métiers adaptées

Pour dénicher l’offre d’emploi qui correspond à vos nouvelles attentes professionnelles, vous devez consulter régulièrement les jobboards généralistes ou spécialistes. 

Pour être sûr de ne rien louper, paramétrez des alertes. Vous serez ainsi averti quand une annonce métier correspondant à votre profil est publiée. 

Chaque offre d’emploi mentionne le processus de recrutement à suivre. Suivez-le attentivement.

9. Activez votre réseau

Pour accéder au marché caché de l’emploi, faites savoir à votre réseau professionnel que vous êtes en quête d’une prochaine opportunité professionnelle. 

Parlez de votre changement de carrière en cours à vos anciens collègues ou managers, à vos amis ou à votre famille. 

10. Soyez convaincant auprès des recruteurs 

Les recruteurs s’interrogeront probablement sur les raisons qui vous ont poussé à changer d’emploi, de secteur ou à faire évoluer votre carrière. 

Nouveau métier, évolution de poste, nouvelle entreprise, reconversion… Vous devez pouvoir les rassurer sur ces points. Travaillez en amont votre argumentaire pour répondre spontanément à cette question et éclaircir sur votre situation.

Changement de carrière, ce qu’il faut retenir

Changer de métier est une aventure ambitieuse mais pas irréalisable. Étape par étape, avec une préparation soignée et un fort engagement, vous pouvez parfaitement y arriver. 

  1. Identifiez les raisons profondes qui motivent vos choix professionnels.
  2. Effectuez un bilan approfondi de vos compétences et motivations.
  3. Élaborez un projet professionnel aligné avec vos aspirations (reconversion professionnelle, nouvelle entreprise, évolution de poste…). 
  4. Identifiez les formations pertinentes pour atteindre votre projet de vie. Votre CPF est une aide précieuse pour les financer.
  5. Mettez à jour votre CV. 
  6. Repérez puis postulez aux offres d’emploi qui vous correspondent. 
  7. Préparez vos entretiens d’embauche. 

En parallèle, cultivez votre réseau, il vous permettra d’accéder au marché caché des offres d’emploi. 

Avec méthode, motivation et détermination, votre changement de carrière sera une vraie réussite.

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L’essentiel à savoir sur le digital learning

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Vous avez entendu parler des formations en digital learning sans vraiment savoir ce qu’elles sont ? Rassurez-vous, nous vous proposons ici une session de rattrapage. La transformation digitale touche toutes les entreprises et tous les secteurs d’activité. Elle bénéficie donc au monde de la formation. Pour s’adapter avec les évolutions de notre temps, les organismes de formation proposent aujourd’hui de plus en plus de cours au format digital. C’est ce qu’on appelle le digital learning, ou l’apprentissage numérique. Définition, avantages et inconvénients, mais aussi exemples d’outils numériques utilisés, découvrez l’essentiel à savoir sur le digital learning.

1. Qu’est-ce que le digital learning ?

La définition du digital learning

Digital learning peut être traduit par apprentissage numérique en français. C’est une méthode de formation

Sa particularité est d’utiliser des supports et des outils digitaux pour transmettre des connaissances aux apprenants. 

L’objectif principal du digital learning est d’offrir une expérience éducative flexible et personnalisée, tout en tirant parti des avancées technologiques.

Quelles sont les différences entre le digital learning et le e-learning ?

Le e-learning est un format de cours qui peut être proposé dans le cadre d’une formation digitale. digital learning et e-learning sont 2 anglicismes qui ne s’opposent pas. 

La spécificité du e-learning est de proposer un apprentissage autonome 100 % à distance, en mettant en avant des ressources numériques. Autrement dit, l’élève se connecte sur une plateforme et suit ses leçons à son rythme. Il ne fait pas partie d’une classe ou d’une promotion.

Bon à savoir : on parle de e-learning, mais vous pouvez aussi trouver les termes de formation à distance ou de e-formation. Ils désignent tous la même chose.

Quelles sont les différences entre le digital learning et le blended learning ?

Là encore, il n’y a pas d’opposition entre ces 2 anglicismes. Le blended learning est un autre format de cours proposé aux étudiants. Il mixe des modules en présentiel et à distance. 

Une formation en digital learning peut donc être proposée sous un format blended learning.

Comment fonctionne une formation en e-learning ?

Une formation en digital learning peut être proposée sous 3 formats de cours

  • 100 % en présentiel : apprenants et formateurs se retrouvent physiquement présents dans une salle de classe.
  • 100 % à distance (ou e-learning) : apprenants et formateurs se retrouvent au sein d’une classe virtuelle.
  • En blended learning :apprenants et formateurs se retrouvent soit en face-à-face dans les locaux de l’organisme de formation soit à distance.

Lorsque la formation se déroule à distance, elle peut être : 

  • Synchrone : la connexion entre l’enseignant et l’apprenant doit être simultanée.
  • Asynchrone : chacun se connecte en toute autonomie quand il le souhaite.

Les moyens pédagogiques utilisés sont tous digitalisés.

Quels sont les outils de formation en ligne ?

Ils sont nombreux et évoluent à mesure que les avancées technologiques émergent. 

En voici les principaux : 

  • Des modules de formation accessibles en ligne. 
    • On parle de Mobile Learning lorsqu’ils sont accessibles depuis un téléphone portable.
    • On parle de micro-learning lorsqu’ils sont sous un format court.
  • Une classe virtuelle pour que les apprenants et le formateur se retrouvent à distance dans une même salle de classe virtuelle.
  • Le serious game : il combine apprentissage en ligne et jeu.
  • Le Massive Open Online Course, plus communément appelé MOOC. Plateforme de cours que l’on peut suivre en toute autonomie.
  • Le Small Private Online Course (SPOC). C’est une sorte de MOOC interactif. Enseignant et apprenant peuvent échanger.
  • La visioconférence.
  • Les webinaires.
  • Les quiz.
  • Les vidéos éducatives.

2. Quels sont les avantages du digital learning ?

Ils sont nombreux et ils favorisent tout autant les élèves que les organismes de formation.

Les avantages pour les structures de formation

En réduisant les besoins de se rendre physiquement dans les locaux, les organismes peuvent réduire la taille de ceux-ci. Avec une surface moins grande, ils réduisent leurs loyers et donc leurs frais de fonctionnement.

En favorisant les ressources digitales, les élèves peuvent suivre plus facilement les formations de n’importe quel endroit. Avec un accès facilité, plus de personnes peuvent s’inscrire. La rentabilité de l’organisme de formation est alors améliorée.

Avec la possibilité de former à distance, il est plus facile de dénicher des enseignants disponibles et motivés. Ceux-ci peuvent livrer leurs connaissances à distance, depuis chez eux et partout en France. C’est donc du temps gagné qui peut être alloué à d’autres tâches. 

Les avantages pour les apprenants

Les supports digitaux restent et ne se perdent pas ! Avec le digital learning, chaque apprenant peut consulter ses supports de cours en ligne d’où il veut et quand il veut. L’apprentissage est donc largement facilité.

Autre avantage du digital learning, dans le cadre d’une formation à distance asynchrone, chaque apprenant peut : 

  • Se connecter quand il veut, à toute heure de la journée.
  • D’où il veut : de chez lui, de son lieu de vacances, depuis un espace de coworking ou la bibliothèque. Le seul impératif est de disposer d’une connexion internet.
  • Avec le support qu’il veut : un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable.
  • Au rythme qu’il veut : une fois de temps en temps, chaque jour, plusieurs fois par jour. Il peut aussi avancer sur les leçons qu’il maîtrise déjà ou passer plus de temps sur celles pour lesquelles il a des difficultés d’apprentissage.

Les formations sont mises à jour en temps réel. Les contenus numériques peuvent être actualisés rapidement pour intégrer de nouvelles connaissances ou technologies. 

Cerise sur le gâteau, le taux de réussite à l’examen final, un diplôme ou une certification, est plus élevé avec une formation digitale. Pourquoi ? Car les supports d’apprentissage sont plus ludiques et personnalisés ! Ils favorisent un apprentissage serein.

3. Quels sont les inconvénients du digital learning ?

Pour s’épanouir dans une formation 100 % digitale, vous devez être à l’aise avec les outils digitaux. Mais rassurez-vous, rien n’est insurmontable. Les organismes de formation sont à votre écoute pour vous accompagner dans la bonne prise en main de toutes les ressources pédagogiques qu’ils proposent.

Chez Evocime, une référente Outils numériques est disponible si vous rencontrez des obstacles au cours de votre formation.

Si les dispositifs digitaux peuvent réduire le nombre d’interactions physiques, et parfois entraîner un sentiment de solitude, Evocime veille à maintenir un bon équilibre entre présentiel et distanciel. Son approche de formation intègre à la fois des modules de formation en présentiel et des ateliers, ainsi que du temps de formation en distanciel synchrone ou asynchrone.

4. Qui propose des cours en digital learning ?

À moins d’être complètement passés à côté de son temps, tous les organismes de formation du marché utilisent des outils et des procédés digitaux pour vous former.

Par exemple, Evocime propose 100 % de ses formations en digital learning. Les outils proposés aux élèves sont modernes, innovants et facilitent les apprentissages.

5. Qui peut suivre une formation en digital learning ?

Tout le monde ! Le maniement des outils digitaux est à la portée de tous. 

Le digital learning s’adapte à plusieurs profils :

  • Étudiants et élèves : pour compléter leur enseignement traditionnel avec des modules en ligne.
  • Professionnels : pour développer leurs compétences par des formations certifiantes.
  • Entreprises : pour former leurs collaborateurs sur des outils ou méthodes spécifiques. La formation en e-learning est très prisée.
  • Personnes en reconversion : pour acquérir rapidement de nouvelles compétences.

4. Qui propose des cours en digital learning ?

À moins d’être complètement passés à côté de son temps, tous les organismes de formation du marché utilisent des outils et des procédés digitaux pour vous former.

