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Comment se former à l’intelligence artificielle ?

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L’Intelligence Artificielle (IA) est devenue un domaine clé pour les entreprises cherchant à innover, automatiser des processus et exploiter la puissance des données. Vous souhaitez monter en compétences sur ce sujet dans votre entreprise ? Vous voulez former vos équipes à l’IA pour qu’elles restent à leur meilleur niveau ? Suivre une formation est alors l’option idéale pour ajouter de nouvelles compétences à votre CV, ou à celles de vos collaborateurs. Comment se former à l’intelligence artificielle ? Découvrez pas-à-pas toutes les étapes à suivre pour une formation réussie.

Apprenante prenant des notes

Qu’est-ce-que l’intelligence artificielle (IA) ?

L’intelligence artificielle est une discipline de l’informatique. Elle vise à créer des algorithmes capables de simuler l’intelligence humaine. Par exemple, l’apprentissage, le raisonnement, la résolution de problèmes, la reconnaissance vocale, la reconnaissance d’images et la prise de décision.

Elle englobe divers sous-domaines comme : 

  • L’apprentissage automatique (le machine learning).
  • Le traitement du langage naturel (NLP).
  • La robotique.
  • L’intelligence artificielle générative.
  • Ect.

Elle peut être utilisée dans de nombreux secteurs d’activité comme la santé, la finance, le commerce, la logistique et le transport.

Pourquoi se former à l’IA ?

L’intelligence artificielle est une compétence très recherchée par toutes les entreprises, de toutes tailles et dans tous les secteurs d’activité.

Pour les salariés, elle est un précieux sésame pour se donner les meilleures chances d’être embauchés.

Pour les entreprises, des équipes formées à l’intelligence artificielle restent compétitives. Elles sont capables d’automatiser certaines tâches et d’optimiser les processus pour gagner en productivité.

Etape 1 : Définir son projet de formation IA

Pourquoi me former/former mon équipe à l’intelligence artificielle ?

Une formation professionnelle ne peut être réussie que si des objectifs ont été définis en amont. Une réflexion approfondie sur ceux-ci doit être menée dès le début de votre parcours de formation. Le choix de la bonne formation IA, et donc la réussite de votre projet, en dépend.

Si vous souhaitez vous reconvertir en CDI, il est important de savoir dans quel secteur ou pour quel type de poste vous souhaitez opérer votre virage professionnel. L’IA est vaste, et vous pouvez vous orienter vers le développement d’algorithmes, l’analyse de données ou encore la gestion de projets IA. 

Si vous souhaitez former vos salariés, les besoins en formation dépendent des objectifs spécifiques de votre stratégie digitale

Pour intégrer l’intelligence artificielle dans le quotidien de vos collaborateurs, Evocime a développé une offre intelligence artificielle adaptée : 

  • Des formations intra-entreprise spécifiques à l’IA. 3 modalités d’apprentissage sont possibles pour les salariés déjà en poste : 7h en présentiel, 5h30 de classe virtuelle, 8h30 de travail en autonomie. 
  • Des capsules micro-learning. Le micro-learning, ce sont des formats de formation très courts. Les capsules s’intègrent très facilement sur la plateforme de digital learning, LMS (Learning Management System), de l’entreprise. Voici quelques cours proposés : 
    • Comprendre les fondamentaux de l’IA.
    • Rédiger un prompt IA efficace.
    • Créer des contenus grâce à une IA.
    • Utiliser l’IA dans une formation.
  • Des ateliers IA.

Evocime vous propose aussi de personnaliser votre offre de formation. Pour plus d’informations, contactez Evocime.

Quel est le niveau de départ ?

Quelle est l’étendue des connaissances déjà acquises sur l’intelligence artificielle ? Faut-il démarrer de zéro ou certaines bases sont déjà connues ?

Connaître le niveau de départ permet de s’orienter vers la bonne formation et de ne pas perdre de temps.

Etape 2 : Choisir une formation IA adaptée à ses besoins

Plusieurs formules existent. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux ou qui convient le mieux à l’organisation interne.

Les formations en ligne sur l’intelligence artificielle

Pourquoi faire le choix de formations en e-learning ? Elles sont parfaites et adaptées pour tous ceux qui cherchent à se former de manière flexible, sans avoir à quitter leur emploi actuel. À distance, vous suivez les cours à votre rythme, sur les plages horaires de votre choix.

