Article

Entreprises, valorisez les profils seniors parmi vos collaborateurs !

Date :

La population vieillit et l’âge du départ en retraite est repoussé d’années en année. Pourtant, sur le marché du travail, les idées reçues sur les salariés de plus de 50 ans ont la dent dure et le monde de l’entreprise peine à tirer le meilleur parti de ces collaborateurs aux profils seniors, pourtant riches d’expérience. Entre mythes à déconstruire et rôles à réattribuer, comment exploiter pleinement le potentiel de ces collaborateurs ?

Collaboratrice souriante (4)

Les seniors ont du talent

Les plus de 50 ans ont de nombreuses qualités humaines et techniques. Dépositaires d’une partie des savoir-faire de l’entreprise, ils représentent un atout important pour les organisations bienveillantes. Ils sont :

  • Opérationnel tout de suite :

Autonomes et dotés d’une expertise proportionnelle à leur carrière, les seniors sont les candidats idéaux en cette période de guerre des talents. Certains l’ont bien compris et de nombreux secteurs recrutent des travailleurs seniors.

  • Émotionnellement mature :

La maturité de ces collaborateurs et leur aisance relationnelle leur permet en général de prendre plus facilement du recul sur les situations stressantes. Gestion de projet ou de crise, ils s’avèrent capables d’aborder les problématiques avec sérénité.

  • Fidèle :

Moins enclins au turn-over que les plus jeunes, les seniors favorisent en général une fin de carrière plus sédentaire. Attention, cela ne signifie pas qu’ils n’ont plus d’ambition, ils attendent aussi des possibilités d’évolution.

  • Un pilier social :

Les collaborateurs les plus âgés occupent un rôle central dans les entreprises et contribuent à la cohésion et au maintien d’un bon climat social. Cette position peut aussi leur permettre d’être de bons managers et d’encadrer leurs équipes en leur partageant toute leur expérience du terrain.

Comment valoriser ces profils seniors ?

Malgré ces avantages, seuls 46% des travailleurs de plus de 50 ans se considèrent reconnus à leur juste valeur et 53% affirment avoir été récemment discriminés à cause de leur âge, selon un récent sondage Ifop[1].

L’accompagnement des travailleurs senior en entreprise est un enjeu de performance important pour les organisations. Maintenir leur engagement et leur motivation passe avant tout par la QVT, la reconnaissance et un cadre adapté dans lequel ils pourront continuer à exploiter leur potentiel et démontrer leur valeur.

  • Lutter contre les idées reçues des managers

Il est important de sensibiliser à l’âgisme et de former aux pratiques non discriminatoires pour casser les croyances limitantes des jeunes équipes managériales quant à l’encadrement de ces collaborateurs.

  • Continuer à les faire évoluer

Pour maintenir la motivation des collaborateurs senior, il faut leur permettre d’évoluer et de trouver leur place. Gardez en tête que les plus de 50 ans méritent tout autant des perspectives d’évolution challengeantes !

  • Inciter les seniors à se former

Pour éviter qu’ils ne se sentent dépassés par les nouveaux outils ou méthodes de travail, offrez-leur la possibilité de continuer à développer leurs compétences.

  • Le mentorat pour tirer le meilleur parti de leur expérience

Cette méthode d’accompagnement permet de tirer le meilleur parti du caractère transgénérationnel des équipes. Les profils seniors expérimentés s’épanouissent aux côtés de leurs jeunes collègues à qui ils peuvent transmettre leur savoir. Il existe même des formations mentorat pour apprendre les ficelles de ses méthodes.

  • Favoriser la cohésion

La dimension intergénérationnelle d’une entreprise est une vraie richesse si l’on réussit à fédérer ses équipes. Il est essentiel de créer du lien et de faciliter le dialogue, notamment à travers des moments de convivialité informels, réunions formelles et de travail d’équipe.

