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5 exemples de métiers porteurs pour réussir sa reconversion professionnelle

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En pleine réflexion sur votre reconversion professionnelle, vous souhaitez vous orienter vers un emploi où le plein emploi est assuré ? Vous avez bien raison ! Un métier porteur est une garantie d’employabilité. Bien souvent, les conditions de travail et la rémunération sont conséquentes. Pour ne pas vous tromper, nous vous proposons 5 métiers porteurs qui ont le vent en poupe et pour lesquels les offres d’emploi sont nombreuses. Formation, compétences clés, rémunération, missions… Nous vous dévoilons tous leurs secrets pour vous aider à faire le bon choix. Bonne lecture !

Sportif montant un escalier pendant son entraînement avec motif graphique

* Les métiers porteurs que nous vous présentons ont été identifiés comme faisant partie des profils les plus recherchés dans les secteurs des ressources humaines et du commerce. Les salaires affichés sont issus de la même source. Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

* * Les rémunérations affichées sont exprimées en milliers d’euros (k€) et correspondent aux études de salaire moyen brut annuel fixe en région parisienne.

Qu’est-ce qu’un métier porteur ?

Un métier porteur est un métier qui recrute

Il se manifeste par de nombreuses opportunités professionnelles et de nombreuses embauches au sein des entreprises.

Il a vocation à se développer fortement dans les prochaines années.

Autrement dit, c’est un emploi d’avenir. Il ne connaît pas de crise, il est pérenne et les embauches sont nombreuses pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre des employeurs.

Bon à savoir : on parle d’un métier porteur en tension lorsque les recruteurs peinent à embaucher des collaborateurs. Les difficultés de recrutement s’expliquent par une pénurie de candidats au moment où le besoin en main-d’œuvre est le plus fort. Se former à ce type d’emploi est la garantie de trouver un emploi très rapidement et avec de bonnes conditions de travail après s’être formé.

Pourquoi se tourner vers un métier porteur ?

En pleine reconversion professionnelle après plusieurs années d’expérience, ou au moment de choisir vos études post bac, s’orienter vers ce type d’emploi est fondamental : 

  • Pour trouver facilement un emploi.
  • Pour s’offrir une carrière remplie d’opportunités professionnelles.

Comment savoir si un métier est porteur ?

Pour identifier les métiers d’avenir, qui ne connaissent pas de crise, plusieurs options s’offrent à vous : 

  • Consulter les offres sur les jobboards. Plus elles sont nombreuses pour un poste, meilleures seront vos chances de décrocher un emploi derrière. C’est le signe d’une forte demande.
  • Consulter les informations et les données du marché mises à disposition gratuitement par le ministère du Travail, la DARES, France Travail (ex Pôle emploi). Elles vous donnent les grandes tendances, les secteurs qui recrutent et les emplois qui cherchent des candidats.
  • Solliciter le conseil en évolution professionnelle (CEP). Service gratuit accessible aux salariés, le conseiller peut vous accompagner dans votre reconversion et vous donner les informations nécessaires sur les métiers porteurs et les formations adéquates pour accéder aux postes avec la plus grande aisance.

Les métiers porteurs des ressources humaines

Les ressources humaines offrent de nombreuses opportunités de carrière à tous ceux qui suivent des formations dans ce domaine. Les relations humaines, la gestion des talents, l’accompagnement des collaborateurs, le recrutement, la rémunération, l’amélioration des conditions de travail sont autant de tâches qui incombent aux RH.

Certains profils sont particulièrement recherchés.

1. Le gestionnaire de paie

Le gestionnaire de paie a des missions variées au sein des ressources humaines : 

  • Il fait les fiches de paie des collaborateurs de l’entreprise. Il doit à ce titre respecter les nombreuses obligations légales, et notamment le droit du travail.
  • Il procède à toutes les déclarations fiscales et sociales obligatoires.
  • Il s’occupe des formalités d’embauche et de départ des collaborateurs.

Les compétences requises : 

  • Hard skills : connaissance du droit du travail, connaissance des techniques administratives liées à la paie, maîtrise des logiciels de paie et des logiciels de ressources humaines, connaissance de la convention collective applicable.
  • Soft skills : rigueur, discrétion, pédagogie, gestion du stress, aisance relationnelle.

Après quelques années d’expériences en tant que gestionnaire de paie, vous pouvez vous tourner vers un poste de responsable paie. Lui aussi identifié comme un emploi porteur.

En formation initiale, vous pouvez accéder à cet emploi par : 

  • Un BTS CG, SAM ou gestion de la PME.
  • Un BUT GEA ou GAGO.
  • Une licence pro gestion de la paie et administration du personnel
  • Un master 2 spécialisé (pour en savoir plus, la plateforme monmaster.gouv.fr vous informe).

En formation continue, ce job est ouvert à tous ceux qui souhaitent se reconvertir. Après avoir suivi un solide cursus certifiant pour vous donner le socle de connaissances nécessaires, vous pourrez postuler aux nombreuses offres de gestionnaire de paie.

Le salaire d’un gestionnaire de paie est confortable : 

  • 0-2 ans d’expérience : 28 – 32. 
  • 2-5 ans : 32 – 35. 
  • 5-10 ans : 35 – 40.
  • 10-15 ans : 40 – 45.
  • Plus de 15 : 45 – 55.

2. Le chargé de recrutement

Le chargé de recrutement est un personnage clé puisqu’il est garant des embauches et donc de la pérennité de celle-ci. Les entreprises se doivent de rester attractives dans leur politique d’embauche. Cet expert doit savoir appliquer une stratégie efficace pour attirer les nouveaux talents.

Pour cela : 

  • Il recueille les besoins humains de l’entreprise.
  • Il définit la fiche de poste et le profil du candidat idéal.
  • Il met en place une stratégie de sourcing efficace.
  • Il sélectionne les candidatures.
  • Il reçoit les candidats en entretien.
  • Il sélectionne les meilleurs profils.
  • Il formule une proposition d’embauche.
  • Il accompagne le futur salarié jusqu’à ses premiers jours dans la société (onboarding).

Pour exceller sur ses fonctions, ce professionnel dispose de compétences techniques et comportementales : 

  • Hard skills : maîtrise des canaux de sourcing, maîtrise des techniques d’entretien, maîtrise des logiciels RH, connaissance du droit du travail.
  • Soft skills : excellent relationnel, organisé, rigoureux, discrétion. 

Ce métier est accessible en formation initiale : 

  • Niveau bac + 3
    • BUT GEA.
    • BUT GACO.
    • Licence pro métiers de la GRH.
  • Niveau bac + 5 : 
    • Master gestion des ressources humaines, psychologie du travail, droit social, sciences humaines et sociales.
    • Diplôme d’IEP avec spécialisation RH. 
    • Diplôme d’école de commerce avec spécialisation RH.

Si vous souhaitez changer de voie professionnelle, Evocime propose une formation de chargé de recrutement. D’une durée de 3 mois et finançable avec votre CPF, elle vous donne les bases de connaissances à avoir pour postuler à ce type de poste. 

Le salaire de cet expert est attractif : 

  • 0-2 ans d’expérience : 32 – 35. 
  • 2-5 ans : 35 – 40. 
  • 5-10 ans : 40 – 45.
  • 10-15 ans : 45 – 60.
  • Plus de 15 : 50 – 65.

* Les rémunérations sont exprimées en milliers d’euros (k€) et correspondent aux études de salaire moyen brut annuel fixe en région parisienne.

Après quelques années d’expériences, cet expert peut évoluer vers d’autres postes tout autant passionnants et porteurs : 

  • Responsable RH.
  • DRH.