Avec l’essor des plateformes d’apprentissage en ligne, il est facile d’accéder à des cours de qualité, dispensés par des experts mondiaux.

Les formations en présentiel

Elles requièrent plus de disponibilités car la présence physique de la personne est exigée.

Bon à savoir : certains cursus mixent des classes virtuelles et des cours en présentiel. Ce format hybride se nomme blended learning.

Les bootcamps en IA

Les bootcamps sont des programmes intensifs de formation sur une courte période, de quelques semaines à quelques mois. Ils sont une bonne option pour ceux qui souhaitent une immersion rapide dans le domaine de l’IA. 

Les bootcamps mettent l’accent sur des projets concrets, permettant aux participants d’acquérir une expérience pratique rapidement.

Les formations diplômantes ou certifiantes en intelligence artificielle

Toujours à privilégier, elles permettent d’obtenir un diplôme ou une certification en IA reconnu par l’État. Elles sont valorisées par les employeurs sur le marché du travail.

Diplômé d’un master spécialisé, d’un certificat de réalisation, d’une attestation de compétences… Valorisez-les sur votre CV.

Les formations métiers

Elles vous permettent d’apprendre les connaissances techniques (hard skills) et les connaissances comportementales (soft skills) spécifiques pour exercer le métier de votre choix.

Certains emplois ont recours à la puissance de l’IA. La formation intégrera alors une brique IA pour maîtriser ce qui vous servira dans votre quotidien professionnel.

C’est par exemple le cas de la formation Manager de projet E-Formation proposée par Evocime. Elle donne aux apprenants toutes les clés pour optimiser la production de ressources formatives en s’appuyant sur l’intelligence artificielle.

Bon à savoir : côté financement, des dispositions peuvent vous aider à payer votre formation. N’hésitez pas à contacter Evocime pour voir avec eux les différentes options qui s’offrent à vous.

Etape 3 : maintenir ses compétences acquises à jour

L’intelligence artificielle est un domaine mouvant, en constante évolution, avec des avancées régulières. 

Il est donc fondamental de maintenir ses compétences à jour sur la data, les outils, les nouvelles pratiques et les dernières technologies. Mais aussi les projets en cours et les métiers émergents. 

Mettre en place une veille efficace est la clé du succès : 

  • Suivre les blogs spécialisés en la matière.
  • Participer à des conférences et webinaires sur l’IA.
  • Rejoindre des communautés en ligne.
  • S’abonner à des newsletters sur le sujet.
  • Ect.

Se former à l’intelligence artificielle, ce qu’il faut retenir

Se former à l’intelligence artificielle est un investissement à long terme, tant pour les professionnels que pour les entreprises. 

Pour réussir, il est essentiel de bien comprendre ses objectifs, de choisir une formation adaptée à son niveau et ses besoins, et de mettre en place une veille régulière pour ne rien louper des dernières tendances. 

Que vous soyez un salarié en reconversion ou une entreprise cherchant à innover, l’apprentissage de l’IA est un levier puissant pour s’adapter aux évolutions technologiques et rester compétitif dans un monde de plus en plus automatisé et axé sur les données.

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3 méthodes de prospection digitale qui fonctionnent

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À l’heure actuelle, faire de la prospection commerciale sans outils digitaux, c’est un peu comme essayer de pêcher sans appât. On perd du temps et les prises sont rares. S’armer pour cibler efficacement les prospects est désormais indispensable. Avec l’émergence de plateforme et d’outils dédiés, la prospection digitale n’a jamais été aussi accessible. Découvrez quelles méthodes sont à privilégier et à déployer dans les stratégies de vente de vos équipes.

Collègue en pleine discussion teams

Pourquoi prospecter sur le digital ?

Désormais, les entreprises se tournent de plus en plus vers la prospection digitale pour élargir leur clientèle et à juste titre.

Cette méthode 2.0 permet d’identifier et de contacter des clients potentiels en utilisant divers canaux en ligne. Les avantages de cette approche sont nombreux, puisque cette dernière permet de :

  • toucher un large public en un temps réduit
  • cibler précisément certaines données démographiques
  • mesurer l’efficacité des actions menées

En plus d’être souvent plus économique que les méthodes traditionnelles, la prospection digitale s’impose comme un outil incontournable pour toute entreprise désireuse de rester compétitive face à ses concurrents sur le marché.