Par exemple, Evocime propose 100 % de ses formations en digital learning. Les outils proposés aux élèves sont modernes, innovants et facilitent les apprentissages.

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Pourquoi suivre une formation métier pour réussir sa reconversion ?

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Vous envisagez de suivre une formation pour accompagner votre projet de reconversion professionnelle ? C’est une excellente idée ! Changer de métier est un projet ambitieux et parfois difficile à concrétiser. Avec un bon accompagnement et une formation adéquate, il est possible d’atteindre avec succès son nouvel objectif. Si vous êtes salarié et que vous envisagez de vous orienter vers un nouveau domaine professionnel, la formation métier est une étape importante pour réussir votre transition. Pourquoi suivre une formation métier ? Découvrez nos réponses.

1. Une formation métier pour booster son employabilité

Une reconversion vers un métier porteur est réussie lorsqu’elle aboutit sur une prise rapide de poste à l’issue de la formation suivie.

Pour vous embaucher, les recruteurs vont passer au crible votre CV. Celui-ci doit contenir toutes les compétences techniques (hard skills) et compétences comportementales (soft skills) nécessaires pour le poste visé. Elles devront être délivrées au cours d’une formation métier reconnue par l’État, gage de l’excellence des enseignements reçus.

Une formation métier permet donc d’acquérir les savoir-faire nécessaires pour exceller dans un secteur différent et ainsi réussir votre reconversion.

2. Une formation métier pour être rapidement opérationnel sur le marché de l’emploi

Certains secteurs d’activité recherchent activement des talents formés, immédiatement opérationnels. C’est par exemple le cas des métiers porteurs du recrutement, du commerce, digital, du numérique et de l’IT. 

Les technologies évoluent vite et les entreprises sont en quête permanente de nouveaux profils pour relever les défis qui les attendent pour rester compétitives. 

Les formations métiers répondent à un besoin d’hyperspécialisation des compétences. Par exemple, avec la digitalisation de nombreux secteurs, les métiers liés à l’informatique, à la gestion de projets agiles ou à l’analyse des données sont de plus en plus recherchés. Une formation métier vous permet d’acquérir ces compétences techniques et pratiques adaptées aux exigences de votre futur métier. Et donc de vous rendre plus attractif pour les recruteurs.

3. Une formation métier pour bénéficier de l’expertise d’un formateur spécialisé

Les formations spécifiques sont généralement dispensées par des experts du métier, ce qui vous garantit un enseignement de qualité et actualisé avec les pratiques et technologies en vigueur dans le domaine choisi. 

Vous avez ainsi accès à un savoir-faire pointu et des conseils précieux pour exceller dans votre futur métier.

Cerise sur le métier, chaque formateur expert est au courant des besoins concrets des employeurs. Les cours sont alors orientés pour y répondre spécifiquement et augmenter vos chances de trouver un emploi.

4. Une formation métier pour développer son réseau professionnel

Les formations spécifiques sont également l’occasion de rencontrer d’autres professionnels du secteur, qu’il s’agisse de formateurs, de salariés en poste, d’étudiants ou de professionnels en reconversion. 

Cela vous permet d’élargir votre réseau, de bénéficier de conseils et de connaître les opportunités d’emploi ou de stage dans le domaine.

Comment choisir la bonne formation professionnelle pour changer de carrière ?

Choisir la bonne formation métier est une étape clé dans votre reconversion. 

Voici quelques éléments à prendre en compte :

  • Évaluez vos compétences actuelles : prenez le temps de faire un bilan de vos compétences et de vos expériences. Certaines compétences transversales (comme la gestion de projet, la communication ou le travail en équipe) peuvent être transférées à un nouveau métier, ce qui facilitera votre reconversion.
  • Renseignez-vous sur les métiers qui recrutent : identifiez les secteurs porteurs et qui offrent des perspectives intéressantes. Des domaines comme l’IT, la cybersécurité, les RH, le management, la gestion de projet et le commerce sont en pleine croissance.
  • Choisissez une formation :
    • Certifiante et reconnue par l’État : elle permettra non seulement d’acquérir des compétences, mais aussi d’augmenter votre crédibilité auprès des recruteurs.
    • Dispensée par un formateur expert.
    • Avec des conditions d’enseignement qui vous conviennent (alternance, cours à distance, environnement de travail…). 

Finançable avec le CPF.

Pourquoi choisir Evocime pour vos formations métiers ?

Evocime est un acteur clé dans la formation professionnelle. Spécialisé dans l’accompagnement des salariés en reconversion, 6 formations métiers certifiantes sont proposées : 

Changer de métier est un projet important. C’est pourquoi Evocime vous offre un accompagnement personnalisé tout au long de votre parcours de formation. Les équipes du centre d’ascension professionnelle sont présentes à chaque étape de votre projet.

Chaque formateur qui dispense un cours dispose d’une double casquette : expert métier et pédagogue. Ainsi, ils sont en mesure d’adapter le contenu de leurs cours aux besoins réels des entreprises pour vous donner les meilleures chances de trouver un emploi.

Pour permettre au plus grand nombre de suivre les formations proposées, mais aussi pour s’adapter aux nouvelles méthodes de formation, celles-ci sont proposées en blended learning. Cela signifie qu’elles combinent des cours en présentiel et des cours à distance (formation e-learning), en mode synchrone : le formateur et les stagiaires sont connectés au même moment.

Comment financer une formation métier pour changer de carrière ?

Il existe plusieurs moyens de financer une formation professionnelle.

Le premier, et le plus utilisé, est le CPF. Chaque année, vous cumulez des euros en travaillant. Le site Internet moncompteformation.gouv.fr vous renseigne sur le montant disponible. Les salariés français disposent de véritables droits à la formation.

Vous pouvez également faire appel à vos fonds propres pour payer votre formation.

Vous pouvez aussi en parler avec votre employeur. Celui-ci peut accepter de financer tout ou partie de votre formation.

Quelle durée pour une formation de reconversion ? 

La durée d’une formation de reconversion dépend de plusieurs facteurs

  • Le type de métier ciblé.
  • Le niveau de compétence requis.
  • La nature de la formation (certifiante ou diplômante). 

Chez Evocime, les formations métiers sont courtes : entre 3 et 6 mois.

Comment financer une formation métier pour changer de carrière ?

Il existe plusieurs moyens de financer une formation professionnelle.

Le premier, et le plus utilisé, est le CPF. Chaque année, vous cumulez des euros en travaillant. Le site Internet moncompteformation.gouv.fr vous renseigne sur le montant disponible. Les salariés français disposent de véritables droits à la formation.

Vous pouvez également faire appel à vos fonds propres pour payer votre formation.

Vous pouvez aussi en parler avec votre employeur. Celui-ci peut accepter de financer tout ou partie de votre formation.

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Comment changer de travail à 40 ans ?

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À l’approche de la quarantaine, vous envisagez une autre voie professionnelle ? Si ce changement peut impressionner, sachez qu’il n’est pas impossible ! Avec un peu de méthode et une grande motivation, vous pourrez déplacer des montagnes et accéder au plein épanouissement professionnel. Comment changer de travail à 40 ans ? Nous vous livrons nos meilleurs conseils et des étapes clés pour atteindre votre nouvel objectif professionnel.

Changer de travail à 40 ans, c’est possible ?

40 ans est un âge idéal pour changer de travail : 

  • Sur le marché de l’emploi depuis quelques années, vous avez acquis une belle expérience professionnelle. Se reconvertir en CDI, c’est possible !
  • Vous avez une clarté professionnelle qui vous permet de vous orienter vers de nouveaux métiers..
  • Votre réseau est étoffé.
  • Vous êtes en mesure de définir les conditions de travail qui vous conviennent.

En revanche, une reconversion n’est pas anodine. À tout âge, il existe des freins qu’il est important de connaître pour les anticiper : 

  • Une perte temporaire de stabilité financière. 
  • Une forme de pression sociale. 
  • La peur de l’inconnu.

Mais rassurez-vous, avec une bonne méthodologie, rien n’est insurmontable.

Étape 1. Se demander, pourquoi changer de travail à 40 ans ? Les motivations profondes

Pour embrasser une nouvelle carrière à 40 ans ou à tout autre âge, il est fondamental de s’interroger sur : 

  1. Les raisons profondes qui vous poussent à quitter votre emploi actuel. Après une vingtaine d’années dans la vie active, vous devez être en capacité d’identifier ce qui ne vous convient pas dans votre sphère professionnelle. Ces raisons sont nombreuses et personnelles : 
    1. Un manque de sens au travail.
    2. Un déséquilibre vie professionnelle / vie personnelle.
    3. Un salaire trop bas.
    4. De mauvaises conditions de travail.
    5. Un travail qui n’est plus porteur.
    6. Etc.
  2. Vos priorités et vos valeurs professionnelles. Vous devez identifier ce qui vous motive aujourd’hui et pour la suite de votre carrière. Par exemple : 
    1. Une meilleure rémunération.
    2. Donner un sens à votre travail. 
    3. Des horaires de travail plus flexibles.
    4. Du télétravail.
    5. Un métier porteur.

Se lancer dans une reconversion professionnelle pour quel métier ? Vous vous sentez perdu ? Rassurez-vous, vous pouvez faire un bilan de compétences ! Il vous permet d’analyser vos compétences techniques (hard skills), vos compétences comportementales (soft skills) ainsi que votre motivation pour définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.

Bon à savoir : le bilan de compétences peut être financé par votre CPF.

Étape 2. Définir un plan de carrière pour un changement de travail réussi à 40 ans

Changer de vie, ça se prépare. Vous ne pourrez pas quitter votre job actuel et vous lancer avec succès dans votre nouveau métier sans un minimum de préparation.

Le plan de carrière est alors l’outil qu’il vous faut ! Il doit être aligné sur vos nouvelles priorités et vos valeurs.