Vous l’aurez compris, les profils seniors peuvent être une véritable mine d’or et d’expérience. Valoriser leur expérience est un enjeu de taille pour les entreprises qui peut se révéler un véritable levier de performance. Si vous souhaitez redonner une place plus importante à vos collaborateurs âgés, commencez par ouvrir le dialogue avec eux et échangez à propos de leur ressenti et de leurs attentes. La communication est souvent la clé de la performance.

Article

Comment appliquer le management participatif à son organisation ?

Date :

Notre rapport au travail a largement évolué et les méthodes managériales n’ont pas été épargnées par ces bouleversements. Ces dernières années ont mis en lumière le besoin d’épanouissement des salariés et le management toxique pratiqué dans certaines entreprises.

Apprenante en call

Si la norme a longtemps été l’approche directive, elle laisse progressivement la place à de nouveaux modèles, tels que le management participatif. Dans de bonnes conditions, ce dernier se révèle avantageux pour les salariés comme pour l’entreprise et peut même s’inscrire dans une démarche de QVT.

En quoi consiste le management participatif ?

En opposition au modèle traditionnel dit hiérarchique, autoritaire, directif, paternaliste ou encore pyramidal, au sein duquel les décisions sont prises par la direction et les managers, le management participatif redonne le pouvoir aux salariés. On l’appelle aussi bottom-up car il renverse les relations hiérarchiques.

Basé sur l’intelligence collective, ce modèle démocratique consiste à impliquer l’ensemble des collaborateurs dans la vie de l’entreprise, les choix stratégiques et la résolution de conflits. La prise de décision requiert concertation et consensus, elle implique un dialogue permanent.

Pour fonctionner, un management participatif nécessite beaucoup de communication et de la confiance. Mais contrairement aux idées reçues, autonomie ne signifie pas liberté totale, chacun doit se conformer aux valeurs et à la culture d’entreprise et remplir ses objectifs. Bien que l’approche soit plus horizontale, le manager remplit toujours un rôle d’encadrement important.

Avantages et inconvénients :

Le management participatif permet de créer un climat social apaisé et participe à améliorer la qualité de vie au travail. Alors que 81% des Français pensent que le bien-être est un enjeu prioritaire[1], il présente de nombreux avantages :

  • Favorise la créativité et l’émergence d’idées
  • Améliore la conduite des projets
  • Améliore l’engagement des collaborateurs
  • Réduit le turn-over et l’absentéisme
  • Améliore la performance individuelle et collective

En revanche, ce style de management doit remporter l’adhésion de tous. Impliquant un grand nombre de personnes, il peut ralentir les processus décisionnels et entacher l’agilité de l’organisation.

Comment le mettre en place dans son entreprise ?

Cette méthode repose sur 5 grands principes :

  • La mobilisation :

Il n’y a pas de management participatif sans l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs. Tout l’enjeu de ce modèle est de fédérer autour du projet et des valeurs de l’entreprise pour bénéficier de la mise en commun des compétences et des talents de chacun.

  • Responsabilisation et concertation :

Une partie du pouvoir de décision est déléguée aux équipes. Pour cela, il est primordial d’établir un dialogue, de faciliter les échanges et de recueillir les idées de tous. Grâce à une bonne circulation de l’information, les collaborateurs ont plus de latitude et d’autonomie dans l’exécution de leurs missions.

  • Développement personnel :

Le bon fonctionnement de ce modèle managérial repose sur la communication et l’organisation. La direction doit créer le terrain propice à l’expression et encourager le développement des compétences et des soft skills. Les managers peuvent être accompagnés avec une formation en management d’équipe.

  • Régulation :

Ce modèle accorde une grande importance à l’autonomie du collaborateur. Pour autant, il reste encadré et grâce à la mise en place de dispositifs d’autocontrôle, chacun peut évaluer son activité en fonction d’indicateurs précis prédéfinis.

