Tout savoir pour devenir responsable de formation

Vous souhaitez devenir responsable de formation ? Ce professionnel de la formation continue occupe un poste stratégique au sein des entreprises. Bien que le salariat ne soit pas le seul mode d’exercice de ce travail. Le métier a le vent en poupe. Il fait partie du top 5 des profils les plus recherchés dans les RH. Pourquoi ? Car dans un marché de l’emploi de plus en plus tendu, voire pénurique pour certains métiers, les employeurs ont changé de stratégie. Ils misent sur la rétention des talents déjà présents dans les locaux en leur proposant des formations adaptées. Le développement de leurs compétences est au cœur des priorités. Un concept gagnant – gagnant. Rôle, missions, compétences clés, formation, salaire et perspectives d’évolution, découvrez l’essentiel à savoir sur le métier de responsable de formation.

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Qu’est-ce qu’un responsable de formation ?

Comme son nom l’indique, le responsable de formation est chargé de la formation des collaborateurs de l’entreprise.

Le plus souvent, il est rattaché à la direction des ressources humaines de l’entreprise. Son supérieur hiérarchique est généralement le directeur des ressources humaines (DRH).

Bon à savoir : dans les offres d’emploi, vous pouvez aussi lire l’intitulé de poste en anglais, Digital learning manager. Ou d’autres intitulés en français, comme chef de projet formation, gestionnaire de formation ou responsable pédagogique. Si les termes diffèrent, l’essence même du métier reste la même.

Quel est le rôle d’un responsable de formation ?

Le chargé de formation doit mettre tout en œuvre pour préserver et développer les compétences des salariés de l’entreprise.

Il doit à la fois : 

  • Préserver la compétitivité de son organisation en maintenant un niveau d’excellence.
  • Préserver les intérêts des salariés en travaillant leur employabilité.

Le rôle du responsable de formation est fondamental pour la pérennité de l’entreprise. En investissant dans un solide plan de formation, il : 

  • Fidélise les collaborateurs grâce au développement de leurs compétences.
  • Retient les talents en misant sur un meilleur engagement.
  • Réduit le taux de turnover.
  • Assure la croissance de l’entreprise.

Bon à savoir : dans les grandes entreprises, il est souvent à la tête d’une équipe de chargés de formation qui ont un rôle plus opérationnel. Le responsable de formation se concentre alors sur la stratégie de formation et sur l’établissement des budgets.

Quelles sont les missions du responsable de formation ?

Pour proposer des formations en adéquation avec les besoins de l’entreprise, le responsable de formation doit : 

  • Définir les axes de formation prioritaires en fonction de l’orientation politique et stratégique définie dans l’entreprise.
  • Analyser et définir les besoins en formation des salariés de l’entreprise.
  • Établir un cahier des charges précis.
  • Trouver les formations pertinentes pour remplir ces besoins.
  • Convaincre du bien-fondé des formations proposées.
  • Sélectionner les bons intervenants.
  • Établir un plan de développement des compétences.
  • Tenir le budget annuel et pluriannuel alloué à la formation des salariés. 
  • Monter des dossiers pour obtenir des financements de divers acteurs : État, région, OPCO…
  • Mettre en place des indicateurs de suivi des performances, KPI.
  • Encadrer l’équipe des chargés de formation.
  • Assurer une veille législative sur la formation professionnelle.

Où travaille le responsable de formation ?

Le développement des compétences est l’affaire de toutes les entités qui emploient des collaborateurs.

Le responsable de la formation peut être salarié. Il travaille dans toutes les tailles d’entreprise et dans tous les secteurs d’activité. Partout en France, à Paris et dans toutes les autres villes. Des opportunités d’emploi sont également présentes dans les collectivités.

Il peut aussi avoir un statut de consultant, missionné par un cabinet de conseil dans une entreprise lorsque la gestion de la formation est externalisée.

Enfin, il peut exercer comme indépendant, souvent après plusieurs années d’expérience comme salarié.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon responsable de formation ?

Pour vous donner les meilleures chances de taper dans l’œil du recruteur, plusieurs compétences techniques indispensables sont requises : 

  • Bien connaître le secteur d’activité dans lequel évolue l’entreprise ainsi que du panel de métiers proposés.
  • Connaître les règles juridiques encadrant le droit à la formation professionnelle en France.
  • Maîtriser les rudiments de la gestion de projets.
  • Savoir évaluer et préparer un budget de formation.
  • Maîtriser les outils digitaux (logiciel RH, outils pédagogiques). La digitalisation des process n’a pas épargné le monde de la formation. En plus de formation en présentiel, de nombreuses autres possibilités peuvent être proposées aux salariés : digital learning, serious games, Mooc, classes virtuelles, blended learning

Bon à savoir : certains outils d’intelligence artificielle sont en mesure, après avoir recueilli des datas spécifiques à l’entreprise, de proposer un matching parfait entre formations pertinentes et besoins réels des collaborateurs.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon responsable de formation ?

À côté des savoir-faire, les entreprises scrutent les compétences comportementales des candidats aux postes de chargés de formation.