Il doit contenir : 

  • Le métier envisagé. Vers quel métier se reconvertir ? Assurez-vous que les débouchés sont nombreux et que le secteur d’activité visé est porteur pour trouver rapidement un employeur. Le nombre d’offres d’emploi disponibles sur les jobboards est un bon indicateur de l’employabilité sur le métier visé.
  • Vos compétences techniques (hard skills), comportementales (soft skills) et transférables acquises.
  • Les compétences à acquérir pour pouvoir être embauché.
  • Les formations disponibles pour se reconvertir et disposer de toutes les compétences nécessaires pour son nouveau métier.

Après avoir élaboré ce cap, votre changement de carrière à 40 ans est sur la bonne voie.

Bon à savoir : les métiers porteurs du digital, de la tech, des RH, du e-commerce et de la formation recrutent ! Par exemple, Chargé des ressources humaines, Business developer ou Responsable de formation.

Étape 3. Rechercher la bonne formation pour changer de travail à 40 ans

Lors d’un changement de carrière, vous ne passerez pas à côté de la case Formation professionnelle. À 40 ans, entamer une reconversion professionnelle peut nécessiter d’acquérir de nouvelles compétences ou d’approfondir des connaissances spécifiques. La bonne formation peut faire toute la différence pour se démarquer dans un secteur différent et rassurer les employeurs potentiels. 

Définir le besoin en formation

Avant de choisir une formation, prenez le temps d’analyser précisément les compétences manquantes pour le poste que vous visez.

Explorer les différentes options de formation

L’offre de formations est variée et peut répondre aux besoins de tous les profils. 

Vous souhaitez vous lancer dans une carrière RH, en management, en gestion de projet, en ingénierie pédagogique ou dans le commerce ? Tous les organismes ne se valent pas. Avant de vous engager, renseignez-vous sur la réputation de l’organisme de formation et sur la qualité des enseignements. Evocime est un organisme de formation reconnu. Il vous permet d’acquérir toutes les compétences utiles si vous vous tournez vers l’un des secteurs cités ci-dessus. 

Voici quelques exemples 

La formation choisi doit : 

  • Être reconnue par l’État. Elle est un gage de qualité de la formation pour les entreprises qui recrutent.
  • Être certifiante pour acquérir une qualification reconnue et valorisable sur le marché du travail. Ou diplômante pour obtenir un diplôme reconnu.

Vous devez vérifier que le programme de formation correspond bien à votre projet de changement de travail. 

Plusieurs modes de formation existent : 

  • Formation en alternance (phase théorique et phase pratique en entreprise).
  • Formation en initial (100 % théorie).
  • Formation à distance, en présentiel ou en blended learning.
  • Formation synchrone ou asynchrone.

Formation courte, micro learning, ou longue, la durée de la formation est aussi un facteur important à prendre en compte. À 40 ans, les responsabilités familiales et professionnelles peuvent rendre une formation intensive difficile à suivre. Privilégiez une formule qui s’adapte à votre emploi du temps, que ce soit à distance, en soirée, ou en week-end. La formation doit être un atout et non une contrainte supplémentaire dans votre quotidien.

Il existe une multitude de possibilités pour suivre une formation selon vos contraintes personnelles. 

Réfléchir au financement de la formation

Le CPF est une ressource précieuse pour financer une formation professionnelle. Vous possédez en France un véritable droit à la formation. Il permet d’accéder à un large catalogue de formations éligibles dans des domaines variés. 

Consultez votre solde CPF pour connaître le budget disponible et explorez les options de formation qui y sont proposées. 

Étape 4. Se rendre visible pour trouver un nouveau métier à 40 ans

Après votre formation, pensez à mettre à jour votre CV des dernières compétences acquises. Il vous sera utile pour répondre aux offres d’emploi et envoyer votre candidature.

N’oubliez pas votre profil LinkedIn et vos CV en ligne.

Pensez également à réseauter intelligemment en élargissant vos contacts dans le secteur ciblé. Vous pouvez par exemple, participer à des événements ou rejoindre des groupes professionnels.

Quelles erreurs éviter pour réussir son changement professionnel à 40 ans ?

Voici une liste de ce que vous ne devez absolument pas faire si vous voulez atteindre votre objectif de reconversion : 

  • Changer de métier par impulsion, sans aucune préparation.
  • Sous-estimer le temps d’une réorientation professionnelle.
  • Sous-estimer l’impact financier.

Changer de travail à la quarantaine, ce qu’il faut retenir

Changer de voie professionnelle à 40 ans est un projet audacieux mais tout à fait réalisable. Cet âge marque un moment charnière dans la carrière, où l’expérience accumulée, la clarté des objectifs et la maturité peuvent devenir des atouts précieux pour réussir une transition professionnelle. 

Même si cette démarche comporte des défis, une bonne préparation peut transformer ces obstacles en étapes vers une vie professionnelle plus alignée avec vos aspirations profondes : 

  1. S’interroger sur les raisons profondes qui poussent au changement.
  2. Définir un plan de carrière structuré (vos envies, vos compétences, les métiers qui vous attirent et les formations nécessaires).
  3. Choisir des formations adaptées
  4. Activer son réseau et mettre à jour son profil.

En cas de doute ou d’hésitation sur votre projet de reconversion professionnelle, un bilan de compétences vous permettra d’y voir plus clair.

À 40 ans, vous avez encore de belles années de carrière devant vous pour vous épanouir pleinement et atteindre vos nouvelles ambitions professionnelles. Alors, pourquoi attendre ?!

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Comment financer sa formation professionnelle ?

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Vous êtes salarié en poste et vous aimeriez augmenter votre employabilité ? Maintenir vos connaissances à jour des dernières évolutions technologiques est essentiel pour monter en compétences, préserver votre emploi et dénicher de nouvelles opportunités professionnelles. La formation continue est alors le levier indispensable à actionner tout au long de votre carrière. On parle même d’un véritable droit à la formation des salariés. Comment financer une formation ? En France, quels dispositifs ont été mis en place pour aider les collaborateurs à se former ? Découvrez nos réponses.

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1. Financer une formation professionnelle avec son CPF

Vous avez trouvé une formation professionnelle qui coche toutes les cases ? Notamment :

  • La formation est reconnue par l’État.
  • Les modalités d’enseignement vous conviennent (formation en présentiel ou formation e-learning, formation en blended learning, formation en alternance ou en initial, formation synchrone ou asynchrone…). 
  • Le programme et les objectifs de la formation sont conformes aux attentes des employeurs.
  • Les dates et les heures de cours sont compatibles avec votre organisation personnelle et professionnelle.
  • Vous remplissez les conditions d’accès à la formation. 
  • Le processus d’admission correspond à vos attentes.

Reste la question du prix de la formation et de son financement. Quelle que soit votre situation professionnelle, salarié en poste ou demandeur d’emploi, il existe un dispositif pour vous aider à payer le montant demandé pour votre formation continue.

CPF et formation professionnelle, quel lien ?

Votre CPF (Compte Personnel de Formation) peut vous permettre de financer une ou plusieurs formations.

Depuis que vous êtes entré sur le marché du travail, vous cumulez des euros par année de travail. Et ce, jusqu’à votre retraite. Plus précisément, vous obtenez automatiquement 500 euros par année de travail, avec un plafond maximum de 5 000 euros. Sans aucune démarche spécifique à réaliser pour bénéficier de cet argent.

Comment savoir si la formation choisie est éligible au compte CPF ?

Sur ce sujet, la loi est très claire (article L6323-6 du Code du travail). Peuvent être financées avec le CPF : 

  • Les actions de formation préparant aux certifications enregistrées au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou au Répertoire spécifique (RS).
  • Les actions de formation préparant un ou plusieurs blocs de compétences d’une certification inscrite au RNCP sont également éligibles au CPF.

Pour savoir si vous pouvez utiliser votre CPF pour payer votre formation : 

  • Récupérez l’intitulé ou le numéro de la certification : RNCPXXXXX ou RSXXXX.
  • Tapez-le dans la barre de recherche de l’outil mis gratuitement à votre disposition par France compétences. 
  • Toutes les caractéristiques de la formation s’afficheront à l’écran. Vous pourrez contrôler l’habilitation de l’organisme de formation à préparer la formation et si la certification est en cours de validité. Si c’est bien le cas, bonne nouvelle, votre CPF est mobilisable ! 

Bon à savoir : pour tous vos projets de formation professionnelle dans les RH, le management, la gestion de projet, l’ingénierie pédagogique ou le commerce, Evocime est l’organisme de formation de référence. Les formations métiers proposées peuvent toutes être financées avec l’aide de votre CPF : 

Quel montant puis-je mobiliser avec mon CPF pour financer ma formation ?

Pour connaître le montant de vos euros cumulés, vous devez créer un compte sur le site www.moncompteformation.gouv.fr. Vous retrouverez vos droits acquis au cours de vos activités professionnelles dans l’onglet Consultez mes droits.

Bon à savoir : très concrètement, les organismes de formation sont directement payés par la Caisse des Dépôts après qu’ils aient émis une facture après exécution de la prestation. Le règlement s’effectue sous 30 jours calendaires, par virement bancaire. 

Comment financer ma formation avec mon solde CPF ?

Pour mobiliser votre CPF et financer votre formation, recherchez et sélectionnez la formation souhaitée. 

Lorsque vous vous inscrivez à celle-ci, le montant disponible est automatiquement déduit. Vous n’avez aucune démarche à effectuer.

Si vos droits CPF ne couvrent pas la totalité du prix de la formation, sachez que des financements complémentaires peuvent venir compléter le solde à financer. 

Le reste à charge peut provenir : 

  • D’un financement de votre Région ou de l’État. Si vous êtes éligible, il vous sera proposé automatiquement.
  • De France Travail (ex Pôle emploi) si vous êtes demandeur d’emploi, après avoir fait une demande directement en ligne sur le site moncompteformation.
  • De votre employeur s’il accepte de contribuer à votre formation. Il est parfaitement libre d’accepter ou de refuser votre demande.
  • De vos finances personnelles. Vous pouvez régler personnellement le reste à payer par carte bancaire pour finaliser votre dossier de formation.