  • Résolution de conflits

Dans cette méthode, on considère que les personnes touchées par une problématique sont les mieux placées pour y remédier. La gestion des conflits est ainsi replacée entre leurs mains et la direction n’est supposée intervenir qu’en dernier recours.

Il est important de noter qu’un changement de style managérial ne peut pas s’effectuer du jour au lendemain. D’autant qu’il nécessite l’adhésion générale et la mise en place de nouveaux process et outils. Si vous souhaitez adopter le management participatif, procédez avec méthode en suivant les étapes incontournables de la conduite du changement. Pensez surtout à impliquer vos collaborateurs dès l’initiation de ce projet et à aménager des espaces de discussion.

Article

Emploi sénior : Quels sont les secteurs qui recrutent les plus de 50 ans en France ?

Date :

En France en 2021, le taux d’emploi des seniors est seulement de 56%. Passé 50 ans, la recherche d’un job ou la reconversion professionnelle sont de plus en plus difficiles. A mesure qu’on avance en âge, les opportunités d’embauche s’amenuisent.

Collègues en discussion pour solutionner un problème

Difficiles à manager, trop chers, pas suffisamment connectés, il existe de nombreux clichés autour des profils de demandeurs d’emploi senior. Pourtant, les talents expérimentés ont beaucoup à offrir.

Les avantages de l’emploi sénior pour les entreprises

Dans le contexte de pénurie de talents, les recruteurs se retrouvent contraints de reconsidérer leurs critères de sélection et d’envisager des candidats expérimentés. Le recrutement des seniors en recherche d’emploi qui représentent un important vivier de compétences.

Un proverbe africain dit “L’homme jeune marche plus vite que l’ancien. Mais l’ancien connaît la route”. Les demandeurs d’emploi seniors sont ainsi appréciés pour leur expérience et leur autonomie. Plus sereins et ayant moins à prouver, ces candidats sont généralement fidèles et capables de gérer des situations de crise. Ils remplissent aussi un rôle de transmission de savoir important auprès des jeunes générations.

Des dispositifs pour encourager le recrutement des seniors

Emploi senior en temps partiel, il concerne 17% des 50-54 ans et 29,7% des 60-64 ans[2].

  • Aide à l’embauche de travailleur de plus de 45 ans en contrat de professionnalisation de 2 000€
  • CDD senior pour les demandeurs d’emploi de plus de 57 ans

Les secteurs qui recrutent les plus de 50 ans

En 2022, une étude de la DARES intitulée “Les métiers en 2030 : les créations d’emploi par secteurs et par métiers”[3], s’est penchée sur l’évolution des embauches dans différents secteurs, en France. Dynamiques, ces derniers sont autant d’opportunités de trouver un travail pour les plus de 50 ans.

La santé (avec +264 000 emplois entre 2019 et 2030)

Qu’il s’agisse de soin, de recherche ou de fonction support, le secteur de la santé est très dynamique et offre une grande diversité de carrières. Il est parfait pour les seniors en reconversion professionnelle qui recherchent un poste porteur de sens.

Le BTP (avec +174 000 emplois entre 2019 et 2030)

Après la crise sanitaire, l’activité du secteur du bâtiment est repartie à la hausse. Pour répondre aux demandes de plus en plus pressantes, les entreprises ont besoin de main d’œuvre qu’elles n’ont pas forcément le temps de former et recrutent des seniors.

Le numérique (avec +160 000 emplois entre 2019 et 2030)

Le digital est une filière qui embauche énormément et, contrairement aux aprioris, les recruteurs sont ouverts aux séniors en recherche d’emploi pourvu qu’ils se forment régulièrement. En effet, leur expérience et leurs soft skills en font de bons candidats pour des postes d’encadrement.

L’aide à la personne (avec +147 000 emplois entre 2019 et 2030)

Le secteur est porteur en raison du vieillissement de la population, les métiers de l’aide à la personne sont divers mais peinent à séduire les jeunes générations. Profondément humains, ils peuvent correspondre aux aspirations de certains quinquagénaires en reconversion professionnelle par exemple.