Sont recherchées les qualités suivantes : 

  • Une bonne communication. Le chargé de formation doit être en mesure de s’adresser aussi bien au directeur des ressources humaines, aux équipes dirigeantes, mais aussi aux collaborateurs.
  • Une bonne capacité d’adaptation. Le chargé de formation doit rapidement appréhender la culture d’entreprise dans laquelle il travaille et adapter son plan de formation en conséquence.
  • Une capacité à convaincre les collaborateurs de l’intérêt d’une formation, pour eux-mêmes et pour l’entreprise.
  • Le sens de l’écoute pour recueillir les besoins des collaborateurs dans un climat de confiance.

Une bonne organisation pour jongler sur différents projets en même temps.

Formation et diplôme pour devenir responsable de formation ?

Le responsable de formation doit avoir de solides connaissances juridiques et RH. Pour avoir les meilleures chances d’être embauché, une formation de niveau Bac +3 à Bac +5 est le plus souvent requise.

Bac +3

  • Licence pro mention métiers de la GRH : formation, compétences et emploi.

Bac +5

  • Master mention gestion des ressources humaines.
  • Master mention métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation – pratiques et ingénierie de la formation.
  • Master mention psychologie de l’éducation et de la formation.
  • Master mention sciences sociales.
  • Master mention sociologie.
  • Diplôme d’écoles de commerce, avec une spécialisation en ressources humaines.
  • Diplôme d’écoles d’ingénieurs, avec une spécialisation en ressources humaines.
  • Diplôme d’IEP, avec une spécialisation en ressources humaines.

Généralement, en sortie d’études, les jeunes diplômés décrochent des emplois de chargés de formation en entreprise. Le poste de responsable des formations est plus accessible après quelques années d’expérience opérationnelle.

Se reconvertir comme responsable de formation, c’est possible ?

La formation continue est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent se reconvertir. Mais aussi à celles qui veulent monter en compétences dans leur entreprise.

Le métier de responsable de formation fait partie des possibilités offertes par de nombreux organismes de formation. 

Des organismes sérieux et reconnus sont en mesure de vous former sur ce métier. Par exemple, la formation de responsable de formation proposée par Evocime. L’enseignement proposé vous donne les bases du métier en 3 mois. Une certification garantit votre bon niveau de compétences.

Bon à savoir : renseignez-vous, les formations sont finançables par votre CPF.

Quel est le salaire d’un responsable de formation ?

Le marché du travail est très dynamique, les employeurs sont en quête de responsables de formation pour sécuriser les talents de l’entreprise.

Les salaires proposés sont confortables, à la mesure du besoin actuel. 

Salaire moyen d’un responsable de formation en région parisienne : 

  • Moins de 2 ans d’expérience : entre 40 et 45 000 euros brut par an.
  • Entre 2 et 5 ans d’expérience : entre 45 et 50 000 euros brut par an.
  • Entre 5 et 10 ans d’expérience : entre 50 et 60 000 euros brut par an.
  • Entre 10 et 15 ans d’expérience : entre 55 et 65 000 euros brut par an.
  • Plus de 10 ans d’expérience : entre 65 et 80 000 euros par an.

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Responsable de formation, et après ?

Après plusieurs années comme responsable de formation, vous espérez une nouvelle vie professionnelle ? Vous pouvez vous tourner vers des postes de : 

  • Directeur des ressources humaines.
  • Responsable développement des ressources humaines. 

Vous pouvez aussi ouvrir votre propre agence de conseils ou votre entreprise de formation.

Responsable de formation, ce qu’il faut retenir

Devenez le référent de la montée en compétences des salariés de votre entreprise ! 

Le responsable de formation est un métier très prisé. Il permet à l’employeur de garantir la compétitivité de son entreprise en misant sur le développement de compétences via la formation des collaborateurs.

Le parcours pour atteindre votre métier cible, par la formation initiale ou la formation continue, est accessible à tous. 

Les offres d’emploi sont variées. 

En mettant en avant les qualités essentielles pour exceller dans vos missions, vous séduirez à coup sûr les recruteurs.

Votre projet de devenir responsable de formation est en bonne voie. Bonne recherche ! 

Tout savoir pour devenir business developer

Le métier de business developer vous fait envie ? Ce professionnel a un rôle central au sein des entreprises puisqu’il est chargé de leur bon développement. Il dispose de compétences clés pour établir une solide stratégie commerciale et la mener à bien. Les profils orientés business development sont très recherchés et les offres d’emploi sont nombreuses. Les biz dev sont appréciés pour leur capacité à innover, à convaincre et à conclure des deals. Rôle, missions, hard skills et soft skills nécessaires, formation et diplôme requis, salaire et perspective d’évolution… Découvrez l’essentiel à savoir sur le métier de business developer.

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Qu’est-ce qu’un business developer ?

Découvrez les contours de ce métier.

La définition du métier de business developer 

Le business développer est le professionnel de l’entreprise chargé de la stratégie de développement commerciale de celle-ci.

Business developer en français

En français, on parle de développeur d’affaires. 

En anglais ou en français, vous pouvez aussi lire d’autres intitulés de poste sur les offres d’emploi : 

  • Développeur commercial.
  • Développeur de nouveaux marchés.
  • Chargé de développement commercial.
  • Chargé de développement de clientèle. 
  • Ingénieur développement commercial.
  • Chargé d’expansion.
  • Chef de projet développement commercial.
  • Manager trade marketing.
  • Responsable développement commercial.
  • Account manager.
  • Sales development representative.