À noter : si vous êtes perdu dans toutes les démarches administratives liées à l’utilisation de votre CPF, vous pouvez vous faire accompagner par le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP). Le dispositif est gratuit. 

Bon à savoir : depuis le 2 mai 2024, si vous souhaitez utiliser votre CPF pour payer une formation, vous devrez vous acquitter d’une participation obligatoire de 100 euros. Ne sont pas concernés par cette participation, les demandeurs d’emploi et les salariés qui bénéficient d’un financement complémentaire de la part d’un OPCO. 

2. Financer une formation professionnelle sans son CPF

Si votre CPF est vide ou si la formation choisie n’est pas éligible, rassurez-vous, il existe d’autres moyens de la financer.

Bon à savoir : certaines formations ne sont éligibles qu’à certains dispositifs d’accompagnement financier. Renseignez-vous directement auprès de l’organisme de formation concernée.

Financer sa formation avec l’alternance

L’alternance est un mode de formation qui a le vent en poupe. Il permet d’alterner des phases théoriques dans un organisme de formation et des phases pratiques en entreprise. Ce sont des études professionnalisantes, qui vous permettent d’obtenir une première expérience professionnelle.

Pour décrocher une alternance, il vous faut : 

  • Trouver une formation accessible en alternance. 
  • Trouver une entreprise d’accueil et signer avec elle un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.

L’autre énorme avantage de l’alternance est d’être 100 % financée par l’OPCO dont dépend l’entreprise d’accueil. Vous n’avez rien à débourser pour suivre votre formation.

Solliciter son employeur pour payer la formation

Les employeurs ne sont pas insensibles au financement des formations de leurs salariés. Dans un contexte de guerre des talents et de difficultés de recrutement, elles peuvent être un levier supplémentaire pour fidéliser et retenir les collaborateurs.

Vous ne perdrez rien à interroger votre entreprise sur la possibilité ou non qu’elle finance tout ou partie de la formation nécessaire à votre employabilité. 

En échangeant avec votre service des ressources humaines, vous pourrez peut-être aussi participer au plan de formation de votre entreprise (plan de développement des compétences). Les plans de formation sont mis en place et payés à 100 % par les entreprises pour former leurs salariés en fonction des besoins de l’entreprise. 

Payer sa formation par ses propres moyens

Il est toujours possible de financer seule sa formation. Vous pouvez aussi solliciter un plan de paiement échelonné. 

Renseignez-vous directement auprès de l’organisme de formation concerné. 

Financer une formation quand on est demandeur d’emploi

Le coût de la formation peut, sous certaines conditions, être pris en charge par France Travail (ex Pôle emploi). Vous pouvez faire une demande pour bénéficier de l’Aide Individuelle à la Formation (AIF).

Pour savoir si vous y avez droit : 

  • Demandez un devis à l’organisme de formation.
  • Transmettez-le à France Travail. 
  • Votre conseiller étudiera la demande en cohérence avec votre Projet de retour à l’emploi.

Vos options pour financer vos formations, ce qu’il faut retenir

Suivre des formations au cours d’une carrière est essentiel pour mener un projet d’évolution professionnelle, maintenir des compétences à jour (hard skills et soft skills) ou pour se lancer dans une reconversion professionnelle

Le financement de ces formations est un enjeu important pour tous les salariés et les demandeurs d’emploi. Le Compte Personnel de Formation (CPF) est la principale ressource pour couvrir les frais de formation. Il permet d’accumuler jusqu’à 5 000 euros jusqu’à sa retraite. 

Si le CPF ne suffit pas ou si la formation n’est pas éligible, d’autres dispositifs existent, comme l’alternance, les financements complémentaires (de la région, des employeurs, de France Travail), ou encore l’autofinancement.

Il est aussi possible de solliciter l’employeur via le plan de développement des compétences pour accompagner un projet professionnel de formation. En dehors de tout cadre légal, il peut aussi prendre en charge en tout ou partie le coût de la formation pour encourager l’employabilité d’un salarié.

Pour les demandeurs d’emploi, France Travail (ex Pôle emploi) propose des aides comme l’Aide Individuelle à la Formation (AIF).

Renseignez-vous auprès d’Evocime pour étudier ensemble toutes les options de financement possible ! 

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Comment changer de métier après un licenciement ?

Date :

Le licenciement marque un tournant dans votre vie professionnelle. En aucun cas il n’est une fin en soi. Vous devez vous servir de ce rebondissement pour le transformer en opportunité de carrière. Vous avez toujours rêvé de vous reconvertir dans les ressources humaines ou devenir e-formateur ? C’est le moment de vous lancer ! Comment changer de métier après un licenciement ? Découvrez pas-à-pas les étapes pour une reconversion réussie, mais aussi nos meilleurs conseils pour réussir votre transition professionnelle.

Prise de note

1. Comprendre les raisons de son licenciement avant de changer de métier

Un licenciement peut intervenir pour différentes raisons. Il est important de bien identifier ce qui a motivé la rupture de votre contrat de travail. Non pas pour le ruminer pendant plusieurs années, mais : 

  • Pour en tirer les enseignements nécessaires
  • Et ne pas reproduire les causes de votre licenciement.

Par exemple, si vous avez été licencié car des compétences vous manquent, c’est peut-être le moment d’envisager une formation pour améliorer votre employabilité et mettre vos connaissances à jour.

Si vous avez manqué de motivation, c’est peut-être parce que votre métier ne vous convient plus et qu’il est temps d’en changer.

Après le choc du licenciement, un petit travail introspectif s’impose : 

  • Pour mettre en lumière ce qui ne convenait pas dans vos anciennes fonctions. Par exemple, votre ancien travail ne correspondait plus avec vos aspirations et vos valeurs.
  • Pour lister vos attentes essentielles dans votre prochaine aventure professionnelle. Par exemple : 
    • Un meilleur équilibre vie personnelle – vie professionnelle.
    • Un meilleur salaire.
    • Plus de flexibilité dans votre organisation de travail.
    • Une quête de sens au travail.

Si vous vous sentez perdu, n’hésitez pas à vous faire accompagner. 

Un coach spécialisé dans la reconversion professionnelle peut être une précieuse aide. 

Vous pouvez aussi faire un bilan de compétences, financé par votre CPF. 

Si vous êtes cadre, l’APEC propose un accompagnement gratuit par un conseiller en évolution professionnelle (CEP). 

Enfin, si vous êtes demandeur d’emploi après votre licenciement, le conseil en évolution professionnelle (CEP) de France Travail (ex Pôle emploi) propose un accompagnement gratuit dans la construction d’un projet professionnel de reconversion.

2. Comment bien choisir son nouveau métier après un licenciement ?

Licencié ou non, un changement de métier se prépare. Il ne peut pas se concrétiser sur un coup de tête. Et surtout, il demande quelques précieuses vérifications pour vous assurer que le métier est porteur

Voici quelques étapes indispensables pour trouver le bon emploi et atteindre votre objectif de reconversion avec succès : 

  • Identifiez votre prochain métier après votre licenciement : prenez en compte les secteurs qui recrutent et les opportunités du marché de l’emploi. Autant se tourner vers un emploi qui a le vent en poupe et qui ne risque pas de connaître de crise à court et moyen terme. Faites des recherches sur : 
  • Prenez en compte les valeurs et les attentes qui sont pour vous essentielles dans votre future carrière. Autrement dit, servez-vous de l’introspection réalisée à l’étape précédente. Assurez-vous que ce que vous aurez mis en lumière est compatible avec les fonctions que vous visez.  
  • Identifiez les compétences (hard skills et soft skills) attendues sur le métier choisi.
  • Identifiez vos propres compétences (compétences acquises et compétences transférables).
  • Mettez en lumière les compétences qui vous font défaut.

Le choix de votre métier post licenciement doit donc allier aspirations personnelles et réalités du marché de l’emploi.

3. Comment se former pour un nouveau métier après un licenciement ?

Vous avez trouvé votre prochain métier et c’est une excellente chose pour progresser sur le chemin de la reconversion professionnelle. L’étape suivante consiste à tout mettre en œuvre pour devenir employable. C’est-à-dire que votre CV corresponde aux attentes d’une entreprise. 

Dans la grande majorité des cas de reconversion, vous devrez passer par la case de la formation pour enrichir votre palette de compétences. Mais aussi pour actualiser celles que vous avez déjà.

Avant de sélectionner un organisme de formation

  1. Assurez-vous que la formation que vous avez choisie soit reconnue par l’État et certifiante. C’est pour vous un gage de qualité des enseignements proposés et un précieux sésame pour l’emploi.
  2. Vérifiez également qu’elle correspond bien à votre projet de changement de métier. Demandez le programme de formation ainsi que l’intitulé du diplôme ou de la certification préparé.
  3. Enfin, identifiez les formations qui correspondent le mieux à vos attentes en termes de pédagogie, de programme, de durée de la formation, de certification délivrée à l’issue du cursus. Formation courte micro learning ou longue, formation en alternance, à distance ou en présentiel, en blended learning, synchrone ou asynchrone… Il existe une multitude de possibilités pour suivre une formation selon vos contraintes personnelles. 

En France, vous avez un réel droit à la formation, que vous soyez salarié en poste ou demandeur d’emploi après un licenciement. Plusieurs dispositifs peuvent vous aider à la financer après avoir été licencié.

Par exemple, vous pouvez mobiliser les droits cumulés sur votre CPF (Compte Personnel de Formation).

Si vous avez adhéré au Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) suite à votre licenciement économique, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé pendant toute sa durée et d’aides au financement de vos formations.

Vos indemnités chômage (ARE) peuvent aussi, en plus de vous soutenir financièrement, être utilisées pour financer une formation post licenciement.

Bon à savoir : pour changer de métier dans les RH, le management, la gestion de projet, l’ingénierie pédagogique ou le commerce, Evocime est l’organisme de formation de référence. De nombreuses formations métiers sont disponibles pour changer de voie : 

Contactez Evocime pour en savoir plus.