Les métiers porteurs de l’ingénierie pédagogique

La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est un enjeu majeur pour les organisations. Former convenablement les collaborateurs présente le double avantage de les fidéliser tout en leur permettant de monter en compétences. Un plan de formation pertinent et motivant permet de réduire le turnover et de s’éviter de trop grosses difficultés d’embauche en misant sur ses propres talents.

Pour impliquer les collaborateurs et proposer une offre de formation qui répond aux vrais besoins de tous, des métiers porteurs ont vu le jour. 

3. Le chargé de formation

Ce professionnel pilote la formation dans l’entreprise en s’appuyant sur le plan de développement des compétences qui a été défini. Sa mission principale est de développer les savoir-faire et les savoir-être des collaborateurs pour améliorer leur employabilité

Il propose alors des formations en adéquation avec les besoins des collaborateurs et ceux de l’entreprise. 

Il part en quête des meilleurs formateurs externes et gère le budget afférent ainsi que les formalités administratives. Parfois même, il peut les animer.

Pour exceller sur ses fonctions, il dispose de plusieurs compétences : 

  • Hard skills : maîtrise des concepts pédagogiques, bonne connaissance du marché de la formation, connaissance des dispositifs de formation (VAE, CPF…), maîtrise des outils RH, connaissances des règles légales liées à la formation professionnelle.
  • Soft skills : excellente compétence relationnelle, bonne écoute des besoins, pédagogue, créatif.

Il doit avoir conscience des nouvelles méthodes de digital learning et de blended learning

Après quelques années d’expériences, il peut évoluer vers un poste de responsable de formation ou vers d’autres emplois des ressources humaines. Il peut aussi décider de travailler à son compte ou de se rattacher à un cabinet spécialisé pour intervenir comme consultant.

Cet emploi est accessible après le bac : 

  • Niveau bac + 3 : Licence pro mention métiers de la GRH.
  • Niveau bac + 5 : master mention gestion des ressources humaines, métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ou psychologie de l’éducation et de la formation.

Envie de vous reconvertir ? Evocime vous propose une formation de chargé de formation digital learning. Elle est accessible dans le cadre de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC), après inscription à France Travail (ex Pôle emploi).

Le salaire de cet expert est confortable : 

  • 0-2 ans d’expérience : 28 -32.
  • 2-5 ans : 32 – 36.
  • 5-10 ans : 36 – 40.
  • 10-15 ans : 40 – 45.
  • Plus de 15 : 50 – 55.

Bon à savoir : les appellations sont nombreuses. Vous pouvez retrouver les termes de responsable ingénierie de la formation professionnelle, animateur de formation, concepteur-formateur ou encore didacticien.

4. Le chef de projet e-formation

L’essor du digital touche aussi le domaine de la formation. Créant ainsi de nouveaux métiers à la croisée des chemins entre le digital et la formation

Le chef de projet e-formation est le chef d’orchestre de la formation en ligne (Mooc, webinaires, formation à distance) dans la société. Son objectif est de digitaliser les formations nécessaires.

Ses missions sont les suivantes :

  • Il s’occupe d’analyser les besoins en formation interne.
  • Il élabore la stratégie d’e-learning tout en respectant les budgets alloués.
  • Il veille à ce que les savoirs soient transmis aux collaborateurs à travers des technologies et des outils pédagogiques modernes.
  • Il travaille au croisement de la technologie et de la formation. Notamment, il utilise l’IA (intelligence artificielle) pour proposer de nouvelles méthodes de formation.

Pour se donner les meilleures chances de taper dans l’œil des recruteurs, il doit être doté de compétences indispensables : 

  • Hard skills : une connaissance pointue des postes visés par la formation digitale, la maîtrise des techniques de gestion de projet, la maîtrise de la communication digitale.
  • Soft skills : aisance relationnelle, bonne communication, créativité, pédagogie.

Certaines offres d’emploi demandent également des connaissances en réalisation et en montage de cours vidéo.

Cet expert peut être embauché au sein d’entreprises de toute taille, mais aussi dans des organismes de formation ou en indépendant.

Vous souhaitez vous reconvertir dans l’un des métiers de la formation? Evocime a construit une formation spécifique de chef de projet formation spécialité IA. Elle est centrée sur l’utilisation de l’IA au service de la formation. Notamment :

  • L’intelligence artificielle dans la formation.
  • La pédagogie hybride et cobotique.
  • Le management et la gestion de projet assisté par l’IA.
  • Concevoir et évaluer une formation assistée par l’IA.
  • Produire des ressources formatives à l’aide de l’IA.
  • Animer des formations avec l’aide de l’IA.

Les perspectives d’évolution sont nombreuses après avoir exercé ce métier. Vous pouvez devenir : 

  • Responsable pédagogique.
  • Chargé de web marketing. 
  • Chargé de communication web. 

La rémunération annuelle brute pour cet emploi est attractive (fixe + variable) : en moyenne de 33 000 euros. Le salaire peut être plus conséquent en fonction de l’expérience et du profil du candidat. Source : fiche métier MyRHline.

Un 5e métier porteur du développement commercial : le business developer

Les besoins de talents qualifiés sur les métiers commerciaux sont en forte hausse. Ce secteur contient de nombreux emplois porteurs. Celui de business developer en fait partie. Ce profil qui allie performances commerciales et expertise technique est particulièrement recherché dans l’industrie, l’IT ou la grande consommation. 

Le rôle principal du biz dev est de développer le chiffre d’affaires de l’organisation pour laquelle il travaille en identifiant de nouvelles opportunités commerciales.

Pour mener à bien ses différentes missions, il doit : 

  • Savoir interpréter les data commerciales collectées.
  • Connaître les bases de la gestion de projet.
  • Maîtriser les différents outils digitaux. Par exemple, un CRM.
  • Maîtriser les rudiments du développement commercial : prospection, négociation, vente, fidélisation client.

Côté soft skills, il doit être doté : 

  • D’une excellente qualité relationnelle.
  • D’une bonne communication.
  • D’un esprit d’équipe.
  • D’adaptabilité pour s’adapter aux outils et aux process de l’organisation pour laquelle il travaille.

En formation initiale, un bac + 3 (BUT techniques de commercialisation) ou un bac + 5 (master, diplôme d’école de commerce, diplôme d’école d’ingénieur) est requis.

Le métier de business developer est ouvert à tous les salariés qui souhaitent changer de cap au cours de leur carrière professionnelle.

Des organismes sérieux comme Evocime proposent une formation de Digital Business Developer courte, professionnalisante et certifiante afin de donner toutes les clés aux futurs business developer.

Après quelques années d’expérience, le biz dev peut prétendre à d’autres postes : 

  • Business developer manager.
  • Directeur du business development.
  • Directeur commercial.

Côté rémunération, le salaire proposé est à la hauteur des enjeux commerciaux : élevé. Il varie selon le secteur d’activité précis du professionnel. Il se compose toujours d’une part fixe et d’une part variable.

Par exemple : 

Salaires moyens d’un business developer en région parisienne (part fixe) : 

  • Secteur des services, B2B, médias : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 45 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 38 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 45 et 70 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 50 et 80 000 euros par an.
  • Secteur high tech, software, hardware et web : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 50 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 40 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 50 et 80 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 60 et 85 000 euros par an.

Comment se former à un métier porteur ?

Investir dans une formation de qualité est nécessaire pour répondre aux besoins concrets des employeurs et vous adapter aux exigences du marché du travail.

De nombreux organismes répondent aux besoins précis des employeurs. Selon le métier choisi, la formation peut être accessible sans diplôme spécifique ou au contraire avec un niveau d’étude ou d’expérience requis.

Vous pouvez vous former sur votre temps libre. 

Avec l’accord de votre employeur, vous pouvez également vous former sur vos heures de travail, dans le cadre du projet de transition professionnelle (PTP).