Bon à savoir : vous pouvez aussi trouver l’abréviation biz dev.

Commercial et business developer, quelle différence ?

Si ces 2 métiers ont pour objectif de faire progresser le chiffre d’affaires de l’entreprise, le business developper a pour mission supplémentaire d’identifier en amont les nouvelles opportunités de marché non encore explorées.

Quel est le rôle d’un business developer ?

Le rôle principal du business developper est de développer le chiffre d’affaires et les bénéfices de l’entreprise pour laquelle il travaille. Pour cela, il doit détecter les nouvelles opportunités de business.

Il prend les bonnes décisions pour mener son organisation vers la croissance.

Quelles sont les missions des business developer ?

Pour faire progresser son entreprise, améliorer sa compétitivité et garantir son expansion, le business developer mène plusieurs missions : 

  • Étudier le fonctionnement interne de l’entreprise et bien le comprendre. Il doit maîtriser ses produits, ses besoins, sa santé financière, sa capacité de production, sa masse salariale, son portefeuille clients… Pour cela, il réalise de nombreux audits.
  • Étudier le fonctionnement externe de l’entreprise. Il doit maîtriser les concurrents, leurs forces et leurs faiblesses, le secteur d’activité, l’état du marché.
  • Identifier les nouveaux marchés.
  • Mettre en place une stratégie commerciale efficace pour décrocher les nouveaux leviers de croissance préalablement identifiés : 
    • Démarcher de nouveaux marchés.
    • Trouver de nouveaux clients.

Concrètement, il établit le plan de développement, aussi appelé business plan. Tous les services de l’entreprise peuvent être impactés par celui-ci : la finance, le marketing, le juridique…

  • S’assurer de la bonne mise en œuvre du business plan
  • Piloter les performances commerciales.
  • Mettre en place des KPI de suivi des performances.

Pour atteindre ces différents objectifs, le business developer est bien souvent accompagné d’une équipe qu’il manage.

Où travaille le business developer ?

Le business developper peut travailler : 

  • Dans toutes les structures : de la TPE aux grands groupes, en passant par la PME.
  • Dans tous les secteurs d’activité.
  • Partout en France, à Paris et dans toutes les autres villes.

En revanche, une fois recruté, il doit maîtriser à la perfection son environnement professionnel : la zone géographique, l’activité de l’entreprise, la concurrence pour exceller sur son poste.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon business developer ?

Le business developper doit être doté de compétences techniques spécifiques :

  • Lire et interpréter les data collectées sur les performances, sur les canaux de vente, sur les acquisitions et les pertes…
  • Connaître les bases du management.
  • Maîtriser les outils de CRM.
  • Utiliser les outils digitaux.
  • Connaître les bases de la gestion de projet.
  • Maîtriser 1 ou plusieurs langues étrangères (notamment si l’entreprise travaille à l’international).

Le business developer doit maîtriser le socle indispensable des compétences commerciales :

  • La prospection.
  • La négociation commerciale pour signer de nouveaux contrats avec les clients.
  • Les techniques de vente.
  • La fidélisation clients.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon business developer

Le business doit posséder plusieurs compétences comportementales indispensables pour exceller sur ses fonctions : 

  • Excellente qualité relationnelle. Ce professionnel interagit avec les clients de l’entreprise, mais aussi avec tous les collaborateurs de celle-ci et les instances dirigeantes.
  • Bonne communication pour expliquer et convaincre du bien-fondé de son plan de développement.
  • Bonne écoute.
  • Esprit d’équipe.
  • Adaptabilité (aux nouveaux outils, aux process spécifiques de l’entreprise, aux marchés…).
  • Curiosité.

Formation et diplôme pour devenir business developer ?

Les business developer ont généralement suivi une formation de niveau Bac +5.

Des cursus généralistes ou spécialisés permettent d’atteindre cet objectif professionnel.

Par exemple, les diplômes suivants sont recherchés par les employeurs : 

  • Master 2 en gestion ou en audit.
  • Diplôme d’une école de commerce, avec un parcours : 
    • Direction commerciale.
    • Business development. 
  • Diplôme d’école d’ingénieurs suivi d’un cycle en marketing, en finances ou en gestion.

Il existe aussi des BUT (Bac +3) pour viser ce type de carrière : 

  • BUT techniques de commercialisation parcours business développement et management de la relation client (TC).
  • BUT techniques de commercialisation parcours marketing digital, e-business et entrepreneuriat (TC).

Se reconvertir comme business developer, c’est possible ?

La formation continue offre la possibilité à tous les salariés qui souhaitent s’orienter vers ce métier de concrétiser ce souhait.

Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, ou pour monter en compétences dans son entreprise, des organismes sérieux ont adapté leur offre de formations courtes, professionnalisantes et certifiantes.

Par exemple, Evocime propose une formation Digital Business Developer afin de donner les meilleures clés aux futurs business developer pour manier parfaitement les outils commerciaux.

Bon à savoir : ces formations sont finançables avec le CPF.

Quel est le salaire d’un business developer ?

Le marché du travail est très dynamique concernant le recrutement des biz dev. Rôle clé pour la pérennité des organisations, ces profils sont demandés. Le salaire proposé est à la mesure des enjeux pour l’entreprise : attractif.