4. Comment trouver un nouvel emploi ?

Après avoir identifié votre nouveau métier puis suivi la bonne formation, l’ultime étape d’un changement de carrière réussi est de trouver votre futur employeur.

Refaites votre CV en mettant en avant vos compétences transférables. Mais aussi celles que vous venez d’acquérir au cours de votre formation. L’entreprise, à la lecture de votre CV, doit comprendre que votre profil répond à ses besoins concrets.

Rédigez une lettre de motivation convaincante qui explique à l’entreprise votre situation et votre démarche de reconversion post licenciement.

Paramétrez des alertes sur tous les jobboards généralistes et spécialistes.

Envoyez votre candidature en réponse aux offres d’emploi qui correspondent à votre profil.

Faites savoir que vous êtes en quête d’une nouvelle opportunité professionnelle

  • Diffusez votre CV sur les jobboards, les CVthèques, les réseaux sociaux professionnels.
  • Réactivez votre réseau professionnel.

Avec de la patience et une stratégie de recherche d’emploi sérieuse et adaptée, vous trouverez rapidement le job qu’il vous faut.

5. Quelles erreurs éviter pour un changement de métier réussi ?

Changer de métier après un licenciement est une décision importante qui mérite une réflexion approfondie. 

Voici les erreurs fréquentes que vous devez absolument éviter : 

  • Vous précipiter dans votre projet de reconversion sans avoir bien évalué les attentes et les réalités du secteur d’activité. 
  • Sous-estimer la nécessité de se former pour rester compétitif. 
  • Ne pas s’écouter et se diriger trop vite vers un métier en inadéquation avec ses attentes prioritaires. Vous risqueriez d’être rapidement déçu…

Pour changer de métier avec succès, prenez le temps de bien vous informer, de rencontrer des professionnels et de vérifier que l’emploi visé correspond réellement à vos ambitions et à vos contraintes personnelles.

Changement de métier après un licenciement, ce qu’il faut retenir

Si changer de métier après un licenciement peut vous sembler décourageant au départ, c’est en réalité bien souvent une formidable opportunité déguisée de vous redonner un second souffle professionnel. 

Cette transition vous permet de vous réinventer, de vous aligner avec vos valeurs et d’explorer de nouveaux horizons professionnels. 

Si vous vous sentez perdu, un bilan de compétences ou un accompagnement est une bonne option. 

En France, plusieurs dispositifs de financement existent pour les demandeurs d’emploi qui ont un projet de reconversion professionnelle.

Le licenciement n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle carrière qui peut s’avérer plus enrichissante et épanouissante.

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Comment choisir un organisme de formation pour se reconvertir ?

Date :

Vous avez pour projet de vous reconvertir pour exercer un autre métier ? Vous ne savez pas vers quel organisme de formation vous tourner pour suivre une formation dans les ressources humaines (RH), le management, la gestion de projet, l’ingénierie pédagogique ou le commerce ? Il est vrai que l’offre est variée et qu’il est facile de s’y perdre. Pour être certain de bien choisir votre organisme de formation, certains critères doivent être passés au crible. Lesquels ? Découvrez nos réponses pour vous permettre d’y voir plus clair.

1er critère pour choisir son organisme de formation : la certification reconnue par l’État

Premier point de vigilance pour sélectionner le bon organisme de formation, vous devez vous renseigner sur les certifications délivrées à l’issue de la formation. Celles-ci doivent être reconnues par l’État. C’est-à-dire que l’État valide la qualité des enseignements dispensés tout au long de la formation.

En tant que candidat à l’embauche, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, ou pour monter en compétences, ce type de certification sur votre CV est un précieux sésame pour l’emploi. Les recruteurs sont rassurés quant à la valeur et au sérieux de votre profil. 

Consultez la fiche descriptive de la formation, vous y trouverez le diplôme ou la certification professionnelle préparée. Celle-ci est reconnue par l’État si : 

  • Elle est enregistrée au RNCP.
  • Elle est en cours de validité.

Pour le vérifier : 

  • Récupérez l’intitulé ou le numéro de la certification : RNCPXXXXX ou RSXXXX.
  • Tapez-le dans la barre de recherche de l’outil mis gratuitement à votre disposition par France compétences. 
  • Toutes les caractéristiques de la formation s’afficheront à l’écran. Vous pourrez contrôler l’habilitation de l’organisme de formation à préparer la formation et si la certification est en cours de validité.

En cas de doute, n’hésitez pas à appeler l’organisme de formation.

Pour vos projets de reconversion professionnelle dans les RH, le management, la gestion de projet, l’ingénierie pédagogique ou le commerce, Evocime est l’organisme de formation de référence. Evocime propose des formations métiers pour changer de voie : 

Les formations sont nombreuses. Contactez Evocime pour en savoir plus. 

Bon à savoir : d’autres critères permettent de juger de la qualité d’une formation. Par exemple, la certification Qualiopi.

2e critère de choix : les objectifs de la formation

Le nouveau métier que vous préparez se distingue par des compétences techniques (hard skills) et des compétences comportementales (soft skills) qui lui sont propres. Les recruteurs vont chercher des candidats qui détiennent celles-ci.  

Pour répondre aux vrais enjeux professionels des entreprises, votre organisme de formation doit connaître les réalités de terrain. Et proposer une formation en adéquation avec celles-ci. C’est votre employabilité qui est en jeu. Sans un CV qui réponde aux attentes des entreprises, vous diminuez vos chances d’être embauché.

Avant de vous inscrire auprès d’un organisme de formation, consultez attentivement le programme de la formation. Il doit faire état : 

  • Des objectifs pédagogiques de la formation.
  • Des compétences visées.
  • Des débouchés métiers.

Comparez-le avec les fiches de poste ou les fiches métiers de l’emploi visé. Le programme doit correspondre en totalité (ou en quasi-totalité) avec celles-ci.

Notre conseil : privilégiez toujours les organismes de formation qui font appel à des formateurs-experts dans leur domaine. Ceux-ci sont les mieux placés pour adapter leurs cours aux attentes du marché du travail. Vous êtes ainsi assuré de répondre aux besoins des entreprises.

3e critère : le mode de formation

Pour vous donner les meilleures chances de décrocher la certification préparée à l’issue de vos heures de formation, les modalités d’enseignements doivent correspondre à vos attentes.

2 modes principaux de formation sont proposés par les organismes : 

  • L’initiale. Elle est basée sur 100 % de cours théoriques. Un stage peut éventuellement ponctuer la formation.
  • L’alternance. Elle alterne des phases théoriques et des phases pratiques en entreprise, selon un rythme établi en amont. Par exemple, 3 semaines en entreprise et 1 semaine de cours chaque mois.

Si vous recherchez des études professionnalisantes, l’alternance est alors faite pour vous. Elle vous permet de mettre en pratique tous les savoirs transmis sur les bancs de l’école. Elle bénéficie d’autres avantages non négligeables : 

  • Le prix de la formation est pris en charge par l’OPCO (Opérateur de compétences) dont dépend votre entreprise d’accueil.
  • Vous percevez un salaire pendant toute la durée de votre alternance.
  • Elle vous permet de vous constituer une première expérience professionnelle.
  • Elle vous permet de vous créer votre réseau professionnel.

En revanche, la formation en initiale vous offre une formation théorique plus complète et plus approfondie que dans le cadre de l’alternance.

Interrogez l’organisme de formation sur le mode de formation prévu pour votre formation. Puis choisissez celui qui vous correspond le mieux entre alternance et initial.

Bon à savoir : se former en alternance pour changer de métier, c’est possible ! Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, vous signerez un contrat de professionnalisation. Le contrat d’apprentissage quant à lui est adapté aux étudiants qui poursuivent leur formation initiale.

4e critère : le format des cours

La digitalisation des processus bénéficie au monde de la formation professionnelle. Les formats proposés s’adaptent à quasi toutes les situations professionnelles et utilisent des outils numériques (digital learning). Que vous ayez beaucoup de temps ou moins de temps à consacrer à vous former, vous trouverez forcément un organisme de formation qui vous convienne.

Les cours peuvent être suivis : 

  • En présentiel : vous vous déplacez physiquement dans les locaux de l’organisme de formation.
  • À distance : vous pouvez suivre votre formation en ligne, là où bon vous semble (chez vous, en vacances, dans un café…). On parle alors de formation e-learning.
  • En blended learning : la formation allie cours en présentiel avec un formateur et cours à distance.

Les heures de formation peuvent être plus ou moins longues : 

  • Formation courte : micro learning.
  • Formation longue : sur plusieurs mois ou plusieurs années.

Le temps de formation peut être : 

  • Synchrone : moment de formation collectif au même moment.
  • Asynchrone : modules de formation en ligne permettant d’acquérir de nouvelles connaissances à son rythme.

Demandez à l’organisme de formation sous quel format les cours sont dispensés. En fonction de votre organisation personnelle, choisissez l’école qui vous permet de vous former sereinement. 

Bon à savoir : le métier de e-formateur à le vent en poupe. Si vous cherchez une voie pour votre reconversion professionnelle, le monde de la formation digitale a besoin de renforts.

5e critère : le prix de la formation

Une formation a un coût. Le prix varie d’un organisme de formation à l’autre.

Demandez le montant de la formation que vous souhaitez suivre auprès de différentes structures. Vous pourrez ainsi faire une comparaison et choisir le centre de formation qui entre dans votre budget.

Bon à savoir : le financement de votre formation est un sujet à ne pas mettre de côté. Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour mener à bien votre projet professionnel. Vous pouvez utiliser les droits acquis sur votre Compte Personnel de Formation (CPF). Vous pouvez aussi financer votre formation avec vos finances personnelles, en une ou plusieurs fois. Vous pouvez encore la faire financer par votre entreprise (par exemple, dans le cadre du plan de développement des compétences). Parlez-en avec l’organisme de votre choix pour évoquer ensemble le financement possible.