Comment choisir sa méthode de prospection digitale ?

Les options sont nombreuses. Avec autant de possibilités disponibles, il n’est pas toujours évident de déterminer la méthode de prospection digitale qui correspond le mieux à votre entreprise.

Gardez à l’esprit qu’il n’existe pas de solution miracle pour la prospection digitale. Vous devez tester différentes approches jusqu’à trouver celle qui vous convient le mieux. Avec un peu de patience et d’expérimentation, vous trouverez la voie du succès. « Test and learn », c’est comme ça qu’on apprend.

Cependant, il est essentiel pour vous de développer une stratégie digitale afin de déployer cette dernière en mettant les chances de réussites de votre côté. Les méthodes de prospection digitale seront un élément clé de votre plan stratégique, vous permettant d’améliorer votre visibilité et de générer des leads précieux pour optimiser votre prospection.

1ère méthode de prospection digitale qui fonctionne : l’emailing

L’emailing consiste à envoyer des messages ciblés à une liste de contacts, généralement via des campagnes automatisées. L’objectif principal est de susciter l’intérêt des destinataires, de les informer sur des produits ou services et de les inciter à passer à l’action.

Pour mettre en place une stratégie d’emailing efficace, il est essentiel de commencer par segmenter votre base de données, afin de personnaliser au maximum les messages en fonction des intérêts et des comportements de chaque segment d’individu.

Le contenu doit être pertinent, concis, et accompagné d’un appel à l’action clair. Depuis quelques années maintenant, on entend parler de méthodologies de rédaction (le copywriting) grâce auxquelles vous pourrez être persuasif et convaincre votre cible d’agir.

L’emailing nécessite également un suivi rigoureux des performances, en surveillant des indicateurs comme le taux d’ouverture, de clics, et de conversion, afin d’ajuster les campagnes en continu. Bien orchestrée, cette méthode peut être un levier puissant pour développer votre clientèle et fidéliser vos prospects.

2ème méthode de prospection digitale qui fonctionne : les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont devenus des éléments essentiels pour toute stratégie digitale digne de ce nom. Avec des individus constamment connectés sur des plateformes comme Instagram, LinkedIn ou X (ex Twitter), ces outils ne sont plus seulement considéré comme des sources de divertissement. Maintenant, ils sont grandement exploités par les marques comme des canaux de communication et d’information puissants. Pour atteindre vos prospects et conclure des ventes, ces plateformes s’avèrent incontournables.

Pour optimiser cette méthode de prospection, il est crucial d’assurer une présence en ligne régulière. Chaque publication doit être soigneusement réfléchie pour renforcer la valeur de votre marque ou de votre entreprise. Une compréhension approfondie de votre audience est indispensable : vos contenus doivent répondre à leurs attentes ce qui nécessite d’écouter et d’analyser attentivement leurs opinions. Comme pour les emailings, des techniques de rédaction comme le copywriting peuvent vous aider à être plus persuasif.

Testez et ajustez vos messages pour maximiser leur impact. Positionnez-vous comme une source d’information précieuse pour votre audience en fournissant des contenus précis, utiles et démontrant votre expertise dans votre domaine.

Il est également important de choisir le bon réseau social, en fonction des préférences de votre public cible. La logique veut que LinkedIn soit à destination des professionnels, alors qu’Instagram ou TikTok par exemple, offre du contenu plus orienté vers les particuliers. Malgré cela, partez du principe que votre cible est partout, adaptez juste ce que vous partagez en fonction des habitudes de consommation de contenu de ces plateformes.

3ème méthode de prospection digitale qui fonctionne : les webinars

De plus en plus répandu, l’organisation de webinar présente de nombreux avantages pour votre entreprise, allant de la consolidation de votre position d’expert à l’interaction directe avec votre cible.

En offrant des contenus riches, instructifs et pertinents, vous avez l’occasion de mettre en valeur votre savoir-faire, en montrant la plus-value que vous apportez à vos prospects et en renforçant votre crédibilité dans votre domaine.

Cette méthode de prospection digitale permet également d’interagir en direct avec votre public. Vous pouvez répondre à leurs questions, recueillir leurs avis et créer un vrai sentiment d’appartenance à votre marque auprès de votre cible.