Salaire moyen d’un business developer en région parisienne (part fixe) : 

  • Secteur des services, B2B, médias : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 45 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 38 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 45 et 70 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 50 et 80 000 euros par an.
  • Secteur high tech, software, hardware et web : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 50 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 40 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 50 et 80 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 60 et 85 000 euros par an.

Bon à savoir : le business developper a bien souvent une part variable non négligeable dans son salaire qui dépend des résultats obtenus. Elle représente environ 20 à 60 % de la partie fixe de son salaire.

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Business developer, et après ?

Après quelques années sur le terrain, le business developper peut évoluer vers les métiers suivants : 

  • Business developer manager.
  • Directeur du business development.
  • Directeur commercial.

Business developer, ce qu’il faut retenir

Très complet, le métier de business developer mobilise des savoirs à la fois techniques et stratégiques. Mais aussi des qualités humaines comme l’écoute, la bonne communication et la curiosité.

Jamais à court d’idées, le business developper doit vivre avec son temps et s’intéresser aux innovations futures pour mener son organisation vers le succès. 

Le marché de l’emploi lui est favorable, ce qui entraîne une rémunération intéressante et évolutive.

Quelles sont les compétences clés pour devenir un bon chargé des ressources humaines (RH) ?

Vous souhaitez relancer votre carrière et vous former pour devenir chargé des ressources humaines ? Ce métier a le vent en poupe et ne connaît pas de difficulté de recrutement. Les ressources humaines (RH) sont au cœur des préoccupations des entreprises. Que ce soit pour fidéliser les salariés en poste ou pour recruter les talents de demain. Pour vous donner les meilleures chances d’être embauché en tant que chargé des RH, découvrez les compétences clés à mentionner sur votre CV. Mais aussi les formations disponibles pour obtenir le niveau requis et le salaire espéré. Bonne lecture !

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Qu’est-ce qu’un chargé des ressources humaines ?

Le chargé des ressources humaines est le gardien du capital humain d’une entreprise

C’est sur lui que repose essentiellement la gestion du personnel : de la planification des effectifs au recrutement en passant par la gestion des carrières et des performances.

Le chargé des RH a un rôle fondamental au sein d’une organisation.

Quel est le rôle d’un chargé des ressources humaines ?

Le chargé des RH a un rôle pivot dans l’entreprise : il doit apporter des réponses concrètes aux besoins humains de l’entreprise pour garantir son bon développement. Autrement dit, il est le référent humain de celle-ci.

Quelles sont les missions des chargés RH ?

Les missions du chargé des ressources humaines sont à 360 degrés au sein de la direction des ressources humaines. 

Très variées, elles diffèrent cependant d’une entreprise à une autre, selon sa taille et ses besoins.

Les chargés RH sont amenés à :

  • Gérer le cycle de vie des salariés, du recrutement à la sortie de l’entreprise (offboarding).
  • Prévoir la formation des salariés dans un plan de formation.
  • Suivre les performances des collaborateurs. Notamment pour identifier les talents.
  • Résoudre et gérer les conflits internes.
  • Participer à l’élaboration de la politique RH et à sa mise en œuvre
  • Communiquer avec la direction, les instances du personnel et les employés.
  • Mener le dialogue social.

Les chargés RH ont également pour mission de maintenir un environnement de travail sain et productif.

Enfin, ces professionnels sont souvent impliqués dans la planification stratégique des effectifs et le développement des talents.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon chargé des ressources humaines ?

Un bon chargé des ressources humaines doit avoir dans son escarcelle plusieurs compétences techniques pour mener à bien ses missions.

1. Maîtriser les étapes et les outils du recrutement

Il doit être en mesure de mener un recrutement de bout en bout : de l’identification d’un besoin humain jusqu’à l’onboarding dans les locaux de l’entreprise.

Pour l’aider dans sa tâche, il doit maîtriser les outils du recrutement. Par exemple, il doit savoir manier un ATS et un logiciel de multidiffusion des offres d’emploi. 

2. Maîtriser les logiciels de gestion administrative du personnel

Les missions du chargé RH sont nombreuses et parfois chronophages. 

Pour lui permettre de se concentrer sur des missions à haute valeur ajoutée, il doit savoir utiliser des outils de gestion administrative. Par exemple, un logiciel de paie, un logiciel de gestion des congés et des absences ou un ATS.

3. Établir un plan de formation

Pour garantir les performances des collaborateurs dans l’entreprise, le chargé RH doit identifier les formations nécessaires. Pour cela, il met en place un plan de formation des salariés et un plan de développement des compétences.

La formation est un moyen efficace pour permettre une montée en compétences des talents de l’entreprise. Mais aussi pour les fidéliser.

4. Gérer les performances

La gestion des performances c’est l’évaluation objective et constructive du rendement des employés. Autrement dit, opérer un suivi minutieux de leurs performances pour garantir la compétitivité de l’entreprise.

5. Connaître le droit du travail 

Les chargés des ressources humaines doivent avoir une compréhension approfondie des lois du travail et des réglementations en vigueur.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon chargé des ressources humaines ?

Les compétences interpersonnelles, appelées soft skills ou compétences comportementales, sont tout aussi importantes que vos connaissances techniques aux yeux des recruteurs.

Ces savoir-être définissent la manière dont vous interagissez avec les personnes au sein de l’entreprise.