6e critère : les modalités d’admission dans l’organisme de formation

Les conditions d’accès à la formation varient d’une école à l’autre. Vous les trouverez sur le site des organismes.

Par exemple : 

  • Avoir un projet professionnel en lien avec les débouchés métiers de la formation.
  • Être titulaire d’une certification professionnelle de niveau xxx (Bac +xxx).
  • Disposer d’une expérience professionnelle de xxx à xxx ans dans le secteur du xxx.
  • Avoir une bonne connaissance en xxx. 

Assurez-vous de correspondre à tous les critères d’admission avant de faire parvenir votre candidature.

Avant de vous sélectionner, il est également possible que le centre vous fasse passer un test, un entretien de motivation. Il peut aussi vous demander de préparer un cas pratique pour évaluer à la fois vos compétences déjà acquises et votre motivation à suivre la formation. Le processus d’admission est généralement indiqué sur la plaquette de la formation.

7e critère : le taux de retour à l’emploi

Un bon organisme de formation dispose d’un fort taux de retour à l’emploi. C’est-à-dire que les apprenants trouvent facilement un travail en sortant de leur formation.

Vous retrouverez ce taux mis en avant sur les sites web des organismes. Vous pouvez aussi directement interroger l’école sur ce point ou les alumnis.

8e critère : l’accompagnement proposé

Un bon établissement accompagne ses apprenants tout au long de la formation, et même après, pour s’assurer du bon déroulement de l’apprentissage et du retour rapide à l’emploi.

Un service dédié de l’organisme doit pouvoir : 

  • Vous guider dans votre projet de reconversion professionnelle.
  • Vous suivre durant votre parcours de formation.
  • Vous accompagner dans votre retour à l’emploi :

Renseignez-vous pour savoir si l’école dispose de référents pour vous permettre de suivre vos formations dans les meilleures conditions.

Organisme de formation, ce qu’il faut retenir

8 points essentiels doivent être scrutés pour sélectionner les bons organismes de formation dans le cadre d’un changement de carrière : 

  1. Vérifier que la certification délivrée est reconnue par l’État.
  2. Vérifier que les objectifs de la formation sont en adéquation avec les besoins des entreprises.
  3. S’informer sur le mode de formation proposé : alternance ou initial.
  4. Se renseigner sur le format des cours.
  5. Demander le prix de la formation et évoquer les financements possibles (par exemple, le CPF, ou l’OPCO dans le cadre de l’alternance).
  6. S’informer sur les modalités et le processus d’admission.
  7. Se renseigner sur le taux de retour à l’emploi.
  8. Demander si des référents suivent votre projet professionnel de reconversion et votre formation.

Avec tous ces conseils en poche, vous êtes en mesure de faire le bon choix ! 

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Quels sont mes droits à la formation ?

Date :

La formation professionnelle est essentielle pour maintenir ses connaissances à jour. Les avancées technologiques sont constantes. Les pratiques métiers évoluent avec elles. Suivre des heures de formation tout au long de sa carrière est la clé pour garantir son employabilité et monter en compétences dans son entreprise. Quels sont les droits à la formation existants pour les salariés français ? La loi impose-t-elle des obligations aux employeurs ? Comment financer sa formation professionnelle tout au long de son parcours ? Nos réponses.

Droit à la formation, qu’est-ce que c’est ?

Le droit à la formation, c’est tout simplement la possibilité pour chaque salarié de suivre des formations tout au long de sa carrière professionnelle.

Ces formations permettent notamment (articles L6311-1 et L6313-3 du Code du travail)

  • L’insertion des travailleurs sur le marché de l’emploi.
  • Le maintien dans l’emploi des salariés en poste : 
    • Adaptation du poste de travail.
    • Développement de nouvelles compétences.
    • Lutte contre l’obsolescence des compétences.
  • D’acquérir une qualification plus élevée et de viser une évolution de poste.
  • De favoriser la mobilité interne.

Bon à savoir : le droit à la formation vise la formation professionnelle continue. C’est-à-dire la formation des salariés entrés sur le marché du travail. Elle se distingue de la formation initiale qui s’adresse aux étudiants, dans la continuité de leur scolarité.

Droits à la formation, que dit la loi ?

La formation professionnelle, et notamment le droit à la formation, est encadrée par le Code du travail. Celui-ci pose le cadre et définit les droits et les obligations de chacun.

Le droit à la formation des salariés

Les salariés ont la possibilité de suivre des formations, à leur initiative

Ce droit à la formation concerne tous les salariés sans condition d’ancienneté et de contrat : 

  • En CDI (contrat à durée indéterminée).
  • En CDD (contrat à durée déterminée).
  • Les salariés intérimaires.
  • Les demandeurs d’emploi.

Différents dispositifs de formation sont ouverts : 

  • Le Compte Personnel de Formation (CPF) / ex DIF : ce dispositif permet : 
    • De cumuler des droits à la formation dès que vous commencez à travailler, et jusqu’à votre départ en retraite. Vous gagnez 500 euros par année de travail, avec un plafond maximum de 5 000 euros. Consultez votre compte pour connaître le montant que vous avez accumulé. L’alimentation du CPF est automatique.
    • De vous proposer des formations compatibles avec le dispositif.
    • De dépenser vos droits à la formation acquis, à votre seule initiative. Le CPF prend en charge la quasi-totalité des frais de formation. Vous devez obligatoirement participer au financement à hauteur de 100 euros. Mais votre employeur peut vous proposer de les prendre à sa charge.
    • De suivre la formation en dehors de vos heures de travail. Pendant le temps de travail, vous devez obtenir l’accord de votre employeur. 
  • Le Projet de Transition Professionnel (PTP) : si vous justifiez d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, dont 12 mois dans l’entreprise, quelle qu’ait été la nature des contrats de travail successifs, le PTP vous permet de financer une formation certifiante en lien avec un projet de reconversion professionnelle.
  • La reconversion ou promotion par alternance (Pro-A) : elle vous permet de bénéficier d’une formation pour changer de métier ou pour vous maintenir dans l’emploi si vous avez un niveau de qualification inférieur à un Bac +3.
  • Le congé pour examen
  • Le congé de formation de cadres et animateurs de jeunesse.
  • Les formations qui concernent l’exercice d’une fonction d’élu (représentant du personnel, représentant syndical, conseiller des prud’hommes, etc.).

Bon à savoir : vous avez droit à un entretien professionnel avec votre employeur tous les 2 ans. Cet échange vous permet de définir avec lui vos perspectives d’évolution professionnelle ainsi que les formations qui vous seraient utiles. Tous les 6 ans, toujours dans ce cadre, vous devrez faire avec lui un état des lieux récapitulatif de votre parcours de formation.

Les obligations de formation des employeurs envers leurs salariés

L’employeur a l’obligation de proposer des actions de formation professionnelle à ses collaborateurs. À son initiative (article L6312-1 du Code du travail). La loi définit l’action de formation professionnelle comme un parcours pédagogique qui permet d’atteindre un objectif professionnel (article L6313-2 du Code du travail).

Les actions de formation doivent permettre d’adapter le poste de travail au salarié et à les maintenir dans leur emploi (article L6321-1).

Mais bien au-delà de l’aspect légal, la formation prend tout son sens en entreprise. Elle permet aux employeurs d’avoir dans leurs effectifs des talents compétents pour garantir la croissance et la compétitivité de l’entreprise. Elle est donc essentielle ! 

Les formations proposées peuvent être : 

  • Suivies sur le temps de travail ou non. Lorsqu’elles se déroulent pendant les heures de travail, elles sont considérées comme du temps de travail effectif. Elles doivent donc être rémunérées par votre employeur (article L6321-2).
  • Être réalisées à distance ou non.

Celles-ci doivent être certifiantes. La certification professionnelle est un précieux sésame face aux recruteurs. Elle permet d’attester du sérieux de la formation et des enseignements reçus.

Pour répondre à son obligation légale de formation, votre employeur peut élaborer un plan de développement des compétences, à son initiative et après consultation des représentants du personnel. 

Dans ce cadre, les collaborateurs ne peuvent pas refuser les formations qui leurs sont proposées. 

De sa propre initiative, le salarié peut aussi demander à suivre une formation prévue au plan. L’employeur peut faire droit à cette demande ou la refuser.

Au-delà des actions de formation, le plan de développement des compétences peut aussi proposer un bilan de compétences et la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Bon à savoir : l’employeur a également une obligation de formation générale à la sécurité de ses salariés (article L4121-1 du Code du travail). À ce titre, il doit mettre en place des actions de formation spécifiques.

À noter : autre obligation des entreprises en matière de formation professionnelle, elles doivent participer à son financement : 

  •  En consacrant un pourcentage minimum de leur masse salariale à des actions de formation.
  • En s’acquittant d’une taxe d’apprentissage.

Où exercer ses droits à la formation ?

En tant que salarié, vous pouvez exercer vos droits à la formation dans plusieurs cadres :

  1. Un centre de formation reconnu par l’État.
  2. Une formation en entreprise : votre employeur peut organiser des formations internes pour ses salariés. 
  3. Une plateforme de formation en ligne : plateformes de formation e-learning pour concilier formation et emploi.
  4. Une université ou un établissement d’enseignement supérieur.

Vous souhaitez monter en compétences ou engager une reconversion dans les ressources humaines, le management, la gestion de projet, l’ingénierie pédagogique ou le commerce ? Evocime est l’organisme qu’il vous faut ! Il propose aux salariés des formations métiers pour changer de voie : 

Les formations sont nombreuses. Contactez Evocime pour en savoir plus. 

Les autres questions que vous vous posez sur les droits à la formation

Un employeur peut-il refuser un droit à la formation ?