Les plateformes pour organiser ce genre d’évènement en ligne sont diverses. On parlera de webinar pour LinkedIn, Zoom et Teams, mais vous pouvez également vous lancer dans des directs ou des lives sur Instagram et TikTok par exemple.

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Les outils digitaux indispensables d’un commercial en 2024

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Comment les commerciaux les plus performants réussissent-ils à rester en tête du jeu en 2024 ? Découvrez les outils digitaux qui transforment chaque interaction en opportunité. Grâce à des technologies de pointe, les commerciaux n’ont jamais été aussi efficaces et connectés. Apprenez comment l’IA, les CRM intelligents, et les plateformes de gestion de leads redéfinissent totalement les stratégies de vente.

Deux collègues en train de réfléchir

Il fut un temps, pas si lointain, où le commercial était une sorte d’aventurier itinérant. Armé de son téléphone et de sa voiture, il arpentait les routes avec une valise pleine de catalogues et une détermination à toute épreuve. Ses armes secrètes ? Une poignée de main ferme, une capacité à sourire pendant des heures et un estomac en acier pour affronter des déjeuners d’affaires interminables.

Mais le temps du changement est arrivé. Adieu la paperasse et les réunions marathon, place aux outils digitaux. Aujourd’hui, le commercial ne quitte plus son bureau sans son arsenal technologique : CRM, réseaux sociaux, emailing, et autres joyeusetés du monde numérique. Son terrain de jeu s’étend désormais bien au-delà des frontières géographiques : le voilà connecté au monde entier en un clic.

Voici la liste des outils dont il a besoin pour exceller et atteindre son objectif : conclure des ventes.

Découvrez nos formations dédiées à la performance commerciale pour vos collaborateurs.

1er outil indispensable pour un commercial : LinkedIn

LinkedIn s’est imposé comme le réseau social incontournable pour les commerciaux. De nos jours, la véritable question n’est plus de savoir s’il faut y être, mais comment l’exploiter efficacement. Même la version freemium propose de nombreux outils utiles. Cette plateforme dédiée au travail et à l’emploi permet de construire et de maintenir un réseau professionnel étendu, d’identifier et de contacter des prospects qualifiés et de suivre les tendances du secteur en temps réel.

Bonus :

LinkedIn Sales Navigator est un « must have » pour dénicher des leads sur LinkedIn. Il permet à ceux qui l’utilisent de tirer pleinement parti du plus grand réseau professionnel mondial grâce à des fonctionnalités de recherche avancées et des recommandations sur mesure. Les commerciaux peuvent ainsi repérer des prospects pertinents, suivre leurs activités, et engager des conversations ciblées. En fournissant des informations détaillées sur les entreprises et les contacts, LinkedIn Sales Navigator facilite une approche plus stratégique et personnalisée.

2ème outil indispensable pour un commercial : Calendly

Après avoir prospecté et approché des leads via LinkedIn, un commercial doit proposer à sa cible un rendez-vous. Il s’agit d’une rencontre, souvent virtuelle, pour détailler les produits ou services, réaliser des démonstrations, répondre aux questions et surtout, engager les prospects pour pouvoir conclure une vente.

Pour cela, un commercial, aussi appelé business developer, utilise des outils de planification de RDV, qui garantissent ainsi ses disponibilités.

L’un des plus répandus sur le marché, avec Google Meet évidemment, c’est Calendly. Cet outil permet aux équipes commerciales de gérer leurs rendez-vous en créant un calendrier de disponibilités. Les prospects et clients peuvent ainsi réserver eux-mêmes le créneau qui leur convient.

3ème outil indispensable pour un commercial : le CRM

Outre les actions menées par le service marketing, le commercial est souvent la première personne à prendre contact avec un prospect. Qu’il démarche 10 ou 100 clients potentiels, le business developer doit s’appuyer sur des outils performants pour gérer efficacement ses interactions.

A bien des égards, le CRM est idéal pour la gestion des relations clients. Il permet avant tout de centraliser les informations sur les contacts (prospects, clients, partenaires…), de conserver un historique complet des échanges et des transactions, d’automatiser les relances et de suivre l’évolution des ventes et des opportunités.