L’hôtellerie-restauration (avec +51 000 emplois entre 2019 et 2030)

Les effectifs de ce secteur ont été fortement impactés par les fermetures successives imposées par la crise du Covid-19 et les profils expérimentés y sont appréciés pour des postes d’encadrement ou de direction de restaurants ou d’hôtels.

S’il est parfois difficile de trouver du travail pour les plus de 50 ans en France, il est possible de faire de son âge un atout plutôt qu’un frein. Restez à l’écoute des secteurs qui recrutent les séniors, capitalisez sur la longueur de votre CV et misez sur vos forces pour séduire les recruteurs. Ne négligez pas les jobboards spécialisés dans l’emploi senior pour les talents de plus de 50 ans et continuez à vous former pour rester alignés avec les évolutions du marché du travail.

Article

Stress au travail : comment gérer ?

Date :

Le stress est considéré comme le fléau du siècle. Nous en avons tous déjà fait l’expérience, en particulier dans le milieu professionnel. Débordé, irritable, la boule au ventre, comment gérer son stress au travail pour éviter qu’il ne devienne handicapant au quotidien et retrouver la sérénité ?

Collaboratrices concentrées

Le stress au travail : identifier les causes 

Le stress est un mécanisme de défense naturel composé d’un ensemble de réactions physiques et psychologiques en réponse à une situation perçue comme dangereuse. Il permet de mobiliser suffisamment de ressources pour en sortir rapidement.

Il existe un état de stress dit “bénéfique”. Ponctuel et de courte durée, il nous permet d’avoir assez d’énergie pour atteindre un objectif, relever un défi ou sortir de notre zone de confort. C’est toute la différence avec le stress dit chronique, car ce dernier s’installe durablement et insidieusement. Vous pouvez alors vous retrouver dans un état d’épuisement qui nuit à votre productivité, votre bien-être et votre santé :

  • Fatigue
  • Troubles du sommeil
  • Migraines
  • Palpitations cardiaques
  • Maux de ventre
  • Difficultés respiratoires
  • Irritabilité
  • Difficultés de concentration 

Alors que 2,5 millions de salariés sont en burn-out sévère, soit 34% des travailleurs, le stress au travail touche plus de 64% des français en 2022, dont 22% de façon quotidienne, selon l’enquête « People at Work 2022 : l’étude Workforce View » d’ADP. Comment gérer son stress au travail ?

Les sources du stress en entreprise 

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS),“On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre ».

Surcharge de travail, sous-effectif, objectifs ambitieux, deadlines irréalistes, hyper-sollicitation, tensions ou pressions hiérarchiques, en entreprise, les sources de stress sont nombreuses, notamment :

  • des journées trop longues (24%)
  • des responsabilités accrues (22%)
  • la crainte de perdre leur emploi (20%)

10 conseils pratiques pour réduire efficacement son stress 

Si le stress est considéré comme une norme dans le milieu professionnel, il n’est pas pour autant une fatalité. Vous pouvez réussir à le dompter pour éviter qu’il n’ait des conséquences néfastes sur votre bien-être et améliorer votre qualité de vie en entreprise

  • Reconnaître les signes 

Il est essentiel de savoir s’écouter pour identifier les symptômes du stress et tenter de repérer son origine. 

  • Adopter une bonne hygiène de vie

Un bon équilibre passe par un bon sommeil (au moins 7h par nuit), une alimentation équilibrée et du sport.

  • Soigner son équilibre vie professionnelle, vie personnelle

71 % des Français répondent aux mails ou appels professionnels pendant leurs congés. Veillez à respecter et à faire respecter votre droit à la déconnexion. 

  • Soigner son environnement 

Personnalisez votre espace de travail pour qu’il soit le plus confortable et agréable possible pour vous.

  • Extérioriser

La santé mentale est encore souvent taboue. N’hésitez pas à discuter avec vos proches ou à consulter un professionnel de santé.