Le CPF est souvent mobilisable pour vous aider à financer tout ou partie de votre formation vers un emploi porteur. 

Métiers porteurs, ce qu’il faut retenir

Les métiers porteurs sont ceux qui ne connaissent pas de crise côté candidat. Les offres d’emploi sont nombreuses pour répondre aux besoins croissants des employeurs.

Nous avons identifié pour vous 5 emplois, pour lesquels vous n’aurez aucune difficulté à vous faire embaucher : 

  1. Gestionnaire de paie.
  2. Chargé de recrutement.
  3. Chargé de formation.
  4. Chef de projet e-formation.
  5. Business developer.

Pour atteindre votre objectif dans le cadre d’une reconversion professionnelle, vous devrez trouver une formation adaptée. Evocime propose de nombreux cursus adaptés. Renseignez-vous ! 

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Comment se reconvertir quand on est en CDI ?

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Se reconvertir, y compris si vous êtes actuellement en CDI, c’est possible. Ce peut être même une chance puisque vous pourriez continuer à percevoir votre salaire tout en préparant votre projet. Il n’en demeure pas moins que certaines étapes clés doivent être respectées pour bien faire les choses, ne pas vous mettre dans l’embarras financier et travailler au mieux votre employabilité. Comment se reconvertir quand on est en CDI ? Découvrez la marche à suivre et nos meilleurs conseils pour réussir haut la main votre transition professionnelle.

Surfeur debout à la plage avec planche de surf avec motif graphique

Étape 1 : pour se reconvertir en CDI : faire le point sur sa situation professionnelle

Plusieurs raisons peuvent motiver votre envie de changement professionnel. 

Par exemple : 

  • Une quête de sens au travail.
  • La recherche d’un meilleur équilibre vie personnelle vie professionnelle.
  • Un meilleur salaire.
  • Un rêve d’enfant à concrétiser.
  • Un travail plus éthique.
  • Des valeurs défendues par l’entreprise qui vous conviennent.
  • Ect…

Il est important de bien identifier celles-ci pour ne pas vous tromper dans votre projet de reconversion. Notamment, vous devez vous assurer que c’est votre métier qui ne vous convient plus. Pas l’entreprise dans laquelle vous avez signé votre contrat de travail en CDI, ni même le secteur d’activité dans lequel vous évoluez. Car dans ces dernières hypothèses, ce n’est pas une reconversion professionnelle qu’il vous faut nécessairement. Mais un changement d’employeur, ce qui est plus simple à réaliser.

Ce travail d’introspection sur les raisons profondes qui motivent votre changement de cap est primordial pour avancer sereinement sur le chemin de la réorientation professionnelle.

Étape 2 : pour une reconversion réussie en CDI : cibler un nouveau métier

Une reconversion professionnelle ne s’improvise pas. Pour concrétiser votre projet, et respecter toutes les raisons qui vous ont poussé à effectuer ce virage à 360°, il est important de savoir où vous allez. Se reconvertir oui, mais dans quoi ?

2 options s’offrent à vous : 

  • Vous avez déjà ciblé votre métier de reconversion.
  • Vous êtes un peu dans le flou et vous ne savez pas trop où vous allez.

Votre avez déjà ciblé votre futur métier

Votre réflexion vous a peut-être déjà permis d’identifier un métier précis ou un domaine dans lequel vous souhaitez dorénavant travailler. C’est une excellente nouvelle car savoir où l’on va renforce la motivation.

Cependant, assurez-vous que votre nouvel emploi fait partie des métiers porteurs. C’est-à-dire qui recrutent des profils comme le vôtre, fraîchement reconverti. Pour le vérifier, n’hésitez pas à consulter les jobboards. Un métier avec un grand nombre d’offres d’emploi est un signe favorable : les entreprises recrutent ! 

Voici quelques exemples de métiers porteurs pour lesquels vos chances de décrocher un job sont nombreuses, y compris jeune reconverti : 

Ensuite, vérifiez que votre objectif est atteignable à l’issue de votre formation. Par exemple : 

  • Ne visez pas tout de suite un poste de lead développeur. Il vous faut quelques années d’expérience en tant que développeur avant d’atteindre des responsabilités managériales.
  • Ne postulez pas tout de suite à des postes de DRH, sans avoir au préalable occupé des postes de chargé des ressources humaines.

Vous n’avez pas encore trouvé votre prochain emploi

Si vous souhaitez changer de métier pour des raisons qui vous semblent fondamentales, mais que vous ne savez pas précisément vers quoi vous reconvertir, pas de panique ! Plusieurs solutions s’offrent à vous : 

  • Faire appel à un coach spécialisé dans la reconversion professionnelle.
  • Se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle (CEP). Ce service gratuit est mis en place par l’Apec (si vous êtes cadre), par un opérateur régional du CEP (si vous êtes salarié du secteur privé), par France Travail (si vous êtes demandeur d’emploi), par Cap Emploi (si vous êtes en situation de handicap) ou par les missions locales (si vous avez moins de 26 ans). Le CEP a pour objectif de vous aider à préparer votre reconversion professionnelle (lister l’étendue de vos compétences, trouver un métier cible, définir un besoin en formation, rompre votre CDI) .
  • Faire un bilan de compétences. Vous pouvez le financer grâce à votre CPF.

Toutes ces pistes doivent vous aider à définir plus précisément votre projet professionnel.

Étape 3 : trouver la bonne formation pour se reconvertir

Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il y a de grandes chances que vous passiez par la case formation pour acquérir toutes les compétences nécessaires sur le poste visé.

Si certaines de vos compétences sont probablement transférables sur votre nouveau poste, certaines soft skills et hard skills doivent manquer à votre CV pour vous donner les meilleures chances de décrocher un emploi.

Pour vous former, vous avez le choix : 

  • Reprendre vos études. Mais attention, la formation initiale vous coupe votre source de revenu en CDI puisque vous devrez démissionner pour vous rendre en cours. C’est un calcul financier à faire.
  • Vous former sur votre temps de travail (formation continue), avec l’accord de votre employeur : 
    • En suivant un projet de transition professionnelle (PTP).
    • En bénéficiant d’une reconversion ou promotion par alternance (ex-période de professionnalisation), dite Pro-A.
    • En demandant un congé sans solde de 3 mois pour vous permettre de suivre une formation courte.
  • Vous former en dehors de vos heures de travail (formation continue), sur votre temps libre, sans l’accord de votre employeur. 
  • Suivre une formation (formation continue), après avoir rompu votre contrat de travail.

Evocime est un organisme de formation spécialisé en RH, management, gestion de projet, ingénierie pédagogique et commerce. Il vous propose de nombreux modules pour vous doter en 3 mois du socle de connaissances nécessaires sur les métiers visés. Une certification vous sera délivrée à l’issue de la formation.

Voici quelques exemples de formations proposées, parmi les plus demandées : 

Bon à savoir : toutes les formations proposées par Evocime sont finançables avec votre CPF. Renseignez-vous.

À noter : à côté de la formation, vous pouvez aussi transformer l’expérience acquise dans un métier en certification professionnelle. Il s’agit de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Sans formation, elle vous permet d’avoir accès à un diplôme, à un titre professionnel, ou à un certificat de qualification professionnelle inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Ce diplôme vous permettra de changer de métier, avec ou sans formation complémentaire.

Étape 4 : mesurer l’impact financier de sa reconversion professionnelle

Se reconvertir n’est pas gratuit. Quand on est salarié en CDI, une reconversion professionnelle peut avoir des impacts financiers qu’il vaut mieux avoir à l’esprit pour les anticiper : 

  • Une formation à un coût. Elle peut être prise en charge, en tout ou partie, par votre CPF. 
  • D’autres frais peuvent venir se greffer comme les frais de transport pour vous y rendre ou les frais de déjeuner.
  • Si vous quittez votre emploi, vous n’aurez plus votre salaire versé chaque mois. Il peut s’écouler quelques semaines ou quelques mois avant que vous ne retrouviez un travail. Dans ce laps de temps, vous n’aurez pas de source de revenu.