Il en existe plusieurs sur le marché, même si Salesforce et Hubspot tirent plutôt bien leur épingle du jeu. L’efficience d’un tel outil se justifie aussi par sa capacité à croiser les données et les analyser, notamment celles des équipes marketing et commerciale.

4ème outil indispensable pour un commercial : l’IA

N’en déplaise aux plus réfractaires, l’intelligence artificielle (IA) s’invite aussi dans le bureau du commercial. Comment ? Elle endosse un rôle important, celui de l’assistant.

On ne vous apprend rien, certaines missions confiées à un business developer peuvent être chronophages :

  • Rédaction d’email de prospection
  • Rédaction de compte rendu d’échange
  • Curation de contenu sur un secteur donné

Toutes ces tâches importantes mais longues, durant lesquelles il ne conclut pas de vente, peuvent être confiées à l’IA. Cette dernière, quand on la maîtrise, peut être d’une aide précieuse.

Découvrez nos formations sur l’IA pour vos collaborateurs.

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10 points clés pour tout savoir de la QVCT

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Vous avez beaucoup entendu parler de la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) mais vous ne savez pas concrètement ce qu’elle est ? Plus qu’un concept abstrait, elle est une démarche concrète pour améliorer la façon de travailler. Pour atteindre un niveau satisfaisant, les pratiques professionnelles mises en place doivent viser le bien-être et la santé des employés au travail. Tout en maintenant les bonnes performances de l’entreprise. Dans cet article, nous vous proposons 10 points clés pour tout savoir de la QVCT.

Equipe travaillant sur leurs ordinateurs

1. La définition de la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) ?

Qu’est-ce que la QVCT ? La Qualité de Vie et des Conditions de Travail est un ensemble d’éléments concrets qui visent à la fois l’amélioration des conditions de travail des salariés, la qualité de vie mais aussi les performances de l’entreprise. Autrement dit, la QVCT crée un environnement de travail favorable où les collaborateurs peuvent s’épanouir, se sentir valorisés et contribuer efficacement à l’organisation.

L’anact (l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) la définit comme une démarche collective que peut mener une entreprise, une association ou une structure publique et qui répond aux finalités suivantes :

  • Améliorer le travail et les conditions dans lesquelles il est réalisé pour : 
    • Protéger la santé des salariés.
    • Contribuer à la performance globale de l’organisation.

La QVCT associe les idées de qualité de vie, de conditions de travail et de performance au travail. Les 3 sont liées.

2. QVCT ou QVT ?

L’acronyme QVT était utilisé jusqu’à l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 9 décembre 2020 sur la santé au travail qui a fait naître la QVCT. En 2020, les conditions de travail apparaissent officiellement

Cet ajout a pour objectif de recentrer les actions sur le travail en lui-même et non les à-côtés du travail.

3. Qui est concerné par la QVCT en entreprise ?

La santé au travail et le bien-être concerne tout le monde

  • Les salariés, cadres ou non, les managers et les responsables de l’entreprise.
  • Dans tous les secteurs d’activité. 
  • Peu importe la taille de la société.
  • Les organisations françaises et partout dans le monde.

4. Quels sont les sujets pris en compte par la QVCT ?

Très large, la QVCT inclut différents aspects du travail

  • Les conditions physiques de travail. Par exemple, la pénibilité au travail.
  • Les conditions psychologiques. 
  • L’organisation du travail. 
  • La conservation d’emplois attractifs. 
  • Le renforcement de la compétitivité de l’entreprise. 
  • Le sentiment d’appartenance à l’entreprise.
  • Les relations sociales.
  • L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Par exemple, en mettant en place le télétravail pour réduire le temps de transport domicile – travail.
  • Ect.

Les sujets balayés par la QVCT sont profonds et touchent directement le quotidien professionnel des employés des organisations.

5. Quelles actions concrètes peuvent être mises en place pour améliorer la QVCT en entreprise ?

Le champ des possibles est immense. Vos choix dépendent des problématiques rencontrées dans l’organisation.