  • Mieux s’organiser

Apprenez à segmenter et à prioriser vos tâches, évitez de procrastiner et n’hésitez pas à déléguer. 

  • Apprendre à dire non 

Savoir refuser une demande lorsqu’il en va de votre bien-être est fondamental, ce droit est même abordé dans le Code du Travail.

  • Parlez-en à votre employeur : 

La gestion du stress au travail est aussi un enjeu majeur pour l’entreprise car les salariés heureux seraient 31% plus productifs.

  •  Pratiquer la relaxation

Respiration, méditation, yoga, cohérence cardiaque, des méthodes pour traiter le stress chronique et apaiser les situations d’urgence.

  • Faire des pauses 

Dès lors que vous sentez la pression monter, octroyez-vous un instant pour souffler, prenez l’air, marchez un peu.

Il est bon de rappeler que nous ne sommes pas tous égaux face au stress au travail. Ses manifestations dépendent de chaque individu car il tient plus de notre perception que de l’événement lui-même. Il en va de même pour les solutions destinées à l’apaiser. Testez différentes méthodes pour trouver celle qui vous convient et n’hésitez pas à vous faire accompagner. 

Infographie

Infographie – Les nouvelles aspirations des actifs en 2023

Date :

Le monde du travail a évolué ces dernières années, après une pandémie, une prise de conscience écologique et un débat social sur les retraites, les aspirations des actifs français ont radicalement changé. En quête de sens et d’équilibre vie pro/vie perso, ces derniers revendiquent de nouvelles envies et ambitions, nous entrons dans le « future of work »…

Je découvre l’infographie
Collaboratrices heureuses
Article

Le bien-être au travail : un enjeu majeur pour les entreprises

Date :

Les crises sanitaires et sociales successives ont fait naître un mouvement de prise de conscience chez les travailleurs français. En quête de sens et d’épanouissement professionnel, ils recherchent des structures engagées aux côtés de leurs salariés et soucieuses de leur bien-être au travail. Dans ce contexte, les entreprises ont tout intérêt à faire de la qualité de vie un levier de performance.

Collègue avec un ballon dans les mains

Bien-être au travail : de quoi parle-t-on ?

Le bien-être au travail est défini par l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) comme « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur, et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail”. Cette notion englobe l’ensemble des facteurs susceptibles d’influer sur la qualité de vie au travail, la santé physique et mentale des salariés.

Alors que le burn-out, les stress et toutes les affections psychologiques liées au monde professionnel ont atteint des sommets, le bien-être au travail devient un enjeu de santé publique. C’est d’ailleurs une obligation légale, en vertu de l’article L4121-1 du Code du travail qui impose à l’employeur de réaliser des actions de prévention des risques, de formation et d’adapter son organisation.

Les piliers du bien-être au travail

  • Le contenu :

Les salariés souhaitent s’épanouir dans leurs missions, avec une charge de travail équilibrée.

  • L’ambiance :

Ils recherchent un environnement convivial et un climat sain et agréable.

  • Le management :

Une communication saine et un management bienveillant qui reconnaît et valorise.

  • La culture d’entreprise :

Les collaborateurs ont besoin de se sentir intégrés et alignés avec les valeurs de l’entreprise.

  • L’équilibre vie professionnelle, vie personnelle :

Aménagement des horaires, droit à la déconnexion, travail hybride, une nouvelle organisation du travail.

  • Les perspectives d’évolution :

Les salariés ont besoin de se projeter. Cela passe notamment par la formation et la montée en compétences.

  • Le salaire et les avantages sociaux :

Il reste parmi les critères les plus importants aux yeux des français et contribue au sentiment de reconnaissance.