Le droit français a mis en place des dispositifs pour accompagner financièrement les salariés en reconversion professionnelle. Si vous remplissez les critères d’éligibilité, n’hésitez pas à solliciter ces aides : 

  • Si vous négociez une rupture conventionnelle avec votre employeur ou si vous remplissez les critères de la démission reconversion, vous pourrez prétendre aux allocations chômage le temps de votre formation (ARE).
  • Si vous suivez le dispositif de la Reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), vous bénéficierez du maintien intégral, ou quasi intégral, de votre salaire par l’entreprise s’il ne dépasse pas un certain plafond.

Dans le cadre d’un PTP réalisé sur votre temps de travail, vous bénéficiez d’une rémunération égale à un pourcentage de votre salaire moyen de référence.

Étape 5 : quitter son CDI pour se reconvertir

Ultime étape du parcours de reconversion professionnelle : la rupture du contrat de travaill. Elle est un passage obligé pour signer un contrat de travail chez un nouvel employeur (un CDI, un CDD, un contrat d’alternance).

Pour quitter un CDI, 2 options sont ouvertes : 

  • La démission.
  • La rupture conventionnelle, avec l’accord de votre employeur.

La loi encadre l’une et l’autre de ces méthodes. Renseignez-vous avant de vous lancer.

Se reconvertir quand on est en CDI, ce qu’il faut retenir

Se reconvertir à 30 ans ou en CDI, c’est possible. Mais on n’opère pas un virage professionnel à 360° sans une bonne préparation. 

Pour que votre projet de reconversion aboutisse, vous devez respecter certaines étapes : 

  1. Faites le point sur votre situation professionnelle.
  2. Choisissez un nouveau métier porteur. Si vous êtes dans le flou, un bilan de compétences ou des experts en reconversion professionnelle peuvent vous aider.
  3. Sélectionnez la formation qu’il vous faut selon l’étendue des compétences à acquérir.
  4. Faites un point sur le coût de votre reconversion professionnelle et sur les dispositifs de financement possibles.
  5. Quittez votre emploi en CDI : démission ou rupture conventionnelle.

Votre nouvelle carrière professionnelle est au bout du chemin, bonne route !

Tout savoir pour devenir responsable de formation

Vous souhaitez devenir responsable de formation ? Ce professionnel de la formation continue occupe un poste stratégique au sein des entreprises. Bien que le salariat ne soit pas le seul mode d’exercice de ce travail. Le métier a le vent en poupe. Il fait partie du top 5 des profils les plus recherchés dans les RH. Pourquoi ? Car dans un marché de l’emploi de plus en plus tendu, voire pénurique pour certains métiers, les employeurs ont changé de stratégie. Ils misent sur la rétention des talents déjà présents dans les locaux en leur proposant des formations adaptées. Le développement de leurs compétences est au cœur des priorités. Un concept gagnant – gagnant. Rôle, missions, compétences clés, formation, salaire et perspectives d’évolution, découvrez l’essentiel à savoir sur le métier de responsable de formation.

Groupe multiethnique des hommes et des femmes, surf sur la plage avec motif graphique

Qu’est-ce qu’un responsable de formation ?

Comme son nom l’indique, le responsable de formation est chargé de la formation des collaborateurs de l’entreprise.

Le plus souvent, il est rattaché à la direction des ressources humaines de l’entreprise. Son supérieur hiérarchique est généralement le directeur des ressources humaines (DRH).

Bon à savoir : dans les offres d’emploi, vous pouvez aussi lire l’intitulé de poste en anglais, Digital learning manager. Ou d’autres intitulés en français, comme chef de projet formation, gestionnaire de formation ou responsable pédagogique. Si les termes diffèrent, l’essence même du métier reste la même.

Quel est le rôle d’un responsable de formation ?

Le chargé de formation doit mettre tout en œuvre pour préserver et développer les compétences des salariés de l’entreprise.

Il doit à la fois : 

  • Préserver la compétitivité de son organisation en maintenant un niveau d’excellence.
  • Préserver les intérêts des salariés en travaillant leur employabilité.

Le rôle du responsable de formation est fondamental pour la pérennité de l’entreprise. En investissant dans un solide plan de formation, il : 

  • Fidélise les collaborateurs grâce au développement de leurs compétences.
  • Retient les talents en misant sur un meilleur engagement.
  • Réduit le taux de turnover.
  • Assure la croissance de l’entreprise.

Bon à savoir : dans les grandes entreprises, il est souvent à la tête d’une équipe de chargés de formation qui ont un rôle plus opérationnel. Le responsable de formation se concentre alors sur la stratégie de formation et sur l’établissement des budgets.

Quelles sont les missions du responsable de formation ?

Pour proposer des formations en adéquation avec les besoins de l’entreprise, le responsable de formation doit : 

  • Définir les axes de formation prioritaires en fonction de l’orientation politique et stratégique définie dans l’entreprise.
  • Analyser et définir les besoins en formation des salariés de l’entreprise.
  • Établir un cahier des charges précis.
  • Trouver les formations pertinentes pour remplir ces besoins.
  • Convaincre du bien-fondé des formations proposées.
  • Sélectionner les bons intervenants.
  • Établir un plan de développement des compétences.
  • Tenir le budget annuel et pluriannuel alloué à la formation des salariés. 
  • Monter des dossiers pour obtenir des financements de divers acteurs : État, région, OPCO…
  • Mettre en place des indicateurs de suivi des performances, KPI.
  • Encadrer l’équipe des chargés de formation.
  • Assurer une veille législative sur la formation professionnelle.

Où travaille le responsable de formation ?

Le développement des compétences est l’affaire de toutes les entités qui emploient des collaborateurs.

Le responsable de la formation peut être salarié. Il travaille dans toutes les tailles d’entreprise et dans tous les secteurs d’activité. Partout en France, à Paris et dans toutes les autres villes. Des opportunités d’emploi sont également présentes dans les collectivités.

Il peut aussi avoir un statut de consultant, missionné par un cabinet de conseil dans une entreprise lorsque la gestion de la formation est externalisée.

Enfin, il peut exercer comme indépendant, souvent après plusieurs années d’expérience comme salarié.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon responsable de formation ?

Pour vous donner les meilleures chances de taper dans l’œil du recruteur, plusieurs compétences techniques indispensables sont requises : 

  • Bien connaître le secteur d’activité dans lequel évolue l’entreprise ainsi que du panel de métiers proposés.
  • Connaître les règles juridiques encadrant le droit à la formation professionnelle en France.
  • Maîtriser les rudiments de la gestion de projets.
  • Savoir évaluer et préparer un budget de formation.
  • Maîtriser les outils digitaux (logiciel RH, outils pédagogiques). La digitalisation des process n’a pas épargné le monde de la formation. En plus de formation en présentiel, de nombreuses autres possibilités peuvent être proposées aux salariés : digital learning, serious games, Mooc, classes virtuelles, blended learning

Bon à savoir : certains outils d’intelligence artificielle sont en mesure, après avoir recueilli des datas spécifiques à l’entreprise, de proposer un matching parfait entre formations pertinentes et besoins réels des collaborateurs.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon responsable de formation ?

À côté des savoir-faire, les entreprises scrutent les compétences comportementales des candidats aux postes de chargés de formation.