1. La communication

Votre capacité à transmettre clairement et efficacement l’information est essentielle pour éviter les confusions, la recherche d’un message caché ou la désinformation.

Que ce soit par le biais d’un écrit, mail, communiqué, affichage, ou à l’oral, vos messages doivent être compréhensibles à tous les niveaux de l’organisation.

2. L’empathie

Vous serez souvent amené à gérer des situations émotionnelles complexes, que ce soit lors de résolutions de conflits ou de discussions sur des problèmes personnels. Votre capacité à comprendre et à gérer les émotions des autres est alors fondamentale.

L’empathie permet de créer des relations solides en reconnaissant et en comprenant les émotions des collaborateurs.

3. La flexibilité 

En tant que chargé des ressources humaines, vous jonglez avec plusieurs responsabilités et plusieurs délais à tenir simultanément. Tout en acceptant une part d’aléa dans votre planning établi. 

Vous devez avoir une forme de souplesse qui vous permet de vous adapter à toutes les situations.

Une organisation efficace est primordiale pour mener à terme tous vos projets dans les délais établis.

4. La résolution de conflits

Votre rôle est d’identifier, de désamorcer puis de résoudre tous les conflits qui peuvent naître en interne. 

Les solutions proposées doivent répondre aux besoins de chacun tout en préservant les intérêts de l’entreprise.  

5. La discrétion

C’est votre capacité à traiter les informations confidentielles de manière responsable.

Dans le traitement de dossiers disciplinaires ou de problèmes de confidentialité, la discrétion est votre alliée.

Quel diplôme obtenir pour devenir chargé des ressources humaines ?

Il n’existe pas une seule voie d’étude pour devenir chargé des ressources humaines.

La plupart des professionnels ont un diplôme d’école ou d’université de niveau Bac +3 à Bac +5 en ressources humaines, droit social, psychologie, gestion ou domaine similaire.

Bon à savoir : il est très formateur et différenciant sur le marché du travail de mener de front ces études avec un apprentissage en entreprise, pendant 1 ou 2 ans. 

Quelle formation suivre pour devenir chargé des ressources humaines ?

En formation initiale, pour décrocher un emploi de chargé des ressources humaines, vous pouvez suivre les formations suivantes : 

  • Niveau Bac +2 :
    • BTS Gestion de la PME BTS, Assistant de Manager.
    • DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations).
  • Niveau Bac +3
    • Licence en ressources humaines.
    • Bachelor RH.
  • Niveau Bac +5
    • Master en ressources humaines.
    • MBA Ressources humaines.

En formation continue, vous pouvez obtenir des certifications liées aux métiers des ressources humaines. Des formations spécifiques en gestion des ressources humaines dans l’entreprise sont dispensées par des organismes sérieux. 

Par exemple, Evocime, organisme de formation spécialisé en RH, management, gestion de projet, ingénierie pédagogique et commerce propose des formations RH pour tous ceux qui souhaitent changer de métier.

Une reconversion en tant que chargé des ressources humaines est-elle possible ?

Oui, une reconversion professionnelle vers le métier de chargé des ressources humaines est tout à fait envisageable. 

De nombreuses compétences transférables peuvent être valorisées. 

Mais il est recommandé de suivre une formation spécialisée pour acquérir le socle de connaissances spécifiques à cet emploi.

Quel est le salaire d’un chargé des ressources humaines ?

Le salaire d’un chargé des ressources humaines dépend de plusieurs facteurs, notamment l’expérience, le niveau de formation et la taille de l’entreprise.

  • Moins de 2 ans d’expérience : salaire entre 32 et 35 000 euros brut par an.
  • Entre 2 et 5 ans d’expérience : salaire entre 35 et 40 000 euros brut par an.
  • Entre 5 et 10 ans d’expérience : salaire entre 40 et 45 000 euros brut par an.
  • Entre 10 et 15 ans d’expérience : salaire entre 45 et 50 000 euros brut par an.
  • Plus de 15 ans d’expérience : salaire entre 50 et 55 000 euros brut par an.
Généraliste RH 0-2 ans 2-5 ans 5-10 ans 10-15 ans 15 ans et +
Assistant RH 25-28 28-35 35-38 40-45 45-50
Chargé RH 32-35 35-40 40-45 45-50 50-55
RRH/HR manager 42-50 45-55 50-65 60-75 75-90
HR BP 42-45 45-55 50-70 60-85 80-120
DRH 70-75 75-90 85-100 100-130 120-200
RRH site industriel 45-55 50-60 60-70 65-85 80-100

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Chargé des ressources humaines, et après ?

Le métier de chargé des ressources humaines offre diverses opportunités d’évolution

Avec de l’expérience, vous pouvez accéder à un poste de : 

  • Responsable des ressources humaines.
  • Directeur des ressources humaines.
  • Voire occuper des emplois à la direction générale des entreprises.

La spécialisation dans des domaines spécifiques tels que le recrutement, la gestion des talents ou la formation peut également ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles.

Chargés des ressources humaines, ce qu’il faut retenir

Le métier de chargé des ressources humaines est dynamique, au cœur des préoccupations des entreprises et qui rayonne à 360 degrés. Son rôle de pivot offre des missions variées : le recrutement, le développement des compétences, la gestion des relations sociales, la mise en place de formations…

Détenir les compétences clés, suivre une formation adéquate et avoir une bonne compréhension des réalités du marché du travail sont cruciales pour décrocher un emploi de chargé des ressources humaines.