La qualité de vie au travail, un levier de performance pour l’entreprise

Au cœur des problématiques RH, la qualité de vie au travail ou QVT est primordiale pour les sociétés qui souffrent du mal-être de leurs employés. Dans son étude de l’IBET 2023[1], Mozart Consulting estime le coût du désengagement à 10 070€ par an et par personne, alors que selon Gallup dans son étude State of the Global Workplace 2022[2], seulement 6 % des salariés français se disent “engagés”.

A l’inverse, de nombreuses études démontrent les vertus de la qualité de vie au travail pour les organisations :

  • Réduction de l’absentéisme et des arrêts

Selon une étude menée par Harvard/MIT en 2018[3], les collaborateurs heureux seraient 6 fois moins absents et 2 fois moins malades.

  • Attractivité et rétention des talents

Selon une étude Ifop de 2020[4], 81% des français pensent que le bien-être est un enjeu prioritaire. Selon le 1er baromètre du bien-être mental réalisé par Alan et Harris Interactive[5], 85% des salariés affirment que l’amélioration du bien-être renforcerait leur fidélité.

  • Amélioration de la productivité

Selon l’étude 2022 de Gallup State of the Global Workplace[6], les sociétés dont les équipes sont engagées seraient 22% plus rentables. Une étude Oxford Business School et British Telecoms[7] affirme que les employés heureux sont 13% plus productifs.

Quelques actions concrètes pour améliorer les conditions de travail de ses salariés

  • Repenser les espaces de travail
  • Proposer les aménagements d’horaires
  • Adopter le télétravail et le travail hybride
  • Améliorer le package salarial et les avantages sociaux
  • Faciliter l’accès aux soins de santé et à la prévention
  • Organiser des team building pour la cohésion d’équipe
  • Former ses équipes au management bienveillant

Pour développer une politique QVT au plus proche des attentes de leurs collaborateurs, les ressources humaines doivent prendre l’habitude de se montrer à leur écoute. Pour cela elles peuvent les engager dans le processus en leur soumettant une enquête d’engagement qui permettra de faire un état des lieux du climat social de l’entreprise et d’établir un plan d’action.

Article

Pourquoi devenir senior mentor en entreprise ?

Date :

En tant que professionnel ou dirigeant d’entreprise, vous avez probablement déjà entendu parler du mentorat en entreprise. Mais savez vous réellement pourquoi le mentorat est devenu une pratique de plus en plus courante dans les organisations de toutes tailles ?

Collègues s'entraidant dans leur travail

Dans cet article, nous allons explorer les avantages du mentorat en entreprise et définir comment initier dans vos rangs ce travail de référent pour les travailleurs expérimentés.

Les avantages du mentorat en entreprise

Le mentorat en entreprise est une pratique qui consiste à jumeler un mentor expérimenté avec un employé plus junior. Ainsi, ce dernier peut bénéficier de l’expérience et des conseils de son mentor pour développer ses compétences professionnelles. Voici quelques-uns des avantages du mentorat en entreprise :

Favoriser le développement professionnel 

Le mentorat permet aux employés de développer de nouvelles compétences et de renforcer leur savoir-faire. Grâce à l’accompagnement et aux conseils de leur mentor, les employés peuvent progresser plus rapidement dans leur carrière et atteindre leurs objectifs professionnels plus facilement.

Créer un environnement de travail positif 

Le mentorat favorise la création d’un environnement de travail positif en encourageant la collaboration et la communication entre les différents niveaux hiérarchiques de l’entreprise. Les mentors peuvent également aider à améliorer la satisfaction et la motivation des employés en leur offrant un soutien personnalisé.

Renforcer les compétences en leadership

En aidant les employés à se développer professionnellement, le mentor acquiert également des compétences en leadership. Il peut apprendre à communiquer efficacement, à écouter activement et à guider les employés vers leurs objectifs professionnels.

Favoriser la rétention des employés

L’accompagnement professionnel peut aider à favoriser la rétention des employés. Ceux qui ont un mentor sont plus susceptibles de rester fidèles à leur entreprise et se sentent valorisés. Le mentor peut aider l’employé à trouver des opportunités de développement professionnel au sein de l’entreprise, ce qui peut en définitive les inciter à rester plus longtemps.