Plusieurs situations doivent être distinguées : 

  • Dans le cadre du CPF : 
    • La formation du salarié se déroule en dehors de son temps de travail : non, votre employeur ne peut pas vous refuser de la suivre. Sur votre temps libre, vous n’êtes pas lié avec l’entreprise.
    • La formation se déroule pendant les heures de travail : oui, il peut vous la refuser. 
  • Dans le cadre du Plan de développement des compétences : si vous demandez à suivre une formation alors que vous n’étiez pas visé par celle-ci, il peut vous la refuser. 
  • Dans le cadre de la Pro-A : il peut vous refuser ce dispositif.
  • Dans le cadre du PTP : il peut refuser l’autorisation d’absence si la demande a été formulée hors délai ou si l’ancienneté du collaborateur n’est pas suffisante. Son refus doit toujours être justifié. 
  • Congés spécifiques : il peut reporter ou refuser la demande pour raisons de nécessité de service ou d’effectifs.

Comment formuler une demande de formation à son patron ?

L’écrit est toujours à privilégier. Mais pour des raisons évidentes de transparence, il est préférable d’en parler préalablement à son manager.

Votre courrier ou votre mail doit contenir les informations essentielles suivantes : 

  • L’intitulé de la formation.
  • La date de début et de fin.
  • La description précise : objectifs, compétences acquises.
  • Le nombre d’heures total de la formation.
  • Le nom de l’organisme de formation.
  • L’intitulé de l’examen concerné.
  • La date de l’examen.
  • Dans quel cadre vous souhaitez suivre vos cours : CPF, PTP…
  • Quand se dérouleront les cours : sur vos heures de travail ou en dehors.

Modèle pour demander une autorisation d’absence pour formation à son employeur

En panne d’inspiration, voici un modèle de courrier à personnaliser.

 

Objet : Demande d’autorisation d’absence pour suivre une formation professionnelle continu

Madame, Monsieur,

Par le présent écrit, je souhaiterais vous faire part de mon souhait de suivre la formation suivante … [Intitulé de la formation] dispensée par … [Nom de l’organisme de formation]. 

À ce titre, je sollicite une autorisation d’absence, dans le cadre de … [Préciser le dispositif de formation dans lequel votre formation s’inscrit. Par exemple, le CPF].

La formation se déroulera à temps … [indiquer complet ou partiel] du … au … [Indiquer la date de début et de fin de la formation], pour une durée totale de … heures. 

La date d’examen est fixée le …  [Préciser la date d’examen].

Dans l’attente de votre réponse qui je l’espère sera favorable, 

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

[Signature]

Article

Faut-il obligatoirement démissionner pour se reconvertir ?

Date :

Vous avez un projet de reconversion professionnelle et vous vous interrogez sur la marche à suivre pour le mener à bien ? Les enjeux sont importants. Si vous êtes en poste, une formation peut vous priver un temps de revenus. Sachez qu’il existe des options pour vous former sans avoir besoin de quitter votre emploi actuel. Mais si la démission s’avère la seule solution pour atteindre vos objectifs, l’assurance chômage peut dans certains cas vous être ouverte. Tout dépend de votre plan d’action. Faut-il démissionner pour se reconvertir ? Nos réponses.

Collègue concentrée

Bien préparer sa reconversion professionnelle avant de démissionner

Le préalable à une reconversion réussie, c’est une bonne préparation. Il est essentiel de se poser les bonnes questions en amont : 

  • Pourquoi veut-on changer de voie ? 
  • Le métier visé est-il porteur ?
  • Quels sont les sacrifices financiers et personnels que l’on est prêt à faire ? 
  • Quelle formation suivre pour atteindre mon objectif de carrière ?
  • Quand et comment peut-elle être suivie ?
  • Est-ce compatible avec mon emploi actuel ?
  • Suis-je contraint de démissionner pour suivre ma formation ou mon projet professionnel peut être réalisé dans le cadre de mon travail ?

La reconversion est un processus complexe qui demande du temps et de la réflexion

Choisir la bonne formation est essentiel pour garantir le succès de votre changement de cap. Evocime est un organisme de formation reconnu. Il vous accompagne dans votre projet de reconversion avec des formations métiers : 

Celles-ci sont réalisées en blended learning et durent entre 3 mois et 1 an. Elles alternent heures en présentiel et heures en distanciel. Les journées de formation à distance ont lieu de manière synchrone. Le formateur et les élèves sont connectés en même temps. La formation requiert donc une disponibilité à temps plein sur la durée du parcours.

La démission pour se reconvertir permet-elle de toucher le chômage ?

La démission est un mode de rupture du contrat de travail. Elle intervient à l’initiative du salarié. 

En principe, démissionner ne permet pas de toucher des indemnités chômage (Allocation de Retour à l’Emploi – ARE). Mais la loi prévoit des exceptions. 

Si vous remplissez les conditions suivantes, l’ARE pourra vous être versée pendant votre reconversion : 

  • Avoir un projet de reconversion professionnelle qui nécessite le suivi d’une formation (ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise).
  • Justifier d’au moins 1 300 jours travaillés dans les 60 mois (soit 5 années) qui précédent votre démission. Chez 1 ou plusieurs employeurs.
  • Être en CDI dans le secteur privé.
  • Demander un conseil en évolution professionnelle (CEP) avant de démissionner pour évaluer les chances de succès de votre projet et vous accompagner dans l’élaboration de votre dossier.
  • Obtenir une attestation du caractère réel et sérieux de votre reconversion par Transition Pro. Autrement dit, que la formation choisie est cohérente avec votre projet (métier visé et perspective d’emploi). 
  • Déposer sa demande d’ARE dans les 6 mois qui suivent la notification de la décision.

Si vous avez un projet professionnel validé, la démission est alors considérée comme légitime et vous permet d’avoir droit aux allocations de retour à l’emploi.

Quels sont les modes de formation possibles dans le cadre d’une reconversion professionnelle ?

Plusieurs modes de formation sont mis à la disposition des élèves : 

  • E-learning : 100 % en ligne. Énorme avantage, les formations e-learning peuvent être suivies en tout lieu et à n’importe quel moment.
  • Blended learning : combiner présentiel et distanciel.
  • Serious game : mises en situation professionnelle. 
  • Micro learning : format d’apprentissage court et accéléré.
  • Synchrone : sur le temps de travail.
  • Asynchrone : formation suivie au rythme de l’apprenant. 

À vous de choisir celui qui vous convient le mieux en fonction du temps que vous disposez.

Option 1 : je démissionne pour suivre une formation

Cette option s’impose si la formation de votre choix n’est pas compatible avec le maintien de votre contrat de travail

Par exemple car : 

  • La formation est longue.
  • Elle nécessite un investissement total, sur les heures de travail.

Démissionner permet de consacrer toute son énergie et son temps à son nouveau projet. Cette immersion totale peut être bénéfique, surtout si la reconversion nécessite un apprentissage intense. 

Pour que la démission de votre CDI vous ouvre des droits au chômage, les conditions ci-dessus exposées doivent être cumulées. Dans le cas inverse, vous devez compter sur vos économies personnelles pour subvenir à vos besoins le temps de la formation.

Ne sous-estimez pas l’impact financier d’une démission. En quittant votre emploi, vous quitterez des revenus stables. Si votre reconversion prend plus de temps que prévu, vous pourrez être confronté à des épisodes de stress. L’anticipation est alors la clé pour une formation sereine.

À noter : la demande du CEP doit intervenir avant la démission. Dans le cas contraire, votre projet ne sera pas recevable et vous ne pourrez pas bénéficier de l’allocation chômage.

Bon à savoir : n’oubliez pas que, même démissionnaire, vous serez soumis à un préavis de départ pour permettre à votre employeur de se retourner. Veillez à bien le prendre en compte lorsque vous vous inscrirez à une session de formation.

Option 2 : les alternatives possibles si je ne démissionne pas pour me reconvertir

Plusieurs alternatives existent pour envisager une reconversion sans quitter son emploi immédiatement. Se reconvertir en CDI sans avoir à démissionner, c’est possible.

Suivre sa formation sans démissionner sur son temps libre

Certains organismes de formation proposent des formations à distance asynchrones lorsque l’apprentissage d’un métier le permet. C’est-à-dire suivies par l’élève quand il le souhaite. Par exemple, en dehors de ses heures de travail. Ainsi, il est possible de se reconvertir tout en conservant son poste. Cela permet de continuer à bénéficier d’un revenu stable tout en progressant dans son nouveau projet. 

La digitalisation des parcours de formation permet de combiner activité professionnelle et heures de formations. 

Bon à savoir : vous pourrez financer votre formation avec votre CPF.

Suivre sa formation sans démissionner sur son temps de travail

Plusieurs dispositifs légaux vous permettent de vous former sur votre temps de travail, avec l’accord de votre employeur

  • En suivant un projet de transition professionnelle (PTP).
  • En bénéficiant d’une reconversion ou promotion par alternance (ex-période de professionnalisation), dite Pro-A.
  • En demandant un congé sans solde de 3 mois pour vous permettre de suivre une formation courte.

Parlez-en avec votre employeur ! 

Le passage à temps partiel

Une autre option consiste à réduire progressivement son activité actuelle, en passant à temps partiel. Le mi-temps permet de consacrer du temps à son projet de reconversion. 

Cette approche permet de maintenir une source de revenus tout en se libérant du temps pour la formation.

Démissionner pour se reconvertir, ce qu’il faut retenir

Si vous avez envie de changer de métier, la démission n’est pas la seule option qui s’offre à vous. Surtout si vous souhaitez conserver une stabilité financière.

Vous pouvez, avec l’accord de votre employeur, suivre une formation sur vos heures de travail.

Vous pouvez aussi apprendre les bases de votre futur métier sur votre temps libre. Les organismes de formation proposent de plus en plus de formations courtes asynchrones, 100 % à distance.