Le salaire, évolutif avec l’expérience, est confortable. 

Les offres d’emploi sont nombreuses, dans différents secteurs d’activité et pour toutes les tailles d’entreprise.

Avec une demande constante de professionnels RH qualifiés, il s’agit d’un choix de carrière prometteur pour ceux qui sont passionnés par la gestion de l’humain au sein des organisations.

Fiche métier : E-recruteur

La généralisation du digital et des outils numériques impactent tous les métiers. Ils sont à l’origine de l’apparition de nouvelles pratiques professionnelles toujours plus connectées. C’est le cas des recruteurs, dont l’activité a grandement évolué ces dernières années. Chasse sur LinkedIn, jobboards, entretiens en visio, CV vidéo… Aujourd’hui, le recrutement nécessite d’avoir de solides compétences en digital. Certains le pratiquent même en 100% numérique. On parle alors de e-recruteur.

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Le rôle du e-recruteur

Aussi appelé chef de projet e-recrutement, cyber recruteur ou encore recruteur en ligne, le e-recruteur élabore, met en œuvre et pilote des stratégies de recrutement pour son entreprise ou son client.

Création des fiches de postes, diffusion des offres d’emploi en ligne, gestion et entretien des jobboards et du site de recrutement de l’entreprise, chasse des meilleurs profils, sélection des candidats, il est en charge de l’entièreté du processus de recrutement de la définition des besoins de l’entreprise jusqu’à l’onboarding des nouveaux arrivants.

Comme un recruteur traditionnel, il gère l’ensemble de la politique de recrutement de l’entreprise, en revanche il peut s’appuyer sur internet, les réseaux sociaux et de nombreux outils digitaux pour remplir ses missions.

A l’écoute des besoins et objectifs de recrutement de l’employeur comme des attentes des candidats, il développe des processus de recrutement digitaux dans l’air du temps.

Missions

  • Définition des besoins en ressources humaines
  • Conception de la stratégie de recrutement
  • Rédaction des fiches de poste et des offres d’emploi
  • Diffusion des annonces (site internet, jobboards, réseaux sociaux…)
  • Sourcing de profils (LinkedIn, écoles…)
  • Réception et analyse des candidatures
  • Sélection des candidats (entretiens, tests métier…)
  • Gestion de budgets

Prérequis :

  • Bac+2
  • Aisance avec l’outil informatique et les nouvelles technologies
  • Connaissance des réseaux sociaux
  • Compétences en ressources humaines
  • Sens du relationnel et de la communication
  • Qualités d’écoute et sens de l’observation
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Organisation et rigueur

Quelle formation pour devenir e-recruteur ?

Si vous souhaitez devenir e-recruteur ou si vous êtes recruteur et souhaitez approfondir vos connaissances en matière de pratique digitale, plusieurs options s’offrent à vous.

Chez Evocime, organisme de formation spécialisé en soft skills et en nouveaux métiers, nous avons créé une formation en e-recrutement appelée Chargé de recrutement numérique.  En seulement 3 mois, elle vous permet d’obtenir toutes les connaissances nécessaires à exercer en tant que e-recruteur.

Quel salaire ?

Le salaire d’un e-recruteur dépend de son niveau d’études, de l’entreprise dans laquelle il travaille, de sa région et de son expérience.

La rémunération d’un profil junior varie généralement entre 2000€ et 2500€ bruts par mois. Au fil des ans, elle peut atteindre 2900 à 3300€ bruts par mois.

Quelles perspectives d’évolution ?

En e-recrutement, il est possible d’exercer à son compte en tant que consultant, dans un cabinet de conseil, de recrutement spécialisé ou dans une grande entreprise dotée d’un service RH établi. Tout au long de sa carrière, un e-recruteur peut ainsi évoluer de l’un à l’autre.

Au fil des années et en fonction de ses expériences, le e-recruteur pourra également prétendre à une évolution vers un poste de DRH, de responsable de cabinet de recrutement, de chargé de développement RH ou de chef de pôle recrutement, en fonction de son mode d’exercice.

Fiche métier : E-formateur

Avec l’essor des webinaires, du e-learning, du microlearning et autres MOOC, le métier de formateur est en pleine mutation. Puisque l’essentiel de la formation professionnelle s’effectue désormais à distance et que la dynamique des cours en ligne est tout à fait différente, ces professionnels de l’enseignement doivent s’adapter. En ajoutant quelques cordes à leur arc, ils se transforment en véritables formateurs 2.0, capables d’animer des sessions de classes virtuelles ou de blended learning.

Equipe d'escalade en haut d'une montage avec motif graphique

Le rôle du E-formateur

Aussi appelé formateur numérique, formateur en e-learning ou en digital learning, ce professionnel de l’apprentissage anime des formations en présentiel ou à distance. Son rôle est de transmettre ses compétences sur un sujet d’expertise précis (hard skills ou soft skills) et de permettre à ses apprenants d’améliorer leurs compétences, d’approfondir leurs connaissances ou encore d’acquérir une nouvelle qualification.

Ce professeur 2.0 remplit les mêmes missions qu’un formateur traditionnel, à ceci près qu’il exerce en ligne, grâce à des supports digitaux interactifs, des outils numériques et une plateforme de visioconférence.