Comment devenir un senior mentor expérimenté ?

Voici quelques étapes à suivre pour devenir un senior mentor en entreprise :

Identifier les compétences que vous pouvez partager

Pour devenir un mentor expérimenté, il est important de réfléchir aux compétences que vous avez acquises au fil de votre carrière et que vous pouvez transmettre à d’autres employés.

Trouver des opportunités de mentorat 

Contactez votre service RH pour savoir s’il existe des programmes de mentorat dans votre entreprise. Si ce n’est pas le cas, proposez d’en mettre un en place.

Suivre une formation de mentor 

Pour être un mentor efficace, il est important de suivre une formation de mentor. Cette formation vous permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer au mieux ce nouveau rôle de guide auprès des jeunes recrues.

Article

E-commerçant de proximité, un métier qui a le vent en poupe

Date :

Le métier de E-commerçant de proximité revalorise le poste de vendeur conseil en lui associant une spécialisation E-commerce.

Apprenante prenant des notes

La crise sanitaire a fortement impacté l’activité des commerces : les comportements d’achat ont changé pendant la pandémie et l’omnicanalité est devenue le mode de consommation prédominant (étude Future of Commerce 2022). 54 % d’entre nous repérons désormais les produits en magasin avant de les acheter en ligne ! Et dans 49 % des cas, nous apprécions de pouvoir retourner en magasin les articles que nous avons commandés en ligne…

Si ces évolutions de la relation client liées à la digitalisation de l’économie font partie des préoccupations majeures des entreprises depuis plusieurs années, la crise sanitaire a accéléré ces changements et modifié profondément et durablement les habitudes des clients.

Evocime a donc créé le parcours vendeur e-commerce, afin de répondre aux besoins des commerces en pleine transformation numérique.

Les profils de E-commerçants de proximité, quels avantages pour les commerces recruteurs ?

Les commerces peinent aujourd’hui à recruter des conseillers vendeurs : près de 7000 offres d’emploi en CDI sont à pourvoir dans le secteur en France en cette rentrée 2022, et plus de 40 % de ces projets de recrutement sont considérés comme difficiles par les entreprises ! Le métier n’attire plus, ou en tous cas, attire moins.

Le métier de E-commerçant de proximité revalorise le métier de vendeur conseil en lui associant une spécialisation E-commerce et marketing digital. Ces nouveaux professionnels sont spécialistes de la relation client on- et offline et permettent donc à leur entreprise de développer leur activité en répondant aux nouvelles attentes de consommation omnicanal des clients.

Devenir E-commerçant de proximité… Pourquoi pas vous ?

Vous souhaitez travailler à proximité de chez vous, dans un secteur passionnant et qui recrute ? Vous avez le sens du commerce et le goût du service et de la relation aux autres ? Vous êtes convaincu(e) que le numérique est devenu incontournable pour le développement des commerces de proximité ? Le métier de E-commerçant de proximité est fait pour vous !

Cette formation métier intensive de 3 mois vous apportera les compétences nécessaires pour devenir l’atout 2.0 de votre entreprise (ou pour créer votre propre boutique !) : Marketing digital, E-commerce, Click&Collect, réseaux sociaux et animation de communautés en ligne n’auront plus de secrets pour vous. Vous serez également incollables sur les techniques de vente et saurez faire vivre à vos clients une expérience inoubliable en magasin !

Ces parcours 100 % financés par l’OPCO EP pour les demandeurs d’emploi sont ouverts au recrutement pour les rentrées de septembre-octobre 2022 dans les centres Evocime de BretagneNouvelle-Aquitaine & OccitanieÎle-de-France et Grand Est ! Plus de 70 personnes ont déjà été intégré ce nouveau métier depuis le début de l’année 2022… Pourquoi pas vous ?

Nos dernières actualités