Voici quelques exemples d’actions concrètes à fort impact en faveur du bien-être, de la santé et de la productivité

  • Digitaliser les process internes pour automatiser les tâches chronophages. Par exemple, proposer de nouveaux outils plus performants.
  • Travailler sur les valeurs de l’entreprise.
  • Changer le type de management. Par exemple, opter pour un management participatif.
  • Engager des actions de formation pour promouvoir le reskilling et l’upskilling. 
  • Privilégier les évolutions professionnelles internes plutôt qu’externes.
  • Proposer un accompagnement psychologique gratuit et anonyme aux collaborateurs qui en éprouvent le besoin.
  • Sensibiliser par la formation continue les managers aux situations de harcèlement moral et aux risques psychosociaux. La prévention est un atout majeur pour éviter la naissance de situations critiques.
  • Moderniser l’environnement de travail (végétalisation des espaces de travail, ergonomie des bureaux…).
  • Ect.

Les actions vont donc plus loin que l’achat d’un baby-foot, la livraison de corbeilles de fruits ou les séances de yoga le midi, qui contribuent au bien-être mais qui ne sont pas

6. Pourquoi la QVCT est-elle importante dans les entreprises ?

Les enjeux de la QVCT sont tels que les employeurs ne peuvent les occulter. 

En voici quelques-uns : 

  • Prévention des risques psychosociaux des salariés : stress, burn-out, bore-out.
  • Amélioration du bien-être au travail des collaborateurs pour : 
    • Améliorer leur motivation et leur productivité.
    • Améliorer leur santé mentale et physique.
  • Fidélisation des salariés pour éviter qu’ils ne démissionnent (= réduire le taux de turnover).
  • Création d’un sentiment d’appartenance à l’entreprise.
  • Amélioration des performances globales internes.
  • Réduction du taux d’absentéisme.
  • Renforcement de l’engagement de tous.

7. Qui prend en charge les questions de QVCT ?

L’entreprise est décisionnaire sur les services et les personnes qui pourront être chargées des questions de QVCT interne.

Bien souvent, la qualité de vie et des conditions de travail est confiée au service des ressources humaines (RH). Mais ça n’est pas une obligation.

En fonction de la taille de votre entreprise, et de son organisation, plusieurs personnes peuvent être désignées : 

  • Un responsable QVCT.
  • Un chief happiness officer.
  • Un office manager.

Un membre des RH : chargé des ressources humaines, chargé de développement des ressources humaines

8. Comment se former à la QVCT ?

Les questions de QVCT vous intéressent ? Vous avez bien raison car elles sont fondamentales et en tête des priorités de beaucoup d’organisations.

Que vous soyez manager ou collaborateur de l’entreprise, en recherche d’emploi, dans un projet de reconversion dans les ressources humaines, étudiant prêt à entrer sur le marché du travail, il y a forcément une offre de formation faite pour vous.

Choisissez toujours un organisme de formation reconnu par l’État. Mais aussi reconnu pour son expertise en QVCT. Le contenu de la formation et ses objectifs doivent être clairement affichés.

Evocime propose une formation de Chargé des Ressources Humaines, spécialisé en QVCT et RSE. Après 3 mois (462 heures) de cours théoriques et 2 mois (280 heures) de stage, vous serez prêt à mettre en place et à animer la QVCT en entreprise.

9. Quelles sont les étapes pour mettre en place la QVCT dans l’entreprise ?

Si vous êtes chargé de QVCT, voici dans les grandes lignes les étapes fondamentales pour une mise en œuvre réussie : 

  1. Évaluation des conditions de travail actuelles : enquête interne, enquête de satisfaction, entretiens individuels ou collectifs…
  2. Préparation d’un plan d’action concret pour améliorer la QVCT dans l’entreprise. 
  3. Déploiement du plan.
  4. Mise en place de KPI pour suivre les effets des actions.
  5. Ajustement de la stratégie.

10. Comment mesures les effets des actions de QVCT mises en place ?

La QVCT s’apprécie au regard de plusieurs indicateurs (KPI) que vous aurez préalablement choisis puis mis en place.

Par exemple : 

  • Le taux de turnover. Plus il est élevé, moins les conditions de travail internes sont satisfaisantes pour retenir les talents.
  • Le taux d’absentéisme des employés.
  • Le nombre d’accidents du travail.
  • Les évaluations individuelles de performance.
  • Les feedbacks réguliers.
  • La satisfaction des clients ou des collaborateurs, ainsi que leur engagement, mesurés au travers d’enquêtes spécifiques (questionnaire, baromètre de satisfaction…).

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