Sont recherchées les qualités suivantes : 

  • Une bonne communication. Le chargé de formation doit être en mesure de s’adresser aussi bien au directeur des ressources humaines, aux équipes dirigeantes, mais aussi aux collaborateurs.
  • Une bonne capacité d’adaptation. Le chargé de formation doit rapidement appréhender la culture d’entreprise dans laquelle il travaille et adapter son plan de formation en conséquence.
  • Une capacité à convaincre les collaborateurs de l’intérêt d’une formation, pour eux-mêmes et pour l’entreprise.
  • Le sens de l’écoute pour recueillir les besoins des collaborateurs dans un climat de confiance.

Une bonne organisation pour jongler sur différents projets en même temps.

Formation et diplôme pour devenir responsable de formation ?

Le responsable de formation doit avoir de solides connaissances juridiques et RH. Pour avoir les meilleures chances d’être embauché, une formation de niveau Bac +3 à Bac +5 est le plus souvent requise.

Bac +3

  • Licence pro mention métiers de la GRH : formation, compétences et emploi.

Bac +5

  • Master mention gestion des ressources humaines.
  • Master mention métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation – pratiques et ingénierie de la formation.
  • Master mention psychologie de l’éducation et de la formation.
  • Master mention sciences sociales.
  • Master mention sociologie.
  • Diplôme d’écoles de commerce, avec une spécialisation en ressources humaines.
  • Diplôme d’écoles d’ingénieurs, avec une spécialisation en ressources humaines.
  • Diplôme d’IEP, avec une spécialisation en ressources humaines.

Généralement, en sortie d’études, les jeunes diplômés décrochent des emplois de chargés de formation en entreprise. Le poste de responsable des formations est plus accessible après quelques années d’expérience opérationnelle.

Se reconvertir comme responsable de formation, c’est possible ?

La formation continue est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent se reconvertir. Mais aussi à celles qui veulent monter en compétences dans leur entreprise.

Le métier de responsable de formation fait partie des possibilités offertes par de nombreux organismes de formation. 

Des organismes sérieux et reconnus sont en mesure de vous former sur ce métier. Par exemple, la formation de responsable de formation proposée par Evocime. L’enseignement proposé vous donne les bases du métier en 3 mois. Une certification garantit votre bon niveau de compétences.

Bon à savoir : renseignez-vous, les formations sont finançables par votre CPF.

Quel est le salaire d’un responsable de formation ?

Le marché du travail est très dynamique, les employeurs sont en quête de responsables de formation pour sécuriser les talents de l’entreprise.

Les salaires proposés sont confortables, à la mesure du besoin actuel. 

Salaire moyen d’un responsable de formation en région parisienne : 

  • Moins de 2 ans d’expérience : entre 40 et 45 000 euros brut par an.
  • Entre 2 et 5 ans d’expérience : entre 45 et 50 000 euros brut par an.
  • Entre 5 et 10 ans d’expérience : entre 50 et 60 000 euros brut par an.
  • Entre 10 et 15 ans d’expérience : entre 55 et 65 000 euros brut par an.
  • Plus de 10 ans d’expérience : entre 65 et 80 000 euros par an.

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Responsable de formation, et après ?

Après plusieurs années comme responsable de formation, vous espérez une nouvelle vie professionnelle ? Vous pouvez vous tourner vers des postes de : 

  • Directeur des ressources humaines.
  • Responsable développement des ressources humaines. 

Vous pouvez aussi ouvrir votre propre agence de conseils ou votre entreprise de formation.

Responsable de formation, ce qu’il faut retenir

Devenez le référent de la montée en compétences des salariés de votre entreprise ! 

Le responsable de formation est un métier très prisé. Il permet à l’employeur de garantir la compétitivité de son entreprise en misant sur le développement de compétences via la formation des collaborateurs.

Le parcours pour atteindre votre métier cible, par la formation initiale ou la formation continue, est accessible à tous. 

Les offres d’emploi sont variées. 

En mettant en avant les qualités essentielles pour exceller dans vos missions, vous séduirez à coup sûr les recruteurs.

Votre projet de devenir responsable de formation est en bonne voie. Bonne recherche ! 

Tout savoir pour devenir business developer

Le métier de business developer vous fait envie ? Ce professionnel a un rôle central au sein des entreprises puisqu’il est chargé de leur bon développement. Il dispose de compétences clés pour établir une solide stratégie commerciale et la mener à bien. Les profils orientés business development sont très recherchés et les offres d’emploi sont nombreuses. Les biz dev sont appréciés pour leur capacité à innover, à convaincre et à conclure des deals. Rôle, missions, hard skills et soft skills nécessaires, formation et diplôme requis, salaire et perspective d’évolution… Découvrez l’essentiel à savoir sur le métier de business developer.

Photo sur le thème du kayak professionnel pour femmes avec motif graphique

Qu’est-ce qu’un business developer ?

Découvrez les contours de ce métier.

La définition du métier de business developer 

Le business développer est le professionnel de l’entreprise chargé de la stratégie de développement commerciale de celle-ci.

Business developer en français

En français, on parle de développeur d’affaires. 

En anglais ou en français, vous pouvez aussi lire d’autres intitulés de poste sur les offres d’emploi : 

  • Développeur commercial.
  • Développeur de nouveaux marchés.
  • Chargé de développement commercial.
  • Chargé de développement de clientèle. 
  • Ingénieur développement commercial.
  • Chargé d’expansion.
  • Chef de projet développement commercial.
  • Manager trade marketing.
  • Responsable développement commercial.
  • Account manager.
  • Sales development representative.

Bon à savoir : vous pouvez aussi trouver l’abréviation biz dev.

Commercial et business developer, quelle différence ?

Si ces 2 métiers ont pour objectif de faire progresser le chiffre d’affaires de l’entreprise, le business developper a pour mission supplémentaire d’identifier en amont les nouvelles opportunités de marché non encore explorées.

Quel est le rôle d’un business developer ?

Le rôle principal du business developper est de développer le chiffre d’affaires et les bénéfices de l’entreprise pour laquelle il travaille. Pour cela, il doit détecter les nouvelles opportunités de business.

Il prend les bonnes décisions pour mener son organisation vers la croissance.

Quelles sont les missions des business developer ?

Pour faire progresser son entreprise, améliorer sa compétitivité et garantir son expansion, le business developer mène plusieurs missions : 

  • Étudier le fonctionnement interne de l’entreprise et bien le comprendre. Il doit maîtriser ses produits, ses besoins, sa santé financière, sa capacité de production, sa masse salariale, son portefeuille clients… Pour cela, il réalise de nombreux audits.
  • Étudier le fonctionnement externe de l’entreprise. Il doit maîtriser les concurrents, leurs forces et leurs faiblesses, le secteur d’activité, l’état du marché.
  • Identifier les nouveaux marchés.
  • Mettre en place une stratégie commerciale efficace pour décrocher les nouveaux leviers de croissance préalablement identifiés : 
    • Démarcher de nouveaux marchés.
    • Trouver de nouveaux clients.

Concrètement, il établit le plan de développement, aussi appelé business plan. Tous les services de l’entreprise peuvent être impactés par celui-ci : la finance, le marketing, le juridique…

  • S’assurer de la bonne mise en œuvre du business plan
  • Piloter les performances commerciales.
  • Mettre en place des KPI de suivi des performances.

Pour atteindre ces différents objectifs, le business developer est bien souvent accompagné d’une équipe qu’il manage.

Où travaille le business developer ?

Le business developper peut travailler : 

  • Dans toutes les structures : de la TPE aux grands groupes, en passant par la PME.
  • Dans tous les secteurs d’activité.
  • Partout en France, à Paris et dans toutes les autres villes.

En revanche, une fois recruté, il doit maîtriser à la perfection son environnement professionnel : la zone géographique, l’activité de l’entreprise, la concurrence pour exceller sur son poste.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon business developer ?