Il peut aussi bien enseigner à des étudiants qu’à des professionnels dans le cadre de la formation continue, des actifs en reconversion ou même des particuliers qui souhaitent approfondir leurs connaissances. Le E-formateur peut, à la fois, être un enseignant traditionnel qui s’est formé aux outils digitaux ou un neoformateur qui a directement appris le métier.

Missions du formateur numérique

Les missions d’un e-formateur couvrent un vaste champ allant de la préparation des cours à l’évaluation des compétences acquises par les apprenants. Dans le détail, il faut :

  • Assurer une veille documentaire
  • Concevoir des supports de cours numériques (PowerPoint, vidéos, serious games…)
  • Organiser les sessions de formation (inscription, gestion des plannings, des accès…)
  • Animer les classes virtuelles
  • Accompagner et suivre les apprenants (chat, mail, téléphone…)
  • Évaluer les apprenants au moyen de QCM, quiz en ligne, tests ou exercices
  • Améliorer sa formation en fonction des retours

Prérequis :

  • Bac +2
  • Sens de la pédagogie
  • Aisance à prendre la parole en public
  • Maîtrise des outils numériques (bureautique, outils collaboratifs et visioconférence)
  • Sens relationnel et de la communication
  • Capacités d’écoute et d’adaptation

Quelle formation pour devenir E-formateur ?

Nombre d’organismes de formations proposent des programmes dédiés à la formation continue des professionnels de l’enseignement. Forts de leur propre expérience du sujet, ils proposent de mettre leurs connaissances au service des professionnels de la filière avec des cursus spécialisés.

Chez Evocime, organisme spécialisé dans les nouveaux métiers, les softs skills et les contenus pédagogiques sur mesure, nous avons créé une formation spécifiquement adaptée à la problématique des aspirants e-formateurs. En seulement 3 mois (ou plus selon sessions), ce programme qualifiant permet d’obtenir un diplôme RNCP de niveau 5 (équivalent bac +2).

Au fil de leur apprentissage, les stagiaires découvrent notamment les clés d’une classe virtuelle réussie, comment scénariser un module de digital learning et les bases de l’utilisation d’un LMS (Learning Management System).

Quel salaire pour un E-formateur ?

La rémunération d’un E-formateur dépend de son mode d’exercice (salarié ou indépendant), de sa région et de son expérience. En général, un E-formateur peut prétendre à un salaire compris entre 1750 et 2500 € brut par mois.

Quelles perspectives d’évolution ?

Le digital learning est un secteur d’activité prometteur qui évolue vite. Au cours de sa carrière, un E-formateur dynamique pourra tour à tour exercer dans un organisme de formation en tant que salarié, en tant que consultant externalisé ou même à son compte auprès d’entreprises variées.

Après quelques années d’expérience, il pourra mettre son expertise au service de son organisation et accéder à des rôles d’encadrement tels que responsable pédagogique ou responsable de service formation par exemple.

Fiche métier : Concepteur digital learning

A l’heure de la formation 2.0, de nouveaux métiers émergent. Parmi eux, celui de concepteur digital learning, un expert de l’enseignement dont la mission principale est de concevoir des programmes de formation ludiques qui répondent à la fois aux besoins des apprenants et aux objectifs pédagogiques. Avec des missions variées riches de sens, ce métier polyvalent séduit de plus en plus de professionnels de l’enseignement.

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Le rôle du concepteur digital learning

Aussi appelé concepteur pédagogique en e-learning ou concepteur e-learning, c’est lui qui construit les programmes de formation. Il peut être amené à travailler dans de nombreux secteurs d’activité et n’a pas nécessairement besoin de maîtriser entièrement la thématique. Le rôle du concepteur est de retranscrire l’expertise et les connaissances des experts métier. Il collabore avec eux et adapte le contenu brut qu’ils lui fournissent pour créer des scénarios de formation.

Le principal objectif du concepteur en digital learning est de rendre le contenu des formations compréhensible, digeste et ludique afin que les apprenants les assimilent facilement. Pour cela, il structure les programmes, développe les modules et crée des ressources pédagogiques multisupports. Il peut s’appuyer sur de nombreux outils en ligne interactifs pour concevoir des supports d’apprentissage attractifs.

En lien aussi bien avec les apprenants que les experts métier, les formateurs et les organismes, le concepteur digital learning occupe un rôle central dans la formation en ligne.

Missions

  • Analyser les attentes et les besoins des apprenants
  • Collecter les ressources d’experts métier
  • Concevoir des scénarios pédagogiques ludiques
  • Réaliser des supports de formation sous différents formats (PDF, audio, vidéo, VR…)
  • Piloter leur production
  • Intégrer les cours sur des plateformes en ligne (Learning Management System)
  • Échanger avec les apprenants, les accompagner
  • Promouvoir ses formations en ligne
  • Gérer la mise à jour des contenus pédagogiques

Prérequis :

  • Capacités d’analyse et esprit de synthèse
  • Connaissance des outils informatiques
  • Sens de la pédagogie
  • Excellent relationnel et sens de la communication
  • Aisance à l’écrit et à l’oral

Quelle formation pour devenir Concepteur digital learning ?