Si la démission de votre CDI est votre seule alternative, vous pourrez bénéficier du chômage si : 

  • Vous justifiez d’au moins 1 300 jours travaillés dans les 60 mois (soit 5 années) qui précédent votre démission. Chez 1 ou plusieurs employeurs.
  • Vous êtes en CDI dans le secteur privé.
  • Vous demandez un conseil en évolution professionnelle (CEP) pour évaluer les chances de succès de votre projet.
  • Vous obtenez une attestation présentant le caractère réel et sérieux de votre reconversion par Transition Pro. 
  • Vous déposez une demande d’ARE dans les 6 mois qui suivent la notification de la décision.

Dans le cas inverse, il vous faudra envisager d’autres sources de revenus pendant toute la durée de vos enseignements.

Votre CPF peut prendre en charge tout ou partie du montant de la formation.

Bonne reconversion !

Article

Comment bien accompagner le projet de formation professionnelle de vos équipes ?

Date :

Dans un contexte de transformation rapide des métiers, la formation continue est devenue un levier stratégique indispensable pour maintenir la compétitivité et l’adaptabilité des entreprises. Mais aussi pour fidéliser les collaborateurs. En misant sur l’upskilling, vous œuvrez favorablement à la rétention des talents de votre entreprise. Comment bien accompagner vos équipes dans leur projet de formation professionnelle ? Comment concilier besoins de l’entreprise et aspirations professionnelles des salariés ? Nous vous proposons 6 étapes clés.

Equipe travaillant sur leurs ordinateurs

Etape 1 : bien comprendre les enjeux d’un plan de formation professionnelle

Les technologies et les méthodes de travail évoluent rapidement. Notamment avec l’automatisation des processus, l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) et l’émergence de nouveaux outils numériques.

Pour rester compétitives, les entreprises doivent continuellement former leurs équipes pour maintenir leur niveau de connaissances au plus haut. Des salariés compétents et à jour sur les nouvelles technologies ou les nouvelles méthodologies de travail seront plus efficaces et plus productifs.

Plus encore, sur certains métiers en tension, il existe de réelles difficultés de recrutement. Mettant parfois en péril l’activité de l’entreprise qui fonctionne avec des effectifs réduits. Valoriser l’upskilling de ses équipes permet de limiter les besoins en main-d’œuvre. Les collaborateurs restent opérationnels, plus besoin de recruter pour ajouter de nouvelles compétences.

Enfin, former vos talents permet de réduire le turnover. Un salarié qui se sent valorisé et accompagné dans sa carrière sera plus enclin à rester dans l’entreprise. Miser sur la fidélisation et l’employabilité sont des objectifs gagnants.

Pour toutes ces raisons, l’entreprise a intérêt à bien accompagner tous les projets internes de formation professionnelle.

Etape 2 : recueillir régulièrement les besoins en formation des collaborateurs

Pour connaître les envies de formation ou d’évolution professionnelle de vos salariés, prévoir des entretiens réguliers est la bonne démarche à adopter. Le rendez-vous physique est alors la meilleure option pour un échange en toute transparence.

Instaurez des moments d’échanges conviviaux pour recueillir les envies ou les besoins en formations de vos équipes.

Bon à savoir : la loi vous oblige à un entretien professionnel tous les 2 ans (article L6315-1 du Code du travail). Mais rien ne vous interdit de prévoir chaque année un point sur les besoins en formation de vos salariés. Il peut par exemple être mené à l’occasion de l’entretien annuel individuel.

Etape 3 : personnaliser le projet de formation professionnelle de chaque salarié

Un plan de formation professionnelle réussi est un plan qui répond en tout point aux besoins de la personne qui le suit. S’il est ciblé sur ses attentes, son assiduité et sa motivation s’en trouveront renforcés.

Encouragez des discussions ouvertes pour cerner au mieux les objectifs de formation de chacun. Ils varieront d’une personne à l’autre. 

Certains peuvent souhaiter évoluer vers des postes de management, se spécialiser dans un domaine technique ou acquérir de nouvelles compétences dans un secteur différent. D’autres auront des envies de mobilité professionnelle. Ou un besoin de reconversion professionnelle.

Vous pourrez imaginer ensemble le plan de formation idéal. 

Bon à savoir : si votre salarié souhaite faire le point sur sa situation professionnelle avec un tiers, vous pouvez l’orienter vers le conseil en évolution professionnelle (CEP). C’est un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé. Vous pouvez aussi lui proposer de faire un bilan de compétences. Par exemple, réalisé avec son CPF.

Etape 4 : mettre en œuvre le projet de formation professionnelle dans l’entreprise

Plusieurs outils sont à la disposition des employeurs pour œuvrer à la mise en place concrète d’un projet de formation professionnelle.

Accompagnement individualisé à l’initiative du salarié

À la demande de votre salarié, vous l’épaulez dans la construction de son projet professionnel individuel. Vous définissez ensemble : 

  • Le cadre de la formation.
  • L’organisme de formation.
  • Les formations adéquates.
  • Les heures et les sessions de formation.
  • Le financement.
  • Ect.

L’organisme choisi doit proposer un catalogue de formation qui répond à vos attentes communes en termes de contenu et aux dernières tendances d’enseignement. 

Chez Evocime, les formations proposées sont variées : 

  • RH.
  • Soft skills.
  • Réglementation sociale.
  • Pédagogie.
  • RSE.
  • Outils numériques.
  • Green.
  • Intelligence artificielle (IA).
  • Ect.

La digitalisation des parcours de formation est aujourd’hui la méthode de formation la plus efficace pour combiner rythme de travail et montée en compétences des talents. 

En fonction de la culture de votre organisation, plusieurs options s’offrent à vous : 

  • E-learning : 100 % en ligne. Énorme avantage, les formations e-learning peuvent être suivies en tout lieu et à n’importe quel moment.
  • Blended learning : combiner présentiel et distanciel.
  • Serious game : mises en situation professionnelle. 
  • Micro learning : format d’apprentissage court et accéléré.
  • Synchrone : sur le temps de travail.
  • Asynchrone : formation suivie au rythme de l’apprenant. 

Bon à savoir : investir dans une plateforme de digital learning, LMS (Learning Management System), est une bonne idée. Elle est devenue un outil incontournable de la formation à distance. Vous pourrez ainsi centraliser toutes les formations proposées à vos salariés en un seul endroit. 

À noter : la formation idéale ne figure pas au catalogue ? N’hésitez pas à contacter Evocime. Vous pourrez voir ensemble comment personnaliser votre contenu.

Le plan de développement des compétences à l’initiative de l’employeur

Le plan de développement des compétences contient l’ensemble des actions de formation prévues par l’employeur dans l’entreprise (articles L6321-1 et L6312-1 du Code du travail)

Il peut viser spécifiquement un salarié. Mais aussi être collectif. L’employeur en est l’architecte.

L’employeur est libre de choisir les salariés qu’il souhaite faire bénéficier d’une formation.

Le projet de transition professionnelle (PTP)

Pour les salariés qui envisagent une reconversion professionnelle, le projet de transition professionnelle (PTP), ou CPF de transition, permet de s’absenter pour suivre une formation certifiante (articles L6323-16 à L6323-17-6 du Code du travail).  

Il est ouvert aux salariés qui justifient d’une activité salariée d’au moins 2 ans, dont 1 an dans la même entreprise.

L’employeur doit donner son accord. 

Les salariés bénéficient alors d’un congé spécifique lorsque les formations sont suivies en tout ou partie sur le temps de travail.

La reconversion ou la promotion par alternance

Les salariés qui souhaitent se lancer dans un projet de reconversion peuvent bénéficier de la reconversion ou la promotion par alternance, appelée Pro-A (article L6324-1 du Code du travail)

Elle ne peut concerner que ceux qui ont un niveau de qualification inférieur au grade de la licence (Bac+3), et : 

  • En CDI.
  • Sportif ou entraîneur professionnel en CDD.
  • En contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée.
  • En position d’activité partielle.

Etape 5 : aborder le financement du projet de formation professionnelle

Dans le cadre du plan de développement des compétences, les frais de formation sont à la charge de l’employeur.

Dans le cadre de la Pro-A, la formation est prise en charge par l’OPCO.

Dans le cadre du PTP, le salarié doit financer sa formation en mobilisant en priorité son CPF. Si ses droits ne sont pas suffisants, et après accord de la commission de financement de Transitions pro, le prix de la formation peut être pris en charge par cette dernière.

Dans les autres situations, l’employeur peut proposer de financer tout ou partie du projet de formation. Sans aucune obligation. 

Le collaborateur peut également mobiliser son CPF.

Etape 6 : suivre l’avancée du plan de formation professionnelle

Il est important de suivre l’impact de chaque projet de formation sur la performance de l’entreprise et sur la satisfaction de votre salarié. 

Vous pouvez :

  • Mesurer l’efficacité de la formation. Utilisez des indicateurs de performance pour évaluer si les compétences acquises ont un impact tangible sur la productivité ou sur la qualité des projets réalisés. 
  • Suivre la progression des salariés en leur proposant des entretiens réguliers post-formation. Vous pourrez ainsi ajuster les besoins en formation si nécessaire.
  • Évaluer la satisfaction des salariés. Un feedback régulier des participants permet d’identifier les points à améliorer dans le plan de formation. Vous pouvez par exemple envoyer une enquête de satisfaction.

Projet de formation professionnelle, ce qu’il faut retenir

Plan de développement des compétences de l’entreprise, PTP, reconversion ou promotion par l’alternance ou simple demande de formation à l’initiative de votre salarié, il existe de nombreuses façons de répondre aux souhaits de formation de vos équipes.

Accompagner les différents projets est la bonne démarche pour assurer la compétitivité de votre entreprise tout en favorisant la motivation et l’épanouissement de vos collaborateurs. 

En mettant en place un plan de formation adapté, en co-construisant des parcours personnalisés avec vos salariés et en facilitant leur accès à la formation, vous permettez à vos équipes de développer les compétences dont elles ont besoin pour booster leur employabilité. 

Faire bénéficier vos équipes d’une formation, c’est un investissement à long terme qui renforcera non seulement leurs capacités, mais aussi la croissance et l’innovation au sein de votre entreprise.

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