Le business developper doit être doté de compétences techniques spécifiques :

  • Lire et interpréter les data collectées sur les performances, sur les canaux de vente, sur les acquisitions et les pertes…
  • Connaître les bases du management.
  • Maîtriser les outils de CRM.
  • Utiliser les outils digitaux.
  • Connaître les bases de la gestion de projet.
  • Maîtriser 1 ou plusieurs langues étrangères (notamment si l’entreprise travaille à l’international).

Le business developer doit maîtriser le socle indispensable des compétences commerciales :

  • La prospection.
  • La négociation commerciale pour signer de nouveaux contrats avec les clients.
  • Les techniques de vente.
  • La fidélisation clients.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon business developer

Le business doit posséder plusieurs compétences comportementales indispensables pour exceller sur ses fonctions : 

  • Excellente qualité relationnelle. Ce professionnel interagit avec les clients de l’entreprise, mais aussi avec tous les collaborateurs de celle-ci et les instances dirigeantes.
  • Bonne communication pour expliquer et convaincre du bien-fondé de son plan de développement.
  • Bonne écoute.
  • Esprit d’équipe.
  • Adaptabilité (aux nouveaux outils, aux process spécifiques de l’entreprise, aux marchés…).
  • Curiosité.

Formation et diplôme pour devenir business developer ?

Les business developer ont généralement suivi une formation de niveau Bac +5.

Des cursus généralistes ou spécialisés permettent d’atteindre cet objectif professionnel.

Par exemple, les diplômes suivants sont recherchés par les employeurs : 

  • Master 2 en gestion ou en audit.
  • Diplôme d’une école de commerce, avec un parcours : 
    • Direction commerciale.
    • Business development. 
  • Diplôme d’école d’ingénieurs suivi d’un cycle en marketing, en finances ou en gestion.

Il existe aussi des BUT (Bac +3) pour viser ce type de carrière : 

  • BUT techniques de commercialisation parcours business développement et management de la relation client (TC).
  • BUT techniques de commercialisation parcours marketing digital, e-business et entrepreneuriat (TC).

Se reconvertir comme business developer, c’est possible ?

La formation continue offre la possibilité à tous les salariés qui souhaitent s’orienter vers ce métier de concrétiser ce souhait.

Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, ou pour monter en compétences dans son entreprise, des organismes sérieux ont adapté leur offre de formations courtes, professionnalisantes et certifiantes.

Par exemple, Evocime propose une formation Digital Business Developer afin de donner les meilleures clés aux futurs business developer pour manier parfaitement les outils commerciaux.

Bon à savoir : ces formations sont finançables avec le CPF.

Quel est le salaire d’un business developer ?

Le marché du travail est très dynamique concernant le recrutement des biz dev. Rôle clé pour la pérennité des organisations, ces profils sont demandés. Le salaire proposé est à la mesure des enjeux pour l’entreprise : attractif.

Salaire moyen d’un business developer en région parisienne (part fixe) : 

  • Secteur des services, B2B, médias : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 45 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 38 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 45 et 70 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 50 et 80 000 euros par an.
  • Secteur high tech, software, hardware et web : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 50 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 40 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 50 et 80 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 60 et 85 000 euros par an.

Bon à savoir : le business developper a bien souvent une part variable non négligeable dans son salaire qui dépend des résultats obtenus. Elle représente environ 20 à 60 % de la partie fixe de son salaire.

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Business developer, et après ?

Après quelques années sur le terrain, le business developper peut évoluer vers les métiers suivants : 

  • Business developer manager.
  • Directeur du business development.
  • Directeur commercial.

Business developer, ce qu’il faut retenir

Très complet, le métier de business developer mobilise des savoirs à la fois techniques et stratégiques. Mais aussi des qualités humaines comme l’écoute, la bonne communication et la curiosité.

Jamais à court d’idées, le business developper doit vivre avec son temps et s’intéresser aux innovations futures pour mener son organisation vers le succès. 

Le marché de l’emploi lui est favorable, ce qui entraîne une rémunération intéressante et évolutive.

CPF co-construit

Depuis l’instauration de la loi Avenir Professionnel le 5 septembre 2018 sous la présidence d’Emmanuel Macron, les opportunités de formation se sont considérablement élargies pour les actifs. Cette réforme a profondément remanié l’accès à la formation professionnelle, octroyant aux individus actifs la liberté de façonner leur trajectoire professionnelle selon leurs aspirations.

L’une des mesures phares de cette initiative est l’introduction du Compte Personnel de Formation (CPF), permettant à chaque actif de constituer un budget dédié à la formation, utilisable pour financer des projets de développement ou de reconversion professionnel.

Qu’est-ce-que le CPF co-construit ?

Le dispositif nommé CPF co-construit, établi de concert par l’entreprise et le salarié, permet à ce dernier de se former pendant ses heures de travail, tout en ayant la possibilité d’obtenir un soutien financier supplémentaire si son CPF ne suffit pas à couvrir les frais de formation. Il repose sur une approche collaborative visant à élaborer des plans de formation communs entre le salarié et son employeur.

Le CPF co-construit, axé sur les besoins de formation des employés, se présente comme un outil stratégique qui redéfinit le rôle des employeurs dans le soutien des initiatives CPF des salariés, tout en répondant aux exigences de l’entreprise.

Du CPF autonome au CPF co-construit

La transition du CPF autonome au CPF co-construit met en évidence une stratégie d’investissement double, offrant une véritable opportunité de développement des compétences.

Initialement, depuis la mise en place du CPF en 2015, un salarié pouvait utiliser les fonds de son compte pour financer une formation sans avoir à en informer son employeur, et ce, en dehors de ses heures de travail. Cette approche est considérée comme le CPF autonome.

Avec l’avènement du CPF co-construit, les règles évoluent. Désormais, une approche collaborative entre le salarié et son employeur est privilégiée. Ce dispositif favorise l’idée d’un projet de formation commun répondant aux intérêts des deux parties. D’une part, le salarié peut accroître ses compétences et son employabilité, tandis que d’autre part, l’employeur peut enrichir son activité grâce à un collaborateur bénéficiant d’une formation adaptée aux besoins de l’entreprise.

Comment fonctionne le CPF co-construit ?

À partir de septembre 2020, un salarié a la possibilité de recevoir un appui financier de son employeur, en complément des contributions supplémentaires provenant en partie du CPF, de Pôle Emploi ou de l’État, afin de couvrir les frais restants d’une formation.

L’employeur peut effectuer trois types d’abondements de co-construction différents.

L’abondement sur le temps de travail

Si un employé souhaite suivre une formation en bureautique ou en langues étrangères, par exemple, celle-ci doit avoir lieu en totalité ou en partie pendant ses heures de travail.

Cette disposition offre aux salariés la possibilité de suivre une formation sans nécessairement devoir prendre de congé.

Toutefois, la seule condition à respecter est que l’employé soumette une demande d’autorisation d’absence à son employeur, qui doit lui répondre dans un délai de 30 jour calendaire. Sans cette autorisation, l’employé ne pourra pas commencer sa formation.

L’abondement financier de l’entreprise

Dans le cadre de l’approche de co-investissement, les entreprises ont la possibilité de prendre en charge les salaires liés aux heures de formation de leurs employés.

Elles peuvent également apporter un soutien financier en créditant le CPF jusqu’à 500 euros (ou 800 euros pour un employé peu qualifié), ou en fournissant des dotations volontaires si le solde du CPF de l’employé n’est pas suffisant pour couvrir les frais de formation.

Le système de dotations volontaires implique que l’employeur verse la somme qu’il souhaite sur le compte CPF de l’employé via la plateforme EDEF (Espace des Entreprises et des Financeurs).