La formation digitale est un métier relativement récent et encore peu encadré par des écoles ou universités. En revanche, quelques organismes expérimentés mettent leur expérience du terrain au service des apprenants.

Chez Evocime, centre de formation spécialiste des soft skills et des nouveaux métiers 2.0, nous avons développé un programme certifiant de Concepteur Pédagogique. En 3 à 5 mois, vous apprenez les bases de l’ingénierie pédagogique et à développer des scénarios créatifs et ludiques pour créer des programmes attractifs, quelle que soit la thématique.

Reconnu et inscrit au répertoire spécifique de France compétence, ce cursus peut entrer dans le cadre d’une formation continue, d’un contrat de professionnalisation, d’apprentissage ou d’une VAE. Il permet d’obtenir un niveau Bac +2.

Quel salaire ?

La rémunération d’un concepteur Digital Learning est variable et dépend grandement du mode d’exercice, de sa région et de son expérience. En général, le salaire d’un concepteur e-learning débutant s’élève à environ 30 000€ par an quand celui d’un professionnel senior peut atteindre 50 000€.

Quelles perspectives d’évolution ?

Le Concepteur digital learning peut exercer de différentes manières. Au cours de sa carrière, il peut ainsi être amené à travailler au sein d’un organisme de formation ou d’une entreprise en tant que salarié, en tant que consultant externe ou comme indépendant.

Grâce à sa polyvalence et ses compétences, il peut également évoluer vers d’autres domaines du e-learning tels que chef de projet e-formation ou encore diriger des équipes de production de contenu pédagogique.

Fiche métier : Chef de projet de transition numérique et écologique

Depuis quelques années, le numérique entraîne de fortes mutations et aucun secteur d’activité n’est épargné. A l’instar de ce tournant digital, la prise de conscience écologique se renforce et impacte de plus en plus d’entreprises. Alors que certains ont facilement pris le pli, voire sont nativement digitales et engagées sur le plan RSE, pour certaines filières et activités, la transition doit être opérée stratégiquement. Cet état de fait a donc fait naître un nouveau métier, celui de chef de projet de transition numérique et écologique.

Père et fils naviguant avec motif graphique

Le rôle du Chef de projet de transition numérique et écologique

Aussi appelé chef de projet transition numérique durable, le chef de projet de transition numérique et écologique joue un rôle essentiel auprès des organisations qu’il accompagne, en interne ou en tant que consultant. Il pilote et coordonne la transition numérique et responsable de l’entreprise et l’accompagne vers une mutation profonde et durable.

Toujours informé des nouvelles tendances en la matière, ce professionnel doit tenir compte des nouveautés réglementaires et d’usage. RSE, intelligence artificielle, machine learning, il identifie l’importance de ces évolutions majeures, leur impact présent et à venir sur chacun des postes de l’entreprise et accompagne une mutation progressive, nécessaire à améliorer toute la chaîne de valeur de l’entreprise en lui permettant de poursuivre sa croissance.

Au cœur du fonctionnement même de l’organisation, le chef de projet de transition numérique et écologique est amené à collaborer avec tous les acteurs de l’entreprise : direction, managers, collaborateurs, partenaires, fournisseurs…

Missions

  • Veille sur les usages numériques durables
  • Identification des besoins de l’entreprise
  • Rédaction d’un cahier des charges et d’un plan d’action
  • Déploiement progressif en collaboration avec les différents services
  • Accompagnement pluriel (RSE, QVT, marketing digital)
  • Pilotage des transformations en mode agile
  • Suivi analyse et reporting

Prérequis :

  • Bac +2
  • Solide culture digitale et écologique
  • Capacité à travailler en équipe
  • Aisance relationnelle et bonne communication
  • Organisation
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Management d’équipe de projet
  • Gestion des budgets
  • Maîtrise de l’outil informatique

Quelle formation pour devenir chef de projet de transition numérique et écologique ?

La fonction de chef de projet de transition numérique et écologique compte parmi les nouveaux métiers. Il existe donc encore peu de formations académiques encadrées. Il est en revanche conseillé de disposer d’un bac +2 en gestion de projet numérique ou en ingénierie environnementale pour pouvoir suivre une formation professionnelle certifiante.

Chez Evocime, organisme de formation spécialisé dans les métiers 2.0, nous avons développé un cursus dédié : Manager des Transformations Numériques et Ecologiques. En seulement 399 heures, vous apprendrez à piloter des projets de transition en mode agile et aurez toutes les cartes en main pour vous lancer dans cette nouvelle carrière.

Quel salaire ?

Le salaire d’un chef de projet de transition numérique et écologique varie en fonction de l’entreprise et de l’expérience. En début de carrière, la rémunération d’un junior est généralement comprise entre 30 000 et 40 000€ bruts par an, soit environ 2500 à 3750€ bruts par mois. En fin de carrière, elle pourra avoisiner les 48 000€.

Quelles perspectives d’évolution ?

Le chef de projet de transition numérique et écologique peut travailler en tant que freelance ou salarié dans une grande entreprise, car seules les grandes structures peuvent se permettre de dédier un service interne à la transition numérique durable. Il pourra aussi bien effectuer ses missions dans le secteur privé que public.

Au fil de sa carrière il pourra évoluer en tant que consultant dans un cabinet de conseil spécialisé pour effectuer des missions longues durées chez de nombreuses organisations.

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