L’accord d’entreprise

Dans le cadre de leur stratégie RH et de développement des compétences, les entreprises ont la possibilité de négocier des accords avec les partenaires sociaux pour aborder les questions liées à l’accompagnement et au financement des formations éligibles au CPF pour leurs employés.

Si le solde du CPF de l’employé ne suffit pas à couvrir les frais de la formation, l’entreprise peut fournir une aide financière en réglant directement la facture auprès de l’organisme de formation.

Par la suite, elle peut demander le remboursement à la Caisse des Dépôts, dans la mesure des fonds CPF disponibles pour cet employé.

Quelles sont les compétences clés pour devenir un bon chargé des ressources humaines (RH) ?

Vous souhaitez relancer votre carrière et vous former pour devenir chargé des ressources humaines ? Ce métier a le vent en poupe et ne connaît pas de difficulté de recrutement. Les ressources humaines (RH) sont au cœur des préoccupations des entreprises. Que ce soit pour fidéliser les salariés en poste ou pour recruter les talents de demain. Pour vous donner les meilleures chances d’être embauché en tant que chargé des RH, découvrez les compétences clés à mentionner sur votre CV. Mais aussi les formations disponibles pour obtenir le niveau requis et le salaire espéré. Bonne lecture !

Les vieux et les jeunes sportifs se saluent sur l'herbe avec motif graphique

Qu’est-ce qu’un chargé des ressources humaines ?

Le chargé des ressources humaines est le gardien du capital humain d’une entreprise

C’est sur lui que repose essentiellement la gestion du personnel : de la planification des effectifs au recrutement en passant par la gestion des carrières et des performances.

Le chargé des RH a un rôle fondamental au sein d’une organisation.

Quel est le rôle d’un chargé des ressources humaines ?

Le chargé des RH a un rôle pivot dans l’entreprise : il doit apporter des réponses concrètes aux besoins humains de l’entreprise pour garantir son bon développement. Autrement dit, il est le référent humain de celle-ci.

Quelles sont les missions des chargés RH ?

Les missions du chargé des ressources humaines sont à 360 degrés au sein de la direction des ressources humaines. 

Très variées, elles diffèrent cependant d’une entreprise à une autre, selon sa taille et ses besoins.

Les chargés RH sont amenés à :

  • Gérer le cycle de vie des salariés, du recrutement à la sortie de l’entreprise (offboarding).
  • Prévoir la formation des salariés dans un plan de formation.
  • Suivre les performances des collaborateurs. Notamment pour identifier les talents.
  • Résoudre et gérer les conflits internes.
  • Participer à l’élaboration de la politique RH et à sa mise en œuvre
  • Communiquer avec la direction, les instances du personnel et les employés.
  • Mener le dialogue social.

Les chargés RH ont également pour mission de maintenir un environnement de travail sain et productif.

Enfin, ces professionnels sont souvent impliqués dans la planification stratégique des effectifs et le développement des talents.

Quelles sont les hard skills indispensables d’un bon chargé des ressources humaines ?

Un bon chargé des ressources humaines doit avoir dans son escarcelle plusieurs compétences techniques pour mener à bien ses missions.

1. Maîtriser les étapes et les outils du recrutement

Il doit être en mesure de mener un recrutement de bout en bout : de l’identification d’un besoin humain jusqu’à l’onboarding dans les locaux de l’entreprise.

Pour l’aider dans sa tâche, il doit maîtriser les outils du recrutement. Par exemple, il doit savoir manier un ATS et un logiciel de multidiffusion des offres d’emploi. 

2. Maîtriser les logiciels de gestion administrative du personnel

Les missions du chargé RH sont nombreuses et parfois chronophages. 

Pour lui permettre de se concentrer sur des missions à haute valeur ajoutée, il doit savoir utiliser des outils de gestion administrative. Par exemple, un logiciel de paie, un logiciel de gestion des congés et des absences ou un ATS.

3. Établir un plan de formation

Pour garantir les performances des collaborateurs dans l’entreprise, le chargé RH doit identifier les formations nécessaires. Pour cela, il met en place un plan de formation des salariés et un plan de développement des compétences.

La formation est un moyen efficace pour permettre une montée en compétences des talents de l’entreprise. Mais aussi pour les fidéliser.

4. Gérer les performances

La gestion des performances c’est l’évaluation objective et constructive du rendement des employés. Autrement dit, opérer un suivi minutieux de leurs performances pour garantir la compétitivité de l’entreprise.

5. Connaître le droit du travail 

Les chargés des ressources humaines doivent avoir une compréhension approfondie des lois du travail et des réglementations en vigueur.

Quelles sont les soft skills indispensables d’un bon chargé des ressources humaines ?

Les compétences interpersonnelles, appelées soft skills ou compétences comportementales, sont tout aussi importantes que vos connaissances techniques aux yeux des recruteurs.

Ces savoir-être définissent la manière dont vous interagissez avec les personnes au sein de l’entreprise.

1. La communication

Votre capacité à transmettre clairement et efficacement l’information est essentielle pour éviter les confusions, la recherche d’un message caché ou la désinformation.

Que ce soit par le biais d’un écrit, mail, communiqué, affichage, ou à l’oral, vos messages doivent être compréhensibles à tous les niveaux de l’organisation.

2. L’empathie

Vous serez souvent amené à gérer des situations émotionnelles complexes, que ce soit lors de résolutions de conflits ou de discussions sur des problèmes personnels. Votre capacité à comprendre et à gérer les émotions des autres est alors fondamentale.

L’empathie permet de créer des relations solides en reconnaissant et en comprenant les émotions des collaborateurs.

3. La flexibilité 

En tant que chargé des ressources humaines, vous jonglez avec plusieurs responsabilités et plusieurs délais à tenir simultanément. Tout en acceptant une part d’aléa dans votre planning établi. 

Vous devez avoir une forme de souplesse qui vous permet de vous adapter à toutes les situations.

Une organisation efficace est primordiale pour mener à terme tous vos projets dans les délais établis.

4. La résolution de conflits

Votre rôle est d’identifier, de désamorcer puis de résoudre tous les conflits qui peuvent naître en interne. 

Les solutions proposées doivent répondre aux besoins de chacun tout en préservant les intérêts de l’entreprise.  

5. La discrétion

C’est votre capacité à traiter les informations confidentielles de manière responsable.

Dans le traitement de dossiers disciplinaires ou de problèmes de confidentialité, la discrétion est votre alliée.

Quel diplôme obtenir pour devenir chargé des ressources humaines ?

Il n’existe pas une seule voie d’étude pour devenir chargé des ressources humaines.

La plupart des professionnels ont un diplôme d’école ou d’université de niveau Bac +3 à Bac +5 en ressources humaines, droit social, psychologie, gestion ou domaine similaire.

Bon à savoir : il est très formateur et différenciant sur le marché du travail de mener de front ces études avec un apprentissage en entreprise, pendant 1 ou 2 ans. 

Quelle formation suivre pour devenir chargé des ressources humaines ?

En formation initiale, pour décrocher un emploi de chargé des ressources humaines, vous pouvez suivre les formations suivantes : 

  • Niveau Bac +2 :
    • BTS Gestion de la PME BTS, Assistant de Manager.
    • DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations).
  • Niveau Bac +3
    • Licence en ressources humaines.
    • Bachelor RH.
  • Niveau Bac +5
    • Master en ressources humaines.
    • MBA Ressources humaines.

En formation continue, vous pouvez obtenir des certifications liées aux métiers des ressources humaines. Des formations spécifiques en gestion des ressources humaines dans l’entreprise sont dispensées par des organismes sérieux. 

Par exemple, Evocime, organisme de formation spécialisé en RH, management, gestion de projet, ingénierie pédagogique et commerce propose des formations RH pour tous ceux qui souhaitent changer de métier.

Une reconversion en tant que chargé des ressources humaines est-elle possible ?

Oui, une reconversion professionnelle vers le métier de chargé des ressources humaines est tout à fait envisageable. 

De nombreuses compétences transférables peuvent être valorisées. 

Mais il est recommandé de suivre une formation spécialisée pour acquérir le socle de connaissances spécifiques à cet emploi.

Quel est le salaire d’un chargé des ressources humaines ?

Le salaire d’un chargé des ressources humaines dépend de plusieurs facteurs, notamment l’expérience, le niveau de formation et la taille de l’entreprise.

  • Moins de 2 ans d’expérience : salaire entre 32 et 35 000 euros brut par an.
  • Entre 2 et 5 ans d’expérience : salaire entre 35 et 40 000 euros brut par an.
  • Entre 5 et 10 ans d’expérience : salaire entre 40 et 45 000 euros brut par an.
  • Entre 10 et 15 ans d’expérience : salaire entre 45 et 50 000 euros brut par an.
  • Plus de 15 ans d’expérience : salaire entre 50 et 55 000 euros brut par an.
Généraliste RH 0-2 ans 2-5 ans 5-10 ans 10-15 ans 15 ans et +
Assistant RH 25-28 28-35 35-38 40-45 45-50
Chargé RH 32-35 35-40 40-45 45-50 50-55
RRH/HR manager 42-50 45-55 50-65 60-75 75-90
HR BP 42-45 45-55 50-70 60-85 80-120
DRH 70-75 75-90 85-100 100-130 120-200
RRH site industriel 45-55 50-60 60-70 65-85 80-100

Source : Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

Chargé des ressources humaines, et après ?

Le métier de chargé des ressources humaines offre diverses opportunités d’évolution

Avec de l’expérience, vous pouvez accéder à un poste de : 

  • Responsable des ressources humaines.
  • Directeur des ressources humaines.
  • Voire occuper des emplois à la direction générale des entreprises.

La spécialisation dans des domaines spécifiques tels que le recrutement, la gestion des talents ou la formation peut également ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles.

Chargés des ressources humaines, ce qu’il faut retenir

Le métier de chargé des ressources humaines est dynamique, au cœur des préoccupations des entreprises et qui rayonne à 360 degrés. Son rôle de pivot offre des missions variées : le recrutement, le développement des compétences, la gestion des relations sociales, la mise en place de formations…

Détenir les compétences clés, suivre une formation adéquate et avoir une bonne compréhension des réalités du marché du travail sont cruciales pour décrocher un emploi de chargé des ressources humaines.

Le salaire, évolutif avec l’expérience, est confortable. 

Les offres d’emploi sont nombreuses, dans différents secteurs d’activité et pour toutes les tailles d’entreprise.

Avec une demande constante de professionnels RH qualifiés, il s’agit d’un choix de carrière prometteur pour ceux qui sont passionnés par la gestion de l’humain au sein des organisations.

Infographie

Infographie – L’expérience collaborateur au service de l’expérience client

Date :

Intimement lié, l’expérience collaborateur et l’expérience client doivent être un enjeu majeur pour les entreprises. En améliorant l’un, l’autre se trouve inévitablement impacté, de façon positive évidemment. Partant de ce constat, comment mettre en place des actions pour faire de votre expérience collaborateur la clé de voute de votre stratégie ?

Je découvre l’infographie
Sports, piscine ou personnes en groupe pour commencer à sauter pendant l'entraînement, l'exercice ou l'entraînement physique avec motif graphique
Infographie

Infographie – Le sexisme est-il dans le pré ?

Date :

À l’heure de l’égalité femmes-hommes et des mesure pour combattre le sexisme en entreprise. Peut-on dire que le monde agricole est en avance ou en retard sur le sujet ?

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Spiritual development. space for text. senior yoga , group sports and gymnastics. doing sports avec motif graphique

Fiche métier : E-recruteur

La généralisation du digital et des outils numériques impactent tous les métiers. Ils sont à l’origine de l’apparition de nouvelles pratiques professionnelles toujours plus connectées. C’est le cas des recruteurs, dont l’activité a grandement évolué ces dernières années. Chasse sur LinkedIn, jobboards, entretiens en visio, CV vidéo… Aujourd’hui, le recrutement nécessite d’avoir de solides compétences en digital. Certains le pratiquent même en 100% numérique. On parle alors de e-recruteur.

Femme sautant par-dessus les obstacles pendant le parcours d'obstacles avec motif graphique

Le rôle du e-recruteur

Aussi appelé chef de projet e-recrutement, cyber recruteur ou encore recruteur en ligne, le e-recruteur élabore, met en œuvre et pilote des stratégies de recrutement pour son entreprise ou son client.

Création des fiches de postes, diffusion des offres d’emploi en ligne, gestion et entretien des jobboards et du site de recrutement de l’entreprise, chasse des meilleurs profils, sélection des candidats, il est en charge de l’entièreté du processus de recrutement de la définition des besoins de l’entreprise jusqu’à l’onboarding des nouveaux arrivants.

Comme un recruteur traditionnel, il gère l’ensemble de la politique de recrutement de l’entreprise, en revanche il peut s’appuyer sur internet, les réseaux sociaux et de nombreux outils digitaux pour remplir ses missions.

A l’écoute des besoins et objectifs de recrutement de l’employeur comme des attentes des candidats, il développe des processus de recrutement digitaux dans l’air du temps.

Missions

  • Définition des besoins en ressources humaines
  • Conception de la stratégie de recrutement
  • Rédaction des fiches de poste et des offres d’emploi
  • Diffusion des annonces (site internet, jobboards, réseaux sociaux…)
  • Sourcing de profils (LinkedIn, écoles…)
  • Réception et analyse des candidatures
  • Sélection des candidats (entretiens, tests métier…)
  • Gestion de budgets

Prérequis :

  • Bac+2
  • Aisance avec l’outil informatique et les nouvelles technologies
  • Connaissance des réseaux sociaux
  • Compétences en ressources humaines
  • Sens du relationnel et de la communication
  • Qualités d’écoute et sens de l’observation
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Organisation et rigueur

Quelle formation pour devenir e-recruteur ?

Si vous souhaitez devenir e-recruteur ou si vous êtes recruteur et souhaitez approfondir vos connaissances en matière de pratique digitale, plusieurs options s’offrent à vous.

Chez Evocime, organisme de formation spécialisé en soft skills et en nouveaux métiers, nous avons créé une formation en e-recrutement appelée Chargé de recrutement numérique.  En seulement 3 mois, elle vous permet d’obtenir toutes les connaissances nécessaires à exercer en tant que e-recruteur. Cette formation est reconnue au titre du RNCP et équivaut à un bac+2.

Quel salaire ?

Le salaire d’un e-recruteur dépend de son niveau d’études, de l’entreprise dans laquelle il travaille, de sa région et de son expérience.

La rémunération d’un profil junior varie généralement entre 2000€ et 2500€ bruts par mois. Au fil des ans, elle peut atteindre 2900 à 3300€ bruts par mois.

Quelles perspectives d’évolution ?

En e-recrutement, il est possible d’exercer à son compte en tant que consultant, dans un cabinet de conseil, de recrutement spécialisé ou dans une grande entreprise dotée d’un service RH établi. Tout au long de sa carrière, un e-recruteur peut ainsi évoluer de l’un à l’autre.

Au fil des années et en fonction de ses expériences, le e-recruteur pourra également prétendre à une évolution vers un poste de DRH, de responsable de cabinet de recrutement, de chargé de développement RH ou de chef de pôle recrutement, en fonction de son mode d’exercice.

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